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Revue de presse achats - semaine du 20 février

Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le
Female hand holds black binoculars on a yellow background. Looking through binoc
© Alex - stock.adobe.com
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Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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Dans les entreprises, l'impérieuse nécessité de renforcer les compétences sur l'achat d'énergie

Pour nombre d'entreprises, la récente crise énergétique a été un révélateur de lacunes. "Dans les ETI industrielles, il y avait un chief digital officer [directeur de la transformation numérique, ndlr], un chief data officer [directeur des données, ndlr] mais pas d'officer sur l'énergie consommée", a illustré Florent Lauzet, l'associé responsable de l'activité ETI du groupe de capital-investissement Siparex, en janvier. Un gros travail de ce partenaire des entreprises a donc consisté à "distinguer qui était en charge de ce sujet" dans les sociétés de son portefeuille.

Le branle-bas de combat a fait prendre conscience du besoin d'acheteurs connaisseurs de l'énergie. "Aujourd'hui, la demande pour ces profils est très forte. Les consultants RH les recherchent", observe Thérèse Silva-Marion, consultante en achats d'énergie et membre du Conseil supérieur de l'énergie, l'instance de dialogue entre la filière et l'Etat. >>Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.

Les salaires de la supply chain en 2022, selon Hays

L'étude de rémunération nationale Hays 2023 a établi une moyenne des salaires des différents métiers de la chaîne logistique. La tendance est à la hausse.

Hays le souligne, "la pandémie et les incertitudes géopolitiques internationales ont contribué à bouleverser en profondeur les pratiques puis les orientations en matière d'investissements et de choix d'organisation ces trois dernières années". Dans le top 3 des métiers les plus sollicités, les approvisionneurs montent en gamme. Le métier "est redevenu une fonction regroupant à la fois un haut niveau de réactivité et des compétences rares et recherchées". Les responsables S&OP sont quant à eux en tête des métiers en tension.

En termes de rémunération, dans le secteur industriel un directeur ou responsable supply chain peut débuter à 55.000 euros et pourra prétendre à 150.000 euros une fois expérimenté. Pour le responsable S&OP ou responsable planning, les salaires commencent à 50.000 euros par an pour progresser doucement à 60.0000-70.000 euros entre trois et cinq ans d'expérience et à 70.000 à 80.000 euros avec cinq à huit ans de pratique, avec une moyenne de 70.000-85.000 euros après plus de huit ans. Sur les mêmes échéances, un responsable approvisionnements oscillera entre 45.000 et 65.000 euros. Le poste d'approvisionnement, lui, démarre à 32.000 et termine à 50.000 euros. >>Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.

Avec son projet de production de poudres pour gros calibres à Bergerac, la France enclenche sa première relocalisation en matière d'armement

Le spécialiste des explosifs Eurenco va créer une ligne de production de poudres pour gros calibres à Bergerac (Dordogne). En pleine capacité dès 2025, il livrera de quoi équiper 95000 obus pour répondre aux besoins des armées françaises et alliées. Un investissement de 60 millions d'euros dont 10 millions apportés par l'Etat.

La France veut être autonome en matière de munitions. Cela passe par la maîtrise de la production de l'un de leurs composants clés : la poudre. Elle permet de propulser les obus, notamment ceux des canons Caesar déployés sur le champ de bataille en Ukraine à plus de 40 kilomètres de distance. Avec l'appui de l'Etat, la société Eurenco, spécialisée dans les explosifs, a annoncé ce 22 février, son projet de développer une capacité de fabrication de poudre pour les systèmes d'artillerie de gros calibre (155 mm, ndlr). >>Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.

Marchés publics : deux entrepreneurs dijonnais s'allient pour aider les PME à décrocher des contrats

Malgré une volonté politique de simplifier les démarches, accéder aux marchés publics reste une procédure complexe pour les PME. A Dijon, First Ao spécialiste de la veille, et LPME qui accompagne les entreprises à remplir leurs dossiers, se sont associées pour proposer aux entreprises d'élaborer une stratégie.

"En 2021, les marchés publics ont représenté près de 152 milliards d'euros", selon l'Observatoire économique de la commande publique (OECP). Une tendance à la hausse confirmée par Intercommunalités de France et son baromètre de la commande publique. Toutefois, selon la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCRRF), "si les TPE et PME représentent plus de 99% de notre tissu économique, elles n'obtiennent qu'environ 60% des marchés publics en volume et 30% seulement en valeur". >>Lire l'article complet sur le site de la Tribune.

