Revue de presse achats - semaine du 14 octobre
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Je m'abonne[IT] Le français Najar veut devenir le "Salesforce européen des achats"
Saisir les opportunités, c'est ce que fait Najar, anciennement Welii, en finalisant une levée de fonds de 15 millions d'euros en série A. « Nous avons une opportunité de développement en étendant notre solution à tous les achats de l'entreprise. Avec nos clients ? Nous imaginons la plateforme pour le faire » insiste Vincent Coste, cofondateur et PDG de Najar.
Depuis 2021, la startup accompagne 180 clients dans l'optimisation de leurs investissements SaaS et assure qu'ils peuvent réaliser jusqu'à 36 % d'économies sur ce volet, soit jusqu'à un million d'euros pour le plus important utilisateur de la solution. Logiciels comptables ou dédiés aux ressources humaines, outils de communication, de gestion de projet ou de données... Les entreprises multiplient les investissements SaaS sans garder le contrôle de leur achat qui peuvent conduire à des doublons, garantir leur utilisation ou suivre les renouvellements.»Lire l'article complet sur le site de Maddyness.
[Nomination] Une nouvelle directrice des achats au sein de la centrale d'achats de Casino
Auparavant Directrice des Achats Alimentaires Marques distributeurs, Béatrice Avril est nommée Directrice des Achats Alimentaires et Non Alimentaires Groupe au sein d'Achats Marchandises Casino (AMC). Elle sera rattachée à Hervé Daudin, Président d'AMC, membre du Comité Exécutif du groupe Casino. Cette nomination est effective à compter de ce 15 octobre.»Lire l'article complet sur le site de Boursier.
[Retards de paiement] Plus de 800 entreprises épinglées par la Banque de France l'an dernier
La Banque de France a dégradé en 2023 la cotation financière de «plus de 800 entreprises» pour des retards de paiement à leurs fournisseurs, a annoncé jeudi son gouverneur François Villeroy de Galhau. «En 2023, nous avons dégradé la cote de plus de 800 grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaire (ETI)», a-t-il indiqué en ouverture des Assises des délais de paiement et de financement organisées au siège de la banque centrale, à Paris. En juin 2023, la directrice des entreprises de la Banque de France Emilie Quema avait indiqué qu'«environ 200 entreprises» avaient été sanctionnées par l'institution pour des retards de paiement constatés en 2022. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.
[Energie] Taxe sur l'électricité : le régulateur jette un gros pavé dans la mare
C'est inédit et cela risque de compliquer encore l'équation budgétaire du gouvernement. Dans un communiqué publié ce jeudi, le régulateur de l'énergie (CRE) esquisse une trajectoire de hausse des tarifs de transport et de distribution de l'électricité de 10 % dès l'année prochaine.
Ce niveau inédit reflète l'effort majeur d'investissement annoncé dans les réseaux électriques en France et devrait tirer logiquement les factures des consommateurs à la hausse en 2025.
Des investissements massifs dans les infrastructures
Enedis et RTE annoncent une centaine de milliards d'euros à déployer dans leurs infrastructures électriques dans les années à venir afin de les modernisation et de les renforcer pour accompagner le déploiement des énergies renouvelables , des bornes de recharges électriques, des projets de décarbonation ou encore la construction des nouvelles centrales nucléaires.
Concrètement, cette hausse des tarifs de transport et de distribution devrait entraîner une hausse de la facture pour les 20 millions de ménages qui bénéficient du tarif réglementé, de l'ordre de 3 à 4 % en août 2025. Sauf que le régulateur ouvre la porte à une mise en oeuvre de cette revalorisation du tarif de transport et de distribution de façon anticipée, dès le mois de février prochain, soit en même temps que la hausse des taxes sur l'électricité envisagée par le gouvernement...»Lire l'article complet sur le site des Echos.
[Aéronautique] Safran, Figeac Aero, Latécoère... La crise de Boeing secoue la supply chain
Un mois de grève chez Boeing et les négociations sont toujours dans l'impasse. Face au mouvement social de grande ampleur qui paralyse la production de son best-seller, le 737 MAX, l'avionneur américain se prépare à de lourdes pertes - une marge opérationnelle négative de 54% au troisième trimestre pour la division avions commerciaux. Dans ce contexte, le constructeur a annoncé la suppression d'environ 10% de ses effectifs mondiaux, soit 17.000 postes.
Les répercussions de cette crise ne vont pas s'arrêter aux portes de Boeing ou encore à la frontière américaine. Largement impliquée dans les programmes de l'avionneur américain, la filière aéronautique française aura du mal à échapper à la vague, et ce, alors qu'elle souffre déjà depuis de longs mois des difficultés à répétition de Boeing.
Cette grève pourrait ainsi s'apparenter à un véritable coup de massue pour Safran. Selon les éléments recueillis par La Tribune, Boeing a décidé d'arrêter de prendre livraison des moteurs Leap-1B, produits par le motoriste français et son partenaire américain GE Aviation via leur coentreprise CFM International. »Lire l'article complet sur le site de La Tribune.
