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Revue de presse achats - semaine du 6 juillet

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Revue de presse achats - semaine du 6 juillet
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser

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"Nos partenaires fournisseurs français ont progressé grâce à nos actions et au dynamisme de l'enseigne, et il n'y a pas de raison que cela s'arrête demain"

Entretien avec Flavien Dhellemmes, directeur général des achats de But - "Nous sommes véritablement conscients de la nécessité d'avoir une filière industrielle du meuble nationale forte, en amont comme en aval, et donc de promouvoir ses acteurs. L'intérêt, pour nous, est d'offrir à nos clients le meilleur rapport qualité / prix / design. Nous avons récemment conclu un partenariat avec la SCIAE, qui nous produira, dès cet été, un séjour "Design by But", dont nous serons fiers de mettre en avant la création et la fabrication française. Nous sommes également forts avec les groupes Gautier, Demeyere... Il faut reconnaître que le fait de référencer des produits français, pour un distributeur du pays, est forcément un avantage : outre la différenciation, ils permettent la flexibilité, la réactivité en termes de production, de logistique, de SAV, etc." >> Lire l'article complet sur le site de Courrier du Meuble

Pour une politique d'achats industriels équitable

Par Henri Morel, président de la Fédération des industries mécaniques -"Acheter à l'étranger a un coût social. Les dirigeants doivent en être conscients ; il est certes des achats que l'on ne peut pas - plus - réaliser en France, faute de compétences et de savoir-faire qui ont été détruits. Mais beaucoup d'achats de produits et de services pourraient être réalisés en France dès lors que l'on prend en compte les bons critères pour mesurer la compétitivité de l'offre française et que l'on compare les offres sur des bases réalistes et complètes. Il est ainsi de la responsabilité du dirigeant de motiver ses équipes d'acheteurs en fixant des objectifs intégrant les coûts complets. Trop d'acheteurs raisonnent au travers du triptyque classique "coût-délai-qualité" en oubliant d'intégrer l'ensemble des coûts cachés qu'ils auront à supporter. Combien de produits ou d'équipements achetés à l'étranger, apparaissant comme moins chers que leurs équivalents français, ont finalement conduit à des dépenses imprévues en matière d'installation, d'intégration, d'exploitation, de maintenance, sans compter les coûts environnementaux de transport, de visites sur site pour qualification et réception des équipements ?" >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Auchan et Casino restreignent le périmètre de leurs accords MDD

Lancée il y a deux ans, la centrale d'achat Horizon n'en a pas fini avec l'Autorité de la concurrence. Dans le prolongement de son enquête initiée en 2018, celle-ci a en effet identifié "des préoccupations de concurrence susceptibles d'être soulevées par ce rapprochement à l'achat, et ce, principalement sur le volet relatif aux produits de marques de distributeurs". Dans un communiqué publié le 25 juin, l'Autorité de la concurrence cite notamment "un risque de fragilisation des fournisseurs qui pourrait les conduire à diminuer leur capacité à investir et à innover" ainsi qu'un "risque de diminution de l'animation concurrentielle entre enseignes". Alertés par les services d'instruction de l'Autorité, les distributeurs se sont donc engagés à modifier leur accord de coopération en restreignant son périmètre. Certaines familles de produits sortiront ainsi du champ d'action de la centrale Horizon, "soit en raison de la sensibilité des fournisseurs aux baisses de prix d'achat ou de volumes achetés de la famille de produits en question, soit en raison du caractère potentiellement "différenciant" de ces références", indique le communiqué. >> Lire l'article complet sur le site de Linéaires


