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Hôtellerie : des tarifs en nette hausse partout dans le monde, sauf en France !

Publié par Charles Cohen le - mis à jour à
Hôtellerie : des tarifs en nette hausse partout dans le monde, sauf en France !

La dernière étude de HRS observe une baisse des prix dans la moitié des villes françaises pour le deuxième trimestre 2012. Toutefois, en Asie et en Amérique, de nombreuses villes affichent des croissances de leurs tarifs hôteliers à deux chiffres.

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Pour le deuxième trimestre 2012, le prix de la nuitée d'hôtel est en baisse dans la moitié des villes françaises, alors qu'en Asie et en Amérique, de nombreuses villes affichent des croissances à deux chiffres. Tel est l'enseignement principal de l’indicateur
“Hotel Price Radar” réalisé par HRS. Ainsi, en France, la tendance observée au deuxième trimestre 2012 confirme celle du premier trimestre, avec des hausses moins soutenues et des baisses des prix moyens dans la moitié des villes analysées.

Paris (+ 4,3 % à 139 euros) et Nice (+ 0,6 % à 115 euros) confirment leur évolution à la hausse. Ceci s’explique aussi par l’attraction de ces deux villes : ce sont des destinations particulièrement prisées au printemps. De leur côté, Nantes (+ 7,8 % à 88 euros) et Grenoble (+ 3,6 % à 95 euros), en baisse au premier trimestre, affichent un net regain au deuxième trimestre. Enfin, Strasbourg regagne un peu de terrain (+ 0,7 % à 93 euros). Parallèlement, Toulouse (– 2,6 % à 90 euros) et Lille (– 7 % à 97 euros) restent en recul pour le deuxième trimestre consécutif. De même, Marseille (– 5,9 % à 96 euros) chute, après une forte hausse au premier trimestre liée au Forum international de l’eau, qui s’est tenu dans la cité phocéenne. Pour sa part, Bordeaux voit son ascension freinée (– 0,2 % à 100 euros) et Lyon poursuit sur un schéma à la baisse (– 6 % à 105 euros).

Traditionnellement, Vienne, Prague et Londres sont des destinations particulièrement prisées au deuxième trimestre. Cependant, le grand nombre de visiteurs que ces villes accueillent a eu un impact variable sur le prix des hébergements hôteliers : alors qu’il a diminué à Vienne (– 1,3 % à 99 euros), il a augmenté à Prague (+ 4 % à 73 euros) et à Londres (+ 7,2 % à 136 euros), la City profitant par ailleurs de l’effet Jeux olympiques.

C’est à Stockholm (+ 8,8 % à 131,50 euros) et à Helsinki (+ 11,3 % à 127 euros) que les plus fortes augmentations ont été observées, les deux capitales scandinaves ayant bénéficié de l’engouement pour les escapades citadines, de leur développement économique et de la force de leur monnaie. À Varsovie, la hausse des prix a également été marquante (+ 7,1 % à 90 euros), en raison de l’élévation de la demande hôtelière pendant l’Euro 2012. Moscou tient la tête du classement (+ 1,7 % à 151 euros), comme au premier trimestre 2012, juste devant Zurich (– 6,8 % à 150 euros), qui accuse une perte de vitesse, mais se maintient en termes de prix. Au contraire, Prague (+ 4 % à 73 euros) et Budapest (+ 0,1 % à 70 euros) offrent les hébergements les moins coûteux.

Parmi les baisses de tarifs les plus importantes, on peut citer Lisbonne (– 6,4 % à 78 euros) et Rome (– 4,8 % à 109 euros). De même, à Barcelone (– 2,7 % à 113 euros) et à Athènes (– 0,6 % à 80 euros), le prix des hôtels a atteint son niveau le plus faible, mais n’a finalement que légèrement baissé dans un contexte de crise financière persistante. L’Allemagne, pour sa part, est partagée. Au sud du pays, le prix de la nuitée a considérablement augmenté, notamment à Francfort (+ 11,8 % à 102 euros) et à Munich (+ 13,5 % à 109 euros), ville la plus onéreuse sur le territoire allemand. Cependant, au nord, les tarifs ont chuté, en particulier à Dresde (– 4,9 % à 84 euros), à Hanovre (– 4,8 % à 89 euros), à Cologne (– 2 % à 91 euros) et à Düsseldorf (– 1,6 % à 95 euros), Hambourg faisant exception (+ 2,3 % à 101 euros).

Une vraie fracture entre les pays du Nord et de l’Est et ceux du Sud peut donc être mise en avant. L’activité hôtelière des pays du Nord ou de l’Est est restée soutenue grâce à un calendrier sportif (Euro de football en Pologne, Jeux olympiques à Londres) et une activité économique favorable. À l’inverse, les difficultés de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie expliquent en partie les conséquences de la crise de la dette souveraine.

En dehors des frontières européennes, les prix ont augmenté partout sans exception au deuxième trimestre 2012 par rapport à la même période l’année précédente. En effet, une demande croissante en termes de voyages d’affaires et la faiblesse de l’euro ont eu pour conséquence une hausse significative du prix de l’hébergement hôtelier pour bon nombre de destinations.
C’est à Tokyo que HRS a enregistré la plus forte augmentation (+ 49 % à 130 euros) : un an après le désastre de Fukushima, le volume de visiteurs se rétablit. Une hausse de même ampleur a été observée à Séoul (+ 44 % à 146 euros), qui attire un nombre croissant de voyageurs d’affaires étrangers.

Rio de Janeiro a également connu une augmentation significative (+ 37 % à 178 euros), notamment grâce à la croissance économique du pays et à l’amélioration de ses infrastructures en prévision de la Coupe du monde de football de 2014. Ainsi, Rio de Janeiro occupe la deuxième place parmi les villes les plus chères du classement, derrière New York (+ 4,5 % à 178 euros) et devant Sydney (+ 19 % à 170 euros).

Les voyageurs à destination de la Chine ont également dû composer avec la hausse des prix, notamment à Pékin (+ 29 % à 68 euros), qui accueille de plus en plus de salons professionnels, ou encore à Hong Kong (+ 28 % à 140 euros), qui bénéficie de l’essor du tourisme intérieur en Chine. Enfin, les chambres d’hôtel les moins chères se trouvent à Bangkok (+ 14 % à 54 euros), comme au premier trimestre 2012, ou encore à Mexico (+ 11 % à 60 euros).

 
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