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(Re)design to cost : pour un accompagnement réussi

Publié par Emmanuelle Serrano le | Mis à jour le
(Re)design to cost : pour un accompagnement réussi

Démarrer de zéro en design to cost ou retravailler son offre en redesign to cost en se faisant accompagner par un cabinet conseil nécessite, de la part des acheteurs, de jouer un rôle-clé dans la définition du cahier des charges et des obligations de moyens et de résultats correspondantes.

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Les démarches de design to cost (DTC) ou de redesign to cost (RTC) destinées à doper la rentabilité d'un produit (ou d'un service) sans en dégrader la qualité sont sensibles car elles touchent à la profitabilité et à la stratégie de développement des entreprises. Traditionnellement, le service achats pilote le projet et son déploiement dans l'entreprise et chez ses fournisseurs. Le lancement d'un projet de DTC ou de RTC se fait généralement en partenariat avec un cabinet conseil qu'il convient de sourcer dans les règles de l'art. Notons que sur cette famille de prestations intellectuelles, le référencement fermé avec un renouvellement régulier, peu apprécié des consultants, est rarement utilisé par les acheteurs.
Les pratiques les plus courantes - car les plus flexibles - sont le référencement ouvert et le sourcing, avec une sélection de prestataires potentiels adaptés à chaque consultation. " Un projet de redesign to cost nécessite de bien encadrer la relation en amont, en s'adressant à un panel de prestataires restreint, auxquels il convient de faire signer au préalable un engagement de confidentialité, rappelle Olivier Wajnsztok, directeur associé du cabinet AgileBuyer. Inutile et suicidaire de travailler sur le RTC d'une vis sans fin d'extrudeuse pour la plasturgie afin de la retrouver quelques mois plus tard sur le salon de référence de la profession sur le stand d'un concurrent. "

Bien définir le périmètre de la mission

" Il arrive que des acheteurs se limitent à un appel d'offres portant sur une étude amont au projet de DTC ou de RTC et laissent ensuite aux opérationnels et aux fournisseurs le soin de le déployer, explique Rémi Janelle, du cabinet Auralor. Je déconseille cette option, car fixer des objectifs de réduction des coûts aux principaux intéressés sans leur donner les clés opérationnelles pour y parvenir est contre-productif et frustrant. "
Tout dépend donc de ce que souhaite l'entreprise. Veut-elle fédérer ses équipes autour du projet de DTC ou de RTC ? Procéder à une analyse de la valeur grâce à du brainstorming ? Agir en profondeur sur sa chaîne de valeur (directions métiers et fournisseurs) ? Lors d'une mission d'animation d'équipes, une méthodologie appropriée et des séances de travail sur l'analyse de la valeur permettent généralement de produire des idées. Dans ce cas, des informations contextuelles suffiront au prestataire. S'il faut instruire des scénarios, libérer des contraintes en identifiant des leviers d'amélioration et vérifier la faisabilité des solutions avant de les déployer aux achats, il faudra transmettre au cabinet conseil plus de données pour chiffrer les gains achats réalisables.

 
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