Le Guatemala va quitter l'Organisation internationale du café

Le Guatemala quittera l'Organisation internationale du café le1er octobre, au début de la prochaine campagne caféière. Le pays d'Amérique centrale (2,5% de la production mondiale) estime que l'ICO, qui regroupe 43 pays exportateurs et six pays importateurs, dont tous les pays membres de l'Union européenne, n'a pas aidé à régler la crise des prix internationaux du café. Des prix qui ont lourdement chuté depuis 2014 et qui, alors qu'ils commençaient à se relever un peu depuis l'an dernier, ont été terrassés par le Covid-19, avec la fermeture des cafés, des restaurants et des chaînes de dégustation du café, ce qui a particulièrement lésé les cafés arabica, dont le cours mondial ne décolle guère du dollar la livre. "La plupart du temps, les prix ne couvrent plus les coûts de production", souligne le gouvernement guatémaltèque. L'Association guatémaltèque du café enfonce le clou : selon elle l'Organisation internationale du café "fait fausse route", parce qu'elle ne protège pas assez les intérêts des producteurs. "Elle a besoin d'être réformée". >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Le prix de la vanille va s'effondrer ces prochains mois

Entretien avec Marcel Goldenberg, Mintec Vanilla Survey -"La récolte est d'environ 1 400 à 1 500 tonnes (t), ce qui était nettement inférieur aux campagnes précédentes ; le prix de référence Mintec pour la vanille de qualité gastronomique FOB Madagascar se négociait dans une fourchette allant de $ 550 à 600 le kilo au début de la campagne 2019. Cependant, alors que la saison se poursuivait et que l'année 2019 se terminait avec des stocks encore importants dans le pays, les prix se sont effondrés allant jusqu'à $ 310 le kilo. La raison en était double: premièrement, la baisse de la demande globale de vraie vanille, car de plus en plus de personnes ont commencé à s'approvisionner en vanille synthétique lorsque les prix étaient de l'ordre de $ 500 le kilo; deuxièmement, parce que d'autres régions productrices de vanille comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), l'Indonésie et Tahiti ont eu des récoltes plus importantes en 2019. Alors que Madagascar est considéré comme le "standard d'or" pour la vanille, quand vous pouvez soudainement économiser des centaines de milliers de dollars par achat, les importateurs prennent très sérieusement en considération les autres régions productrices de vanille." >> Lire l'article complet sur le site de Commodafrica

Cuir : les peaux débordent des frigos après la chute de la demande

La demande est en recul, d'abord à l'export qui représente près de la moitié des ventes de la filière cuir. Troisième exportateur mondial de peaux brutes, la France a pour premiers clients l'Italie (75 %), la Chine et l'Espagne. Des pays parmi les plus touchés par la Covid 19. "Entre janvier et avril, les ventes ont chuté entre 30 % et 35 % vers ces trois pays, constate le président du Conseil national du cuir (CNC), Frank Boehly. Dans le même temps, les tanneries françaises ont réduit leurs commandes du même ordre." Ces dernières ont déjà des réserves et fonctionnent au ralenti. Leurs donneurs d'ordre, les groupes de luxe , l'industrie de la chaussure et de la maroquinerie, après deux mois d'arrêt, voient leur activité redémarrer lentement. Pas assez vite pour absorber les surplus. Résultat, "les collecteurs se retrouvent avec plus de 3 millions de peaux en stock à fin mai et ils ne savent plus où les mettre", reprend Frank Boehly. Or ces peaux sont putrescibles. Pour les conserver, il faut soit les placer dans des frigos, soit les saler. Ce qui permet de les garder 3 ou 4 mois, sans difficultés. Mais avec la pandémie, les hangars frigorifiques, peu nombreux en raison des coûts d'investissement, débordent. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


RSE

Des évêques veulent contraindre les grandes entreprises à respecter l'environnement

La Coopération internationale pour le développement et la solidarité (CIDSE) a rédigé, il y a quelques mois, un appel aux évêques du monde entier afin qu'ils fassent pression sur leur gouvernement respectif pour demander d'introduire "au plus vite, une législation contraignante" en vue de réglementer les activités des grands groupes et de les rendre juridiquement responsables. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

"Nous prenons toutes les mesures possibles afin d'assurer un cobalt propre et éthique dans notre chaîne d'approvisionnement"