[Industrie Pharmaceutique] Doliprane : le gouvernement peut « garantir » l'approvisionnement de la France, affirme le président
En déplacement au Mondial de l'automobile à Paris, Emmanuel Macron a affirmé lundi 14 octobre 2024 que le gouvernement peut « garantir » la protection de l'approvisionnement en Doliprane de la France. Cette annonce intervient quelques jours après celle de Sanofi, indiquant que le groupe souhaite céder l'une de ses entités, qui produit le médicament à Lisieux (Calvados), à un fonds d'investissement américain. Face à l'arrivée pressentie d'un nouvel actionnaire américain dans une entité du groupe Sanofi commercialisant le Doliprane, le président de la République a indiqué que « le gouvernement a les instruments pour garantir que la France soit protégée ». »Lire l'article complet sur le site de Ouest France.
[RSE] Brico Dépôt réduit de 12% les émissions de carbone du transport
Trois ans après s'être engagé à réduire de 5% les émissions de CO2 de ses transports, dans le cadre du programme Fret21, Brico Dépôt se félicite dans un communiqué d'avoir atteint une baisse de 12,4% de son empreinte carbone. Pour y parvenir, l'enseigne met en avant plusieurs leviers qui se sont avérés efficaces.
- L'optimisation des plans de transport, évitant les trajets à vide entre les différents sites logistiques de l'enseigne, a permis 86% d'économies d'émissions de carbone.
- En utilisant des énergies alternatives au carburant traditionnel pour sa flotte et celle de ses sous-traitants, dont le B100, Brico Dépôt revendique une réduction de 62% les émissions de gaz à effet de serre (GES).
- De plus l'enseigne a privilégié la mutualisation des livraisons vers les dépôts, pour une diminution de 45% des émissions de carbone, et le recours au co-chargement des camions.
Fort de ces résultats, Brico Dépôt ambitionne désormais d'accélérer sa décarbonation au travers de nouvelles initiatives. Parmi celles-ci, l'enseigne souhaite par exemple verdir sa flotte de camion-grues, nécessaires à la livraison sur chantier, en atteignant les 30% de véhicules utilisant du carburant B100. Elle travaille également aux enjeux du dernier kilomètre, avec l'ambition de verdir 50% de sa flotte de véhicules à horizon 2026. »Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
Actualités achats à l'international
[Économie] L'inflation britannique plonge, les marchés misent sur deux nouvelles baisses de taux de la Banque d'Angleterre
Pour la seconde fois en deux semaines, les chiffres de l'indice des prix à la consommation ont donné tort aux banques centrales. Après les économistes de la Banque centrale européenne (BCE), le 1er octobre, ce sont leurs homologues de la Banque d'Angleterre (BoE) qui n'ont pas su anticiper à sa juste valeur le ralentissement de l'inflation au mois de septembre.
Outre-Manche, les prix n'ont ainsi progressé que de 1,7 % sur douze mois, contre 2,2 % en août, selon l'Office des statistiques nationales. Un chiffre bien inférieur aux 1,9 % attendus par les économistes et aux 2,1 % prévus par la BoE. Pour la première fois en trois ans, l'inflation est donc tombée sous la cible de 2 % qu'elle s'est fixée. Ce qui indique qu'elle est en passe de gagner son combat. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Investissements verts] L'Europe loin derrière la Chine mais devant les Etats-Unis
La course mondiale à l'industrie verte fait rage. Les investissements des Etats dans le secteur ont considérablement augmenté ces dernières années. La Chine en tête. En quatre ans, entre 2019 et 2023, la puissance asiatique a plus que triplé ses investissements verts, qui ont atteint près de 600 milliards d'euros en 2023, selon un rapport du think tank Strategic Perspectives, publié ce lundi 14 octobre avec le soutien du groupe de recherche international Zero Carbon Analytics.
A côté, l'Union européenne (UE) semble loin derrière, avec plus de 300 milliards d'euros investis en 2023, mais ses Etats membres ont injecté près de 70 milliards d'euros de plus qu'en 2022 et doublé la mise en trois ans. L'UE a même dépassé les Etats-Unis, troisième grande puissance en la matière. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Économie] La Chine fait durer le suspense autour de l'ampleur de sa relance budgétaire
Le ministre chinois des Finances, flanqué de trois vice-ministres, devant une nuée de journalistes, de caméras et de micros. Ce samedi, tous les regards étaient braqués sur Lan Fo'an, qui a pris la parole pendant une heure lors d'une rare conférence de presse dans l'ouest de Pékin, non loin de la place Tiananmen.
Mais alors que les économistes anticipaient l'annonce d'un plan de relance budgétaire pour soutenir l'économie chinoise, le ministre a simplement promis davantage de mesures « contracycliques », sans donner de chiffrage précis. « Nous joindrons les deux bouts et nous atteindrons notre objectif [de croissance] cette année, soyez-en sûrs », a assuré Lan Fo'an, qui a toutefois reconnu que l'économie chinoise faisait face à une « nouvelle situation ».
Sa prise de parole risque de décevoir les marchés et les milieux économiques, qui doutent de plus en plus de la capacité de la Chine à atteindre son objectif de croissance de 5 % pour 2024, après une série de mauvais chiffres macroéconomiques en août. « Des mesures importantes ont été annoncées, mais les marchés étant plus concentrés sur le combien que sur le comment, ils vont être nécessairement déçus », explique Rong Ren Goh, chez Eastspring Investments à Singapour, cité par l'agence Reuters. »Lire l'article complet sur le site des Échos.