Vietnam : un sous-traitant de Nike et Adidas va licencier 6000 personnes

L'un des plus gros fabricants de chaussures du Vietnam, qui produit notamment pour Nike et Adidas, va licencier 6000 ouvriers en raison de commandes en berne, ont indiqué les autorités locales. Quelque 3000 employés de Pouyuen Vietnam, détenu par le Taïwanais Pou Chen, vont perdre leur travail à la fin du mois de février, et 3000 autres ne verront pas leur contrat renouvelé, selon un document de la direction travail de la ville d'Hô Chi Minh-Ville dont l'AFP a obtenu copie lundi.

Les autorités ont évoqué «un carnet de commandes très faible en 2023». Le Vietnam, l'un des plus grands exportateurs mondiaux de textiles, chaussures et meubles, subit la crise du coût de la vie affectant ses clients occidentaux, qui consomment moins qu'avant. Pouyuen est le plus grand employeur de Hô Chiinh-Ville, la capitale économique du sud du pays, avec près de 50.000 employés. >>Lire l'article complet sur le site du Figaro.

Japon : l'inflation accélère à 4,2 % en janvier, nouveau record depuis 1981

L'inflation au Japon a poursuivi son accélération en janvier, à 4,2% par an (hors produits frais), au plus haut depuis septembre 1981, selon des données publiées vendredi par le ministère nippon des Affaires intérieures. Cette hausse des prix est légèrement inférieure à celle qu'attendaient les économistes (+4,3%), après +4% en décembre.

Les prix à la consommation bondissent dans le pays depuis le printemps dernier dans le sillage de la flambée des tarifs de l'énergie liée à la guerre en Ukraine, qui a aussi alourdi la facture de produits alimentaires et de biens durables. En excluant les prix de l'énergie, l'inflation en janvier a également de nouveau accéléré (3,2% contre 3% en décembre), selon les données du ministère. >>Lire l'article complet sur le site de BFMTV.

Le pouvoir d'achat des Français va chuter en 2023

Qui a ressenti le plus durement la hausse des prix en 2022 ? Dans deux études publiées mercredi 22 février, l'OFCE et France Stratégie soulignent que l'ampleur du choc varie fortement en fonction du profil des ménages, les personnes âgées et éloignées des centres-villes étant particulièrement exposées. "Il y a deux choses à retenir du contexte actuel : c'est l'inflation", qui a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980, "et l'hétérogénéité" de ses effets sur les Français, insiste Raul Sampognaro, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Si l'Insee a chiffré l'inflation moyenne à 5,2% sur un an en 2022, la hausse des prix a atteint 8,5% pour les ménages les plus exposés et s'est limitée à 3,4% pour les foyers les moins touchés, selon les calculs de l'OFCE. "Pour un ménage, l'impact de l'inflation dépend fondamentalement du poids des différents biens et services dans son budget", explique France Stratégie.

Et la tendance devrait s'accentuer en 2023, en raison baisse du salaire réel causée par l'inflation. Le pouvoir d'achat des Français cette année pourrait donc être amputé à hauteur de 130 à 364 euros par unité de consommation, selon Les Echos. >>Lire l'article complet sur le site de Capital.

Marchés publics : pourquoi la PQR reste un maillon si important

C'est une mairie qui cherche à refaire une voirie, une autre qui veut faire de la prospection sur des risques d'éboulement ou l'aménagement de terrains de football. Ce sont autant d'appels d'offres de marché public que publie la presse quotidienne régionale (PQR), dont Le Parisien fait partie, aux côtés de ses pages d'annonces léagles. Un sondage Ifop commandé par le GIE de la PQR vient questionner le choix du gouvernement de transférer ces annonces légales à une plateforme numérique unique qui, en plus de priver les journaux de recettes, pourrait s'avérer contre-productif.

"On voulait mesurer en toute transparence l'impact de la presse quotidienne régionale sur son territoire, explique Pierre-Yves Etlin, président du GIE de la PQR. Et notamment mesurer notre impact en termes d'économies, en particulier sur la mise en relation des collectivités publiques et les entreprises concernant les marchés publics." Le projet du gouvernement de centraliser les marchés publics sur une plateforme laisse penser que la PQR perdrait la possibilité de publier des appels d'offres de marché public, ce qui représente 5 à 6 % de ses recettes publicitaires, selon Pierre-Yves Etlin. >>Lire l'article complet sur le site du Parisien.

 
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