Entretien avec Marjolein Scheers, porte-parole du groupe Umicore -"Il y a près de 15 ans, Umicore a pris la décision d'exclure entièrement de sa chaîne d'approvisionnement le cobalt obtenu à partir des mines artisanales et à petite échelle (ASM), car celles-ci impliquent des conditions de travail dangereuses et insalubres et très souvent le travail des enfants, et a établi son cadre d'approvisionnement durable spécifique pour le cobalt. Depuis lors, Umicore a agi en tant que leader de l'industrie pour promouvoir un approvisionnement responsable et durable en cobalt, exempt non seulement de l'ASM mais aussi des abus de l'environnement, de la santé des travailleurs et de leur sécurité, et est devenu le premier fournisseur de matériaux de batterie à avoir un tiers de bonne réputation examinant son cadre de chaîne d'approvisionnement conformément aux Lignes directrices de l'OCDE sur le devoir de diligence. Notre approche de due diligence est vérifiée par un tiers indépendant (PricewaterhouseCoopers)." >> Lire l'article complet sur le site de L'Echo

"Tu ne pourras plus dire Dior J'adore sans détruire l'écosystème !"

Entretien avec le publiciste Gérald Cohen, également fondateur de Babybrand dont l'objectif est de vendre et promouvoir les jeunes marques - "Chez LVMH, mais aussi chez H&M et Zara, il y a des "chevaliers verts", c'est-à-dire des spécialistes du développement durable qui travaillent à une nouvelle politique RSE des entreprises, de nouveaux sourcing, de nouvelles campagnes de communication... Chez H&M, ils te disent d'apporter tes vêtements pour qu'ils les recyclent. Bon en même temps, leurs vêtements durent trois jours. Comment vont-ils recycler des vêtements qui s'autodétruisent au sens où ils n'ont pas de durée de vie ?! En plus, le tee-shirt neuf vaut cinq euros donc je ne sais pas combien ils vont le vendre ensuite ! C'est symbolique, juste de la comm' ! (...) C'est surtout le sourcing qui va devenir responsable et le recyclage. Le vêtement vintage va être une tendance énorme. Au niveau de la création, les grandes maisons vont faire des petites séries plus travaillées, davantage couture que prêt-à-porter. Les investisseurs ont compris que les vêtements couture, fabriqués localement et recyclés allaient cartonner. La location de vêtements aussi va exploser. >> Lire l'entretien sur le site de TechnikArt


Commande publique

Les collectivités abordent la crise dans une meilleure situation que l'Etat, selon la Cour des comptes

Les collectivités ont engagé l'année dernière 186 milliards d'euros de dépenses de fonctionnement, 64 milliards de dépenses d'investissement, et leur épargne brute a progressé de 8,8%. Les magistrats soulignent notamment le dynamisme de leurs recettes fiscales (+3,1%) pour un total de 150,7 milliards d'euros en 2019. Cette amélioration générale se traduit cependant par des différences sensibles selon les catégories de collectivités et au sein de chacune d'entre elles. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

"Des mesures concrètes pour une rupture totale avec les dogmes de la commande publique"

Par Alain Lambert - Président du conseil général de l'Orne - "Dans un système où la responsabilité pénale est sans cesse brandie, l'arsenal répressif et aveugle, en raison de la complexité du droit, annihile les volontés de préserver l'offre locale. La peur de commettre des délits de favoritisme (C. pénal, art. 432-14), de concussion (C. pénal, art. 432-10), de corruption passive ou de trafic d'influence (C. pénal, art. 432-11), de prise illégale d'intérêts qui visent légitimement à empêcher la pratique des arrangements locaux, ne semble avoir aucunement intimidé les délinquants concernés... mais bel et bien entrainé la paralysie de toute interprétation facilitatrice des dispositions régissant la passation des marchés publics, par des acheteurs locaux représentant les collectivités modestes, dans les territoires en difficultés. C'est pourquoi la crise que nous traversons justifie d'ouvrir une nouvelle ère permettant de placer explicitement la concurrence au service des territoires et non l'inverse." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site achatpublic.info

Un marché public prévoit une prime de résultats. Celle-ci est-elle due même si ledit résultat intervient après l'expiration du contrat ?

Un marché public (un contrat de prospection en l'espèce) prévoit une prime de résultats. Celle-ci est-elle due même si le résultat intervient après l'expiration du contrat ? Réponse du TA de Limoges : OUI la prime peut être due même après expiration du contrat (sauf clause contraire du contrat, serait-on tenté d'ajouter, notamment si la date de réalisation des résultats est encadrée par le contrat). (...) Le tribunal fait droit à l'argumentation développée par la société requérante en considérant que la circonstance que le contrat de crédit-bail ait été signé postérieurement à l'expiration de la phase de prospection est sans incidence sur le droit à rémunération du cocontractant de l'administration au titre des prestations réalisées en exécution du contrat de prospection. >> Lire le sujet sur le blog de Landot & Associés

Pour la CPME, le bon seuil, c'est 100 K€ !

François Asselin préconise ainsi de permettre aux collectivités territoriales "de faire voter immédiatement les budgets d'investissement 2020, avec ou sans quorum", ou de "faire en sorte que, pour l'ensemble des consultations en cours, les marchés soient attribués et notifiés avant la fin du mois de juillet". Il suggère aussi de "relever temporairement, à l'instar de ce qui existe pour les marchés innovants, le seuil de publicité et de mise en concurrence à 100 000 euros HT [hors taxes]". Il demande enfin la suppression du passage obligatoire en commission d'appel d'offres pour les avenants au marché initial et "la prolongation de la validité des justificatifs dans l'instruction des dossiers par les acheteurs publics". >> Lire l'article complet sur le site de Achats Public.info


Supply chain

COVID-19 : des robots UV pour désinfecter les entrepôts (et bientôt les lieux publics) ?

Pour limiter la propagation du COVID-19 en désinfectant les entrepôts de marchandises, les chercheurs du MIT ont misé sur la création d'un robot utilisant la lumière UVC. Si cette technique permet de désinfecter les surfaces et de neutraliser les particules virales dans l'air, elle n'en est pas moins dangereuse pour l'humain, qui ne doit pas être en contact direct avec ses rayonnements. Pour réussir cette mission, le CSAIL (laboratoire d'informatique et d'intelligence artificielle du MIT) s'est associé à Ava Robotics : ensemble ils ont mis au point un robot autonome capable de se déplacer seul pour diffuser les rayons de sa lampe UVC. Leur prototype a été testé en conditions réelles au sein du Greater Boston Food Bank (GBFB). Il a pu couvrir toutes les allées de l'entrepôt de 370 m² en seulement une demi-heure. Capable de neutraliser jusqu'à 90 % des particules de coronavirus sur les surfaces, il est possible de l'utiliser dans d'autres conditions telles que des salles de restaurant, supermarchés ou encore dans les écoles. >> Lire l'article complet sur le site de Clubic

Préparer sa supply chain pour l'ère post-coronavirus

Réviser ses plans de continuité des activités et passer par un processus de planification des ventes et des opérations. Les plans de continuité sont un bel outil de scénarisation pour identifier les éventuelles zones et ressources critiques et pour imaginer la meilleure façon d'élaborer des plans de transport, de communication, d'approvisionnement et de maintien de trésorerie. Cependant, il est important d'impliquer ses fournisseurs et ses clients dans l'élaboration de tels plans . Il est bien connu que ce partage d'information et cette visibilité évitent l'effet "coup de fouet" et sont donc bénéfiques pour tous les acteurs de la supply chain. De plus, il ne faut pas hésiter à raccrocher la révision des plans de continuité des activités au processus S&OP ("sales and operations planning", ou planification des ventes et des opérations, qui consiste à établir une vision partagée pour allouer les ressources critiques de manière à atteindre les objectifs commerciaux, NDLR) afin de garantir sa budgétisation. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

Les professionnels de la supply chain s'organisent pour anticiper les prochaines crises

La crise sanitaire a mis en évidence les forces et faiblesses des chaînes d'approvisionnement. Dans ce contexte inédit, l'Aslog invite ses 3.500 membres issus de 300 entreprises "à la co-construction d'une autre vision de la supply chain". Le réseau français des professionnels de la logistique estime que la supply chain représente "60 à 90 %" du coût de revient des produits, du fait des nombreuses activités qu'elle couvre. Au-delà de la logistique et des transports, elle affecte également "les stratégies industrielles, le sourcing, les prévisions ou l'expérience client", met en avant le président de l'Aslog, Yann de Feraudy. Ainsi, les personnels en charge de la chaîne d'approvisionnement sont consultés et interviennent sur des "questions clés pour la compétitivité et la performance durable des entreprises" : où produire ? Où s'approvisionner ? Que sous-traiter ? Quels canaux de distribution utiliser ? Comment prévoir la demande pour chacun ? Quels plans et modes de transport ? "Répondre à ces questions suppose d'arbitrer entre des objectifs largement antinomiques", assure Yann de Feraudy.>> Lire l'article complet sur le site de l'antenne

Une coalition multisectorielle pour l'énergie de demain

Une nouvelle vague verte se forme, en provenance du transport maritime. C'est en effet à l'occasion des Assises de l'Economie de la Mer organisée fin 2019 qu'est né le projet d'une coalition internationale pour la " Transition écologique et énergétique du maritime ". Une démarche soutenue par le président de la République et portée notamment par le Cluster Maritime Français en partenariat avec l'ADEME et le groupe CMA CGM. L'initiative s'est depuis élargie pour devenir une coalition multi-sectorielle annoncée le 3 juillet à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix : la Coalition pour l'énergie de demain. L'objectif de cette initiative est d'"accélérer le développement des énergies et des technologies qui permettent de relever les défis d'une mobilité durable au sein de l'industrie du transport et de la logistique, par la réduction des émissions, la lutte contre le réchauffement climatique, et la protection de la biodiversité". 11 organisations ont rejoint la coalition qui a vocation à s'élargir : AWS, Groupe Carrefour, Groupe CMA CGM, Cluster Maritime Français, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Engie, Faurecia, Michelin, Schneider Electric, Total et Wärtsilä. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégie Logistique

Approvisionnement, gestion des risques, emploi : quels changements face à la crise ?

Si la crise va fatalement reporter certains projets de transformation dans les mois qui viennent, Sébastien Perdereau, practice manager en charge de l'activité achats et supply chain pour le cabinet Michael Page France, estime qu'une volonté de rattraper le retard pourra faire émerger des opportunités dans le cadre d'une supply chain post-Covid 19 : "Il y aura des sujets de digitalisation, d'achats dans une optique de relocalisation et resourcing, et plus généralement des besoins de reconfiguration des schémas logistiques. La supply chain est sous les feux de la rampe depuis le début de la crise et montre sa valeur. Une telle démonstration devrait convaincre certains dirigeants de débloquer les moyens qui s'imposent pour conduire plus efficacement la supply chain". >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Dans les coulisses de Mango : comment l'enseigne s'organise pour développer l'e-commerce

La majorité des vêtements entrant dans l'entrepôt est envoyée dans ses deux zones de traitement (une pour les vêtements pliés et les accessoires, une autre pour les vêtements sur cintres) via des convoyeurs automatiques, où un système d'intelligence artificielle identifie les produits pour les répartir dans les différentes zones de stockage. L'intervention humaine est réservée aux opérations de contrôle qualité et de rangement des vêtements dans les boites avant expédition, afin d'assurer qu'ils arrivent entre les mains des clientes dans de parfaites conditions. Antonio Pascual, directeur de la supply chain de Mango, admet que l'automatisation permet à l'entreprise de réduire ses coûts. "Mais il s'agit surtout d'offrir un service plus efficace à nos clientes", affirme-t-il. Mango tente également de penser l'avenir de façon plus écologique.(...) LA construction de ce nouveau centre a permis la création d'une lagune de 2,5 hectares, qui permet l'écoulement des eaux de pluie dans le fleuve Tenes et favorise la biodiversité locale. Au total, 40% des cartons reçus dans les locaux sont désormais recyclés, un chiffre que Toni Ruiz espère doubler dans les années à venir.>> Lire l'article complet sur le site de L'Express

Recul de dix ans pour le trafic des ports français

Le ministère de la Transition écologique a compté pour ce premier trimestre 46,919 millions de tonnes de marchandises entrées dans les principaux ports français de métropole, soit une baisse de 2,4 % par rapport au trimestre précédent. Mais ce volume est inférieur de 12,5 % à celui des trois premiers mois de l'année 2019 (53,59 Mt). Les importations sont très majoritaires dans les ports du pays, dont elles représentent 64,8 % du trafic total de marchandises. S'agissant du trafic sortant (25,51 Mt), la chute est plus sévère par rapport à la fin d'année dernière (3,2 %), mais moins si on la compare aux flux exportés de janvier à mars 2019 (28,46 Mt). La baisse est alors de 10,4 %. "Le confinement notamment en Asie et l'arrêt des activités en France ont pesé sur le trafic entrant et sortant des principaux ports de métropole ce trimestre", remarque le ministère.>> Lire l'article complet sur le site de l'antenne


Environnement de travail

Après le Covid-19, Fujitsu se débarrasse de la moitié de ses bureaux

Le groupe japonais Fujitsu a annoncé, ce lundi, qu'il allait profiter de l'épidémie de covid-19 pour complètement repenser la vie de ses salariés et diviser par deux, d'ici trois ans, la surface de ses bureaux dans le pays. 'Les 80.000 employés de Fujitsu Group au Japon vont désormais travailler essentiellement à distance afin d'adopter un style de travail qui leur permette d'utiliser leur temps avec souplesse', a annoncé l'entreprise. Depuis le début de la crise sanitaire, la société spécialisée dans les solutions informatiques et technologiques a encouragé ses employés qui ne sont pas occupés sur des sites de production à travailler chez eux et à réduire leur temps de transport. Si nombre d'entreprises nippones ont repris leur mode de fonctionnement habituel depuis que le pays a mis fin à l'état d'urgence et au confinement volontaire le mois dernier, Fujitsu continue d'encourager le télétravail. La direction a ainsi organisé une forte réduction de l'occupation de ses bureaux actuels et seuls 25 % des employés peuvent y être présents chaque jour. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Le télétravail finalement apprécié par les Français

L'Ademe souligne les effets positifs du télétravail sur l'environnement. La diminution des déplacements en particulier (de 69 %) a eu pour conséquence directe une réduction des émissions de gaz à effet de serre. "En moyenne, il y a un bénéfice de 3 200 tonnes de CO2 par an, soit 1,3 % des émissions de gaz à effet de serre sur une année", affirme Jérémie Almosni. Le télétravail a d'ailleurs eu un effet important sur le rapport des Français aux transports. Visible dans toutes les grandes villes de France, la nette diminution de la pollution de l'air et de la pollution sonore, grâce à une réduction de la circulation, a été saluée. L'expérience du télétravail a précipité un désamour des Français pour les transports en commun, ces derniers privilégiant désormais d'autres solutions. Parmi elles, le vélo est un moyen de transport envisagé par près d'un tiers des travailleurs. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

Des experts alertent sur la transmission du Covid-19 par l'air

Des études, sur SARS-CoV-2 et d'autres virus respiratoires, ont mis en évidence que des particules virales étaient aussi présentes dans des gouttelettes microscopiques (moins de 5 microns de diamètre) dans l'air expiré par une personne infectée ; plus légères, elles peuvent rester en suspension en intérieur, potentiellement des heures, et être inspirées par d'autres gens. Il n'a jamais été prouvé que ces particules de coronavirus étaient viables et pouvaient provoquer des infections; mais les indices s'accumulent. "Nous appelons la communauté médicale et les organismes nationaux et internationaux compétents à reconnaître le potentiel de transmission aérienne du Covid-19", écrivent dans la revue Clinical Infectious Diseases d'Oxford deux scientifiques, Lidia Morawska de l'université de Queensland (Australie) et Donald Milton de l'université du Maryland, dans un article signé par 237 autres experts. >> Lire l'article complet sur le site du Temps


IT

Renault accélère sur l'industrie 4.0 avec Google

Le géant du numérique américain Google va travailler avec Renault afin d'optimiser le fonctionnement de ses chaines de fabrication dans ses 22 usines. Renault va s'appuyer sur les ressources informatiques de Google Cloud pour exploiter les nombreuses données fournies par les capteurs de ses machines et robots, ont expliqué les deux partenaires, qui évoquent un accord de "partenariat" et n'ont donné aucune indication sur d'éventuels aspects financiers. "Une ligne de peinture consomme beaucoup d'énergie en chauffage, ventilation, hygrométrie, avec énormément de paramètres en jeu", a expliqué Eric Marchiol, directeur industrie 4.0 chez Renault. En comparant et en analysant ces données "dans l'ensemble de nos installations" de Renault grâce notamment aux outils d'intelligence artificielle, "nous espérons économiser 10, 20 ou 30 % de la consommation d'énergie", a-t-il indiqué. Les outils de Google Cloud analyseront aussi les données des robots de soudure, des centres d'usinage... Google aidera par ailleurs Renault à former plus de 40 000 salariés à l'exploitation de la donnée industrielle. Renault espère qu'environ 70 % de ses machines seront connectées -et donc capables de remonter automatiquement des données- d'ici la fin 2021, a indiqué Eric Marchiol. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile

Covid-19 et transformation numérique : effet crise ou impact durable ?

Par Philippe Ensarguet, CTO Orange Business Services - "La demande en ressources pour concevoir, produire et opérer sera encore plus forte notamment dans des domaines où nous faisons déjà face à des pénuries, et des passerelles doivent être construites pour favoriser la convergence des compétences, sans barrière géographique, et ainsi permettre à notre économie de réagir et de s'adapter à des cycles de plus en plus courts. Alors que pendant des années, la plupart des entreprises, tout secteur d'activité confondu, ont externalisé leur production jusqu'à en perdre leur ingénierie, ce virage tech et les enjeux de maîtrise en compétence et en savoir-faire n'a jamais fait autant sens qu'en ce moment pour être tout simplement capable de réagir, de s'adapter et de se réinventer. Les métiers technologiques prennent une place encore plus centrale dans l'entreprise car ils ont joué un rôle stratégique dans le maintien de notre économie." >> Lire la tribune sur le site de l'Usine Nouvelle


Fleet management

Véhicules autonomes : enfin une première législation internationale

L'affaire est presque passée sous les radars et pourtant elle est d'importance puisqu'il s'agit d'une première réglementation internationale qui vient d'être adoptée pour surveiller les véhicules dits "intelligents" et assurer la sécurité de tous sur la route et dans ses déplacements. Ainsi, une soixantaine de pays ont franchi une étape importante dans la mobilité avec l'adoption d'un règlement mis en place par les Nations Unies. Celui-ci permettra dans les prochaines années l'introduction sûre de véhicules automatisés dans certains environnements de circulation bien définis et non "à l'arrache" au milieu du flot de circulation tel que nous le connaissons aujourd'hui. Cette nouvelle réglementation a notamment été cosignée par la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Canada et le Japon. La réglementation a essentiellement été créée et rédigée par les autorités allemandes et japonaises en charge de la sécurité routière. Cette nouvelle législation a pour objectif d'harmoniser la circulation et l'utilisation de ces voitures dites "robots" à l'échelle mondiale afin d'offrir plus de sécurité et d'accélérer (si le marché est là) leur déploiement dans certaines conditions. Ces nouvelle règles concernent d'abord les véhicules sans chauffeur, c'est à dire avec des autonomies de niveau 4 et 5 mais aussi les systèmes d'aide à la conduite ou ADAS actuelles.>> Lire l'article complet sur le site de The Automobilist

 
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