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[Tribune] Cloud hybride, cinq mythes à connaître et démasquer

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3. Le cloud public est plus économique

Si l'on tient compte des problématiques de gouvernance, de risques et de conformité, le cloud hybride affiche en fait un coût total de possession moins élevé. Lorsque des données ou des charges de travail migrent vers le cloud public, il est facile d'outrepasser les réglementations locales ou internationales applicables à la protection des données. Les lois et les exigences locales varient d'un marché à l'autre, et certaines sont si complexes que les entreprises préfèrent tout simplement éviter les clouds publics. C'est pourquoi un cloud privé est recommandé pour certaines charges de travail plus sensibles. En Allemagne par exemple, les règles concernant la façon dont les données sont stockées et traitées sont particulièrement strictes. La solution réside dans la manière de panacher cloud public et cloud privé, en offrant à chaque charge de travail les avantages de l'un ou de l'autre, en fonction de ses exigences.

4. Sur le cloud, le contrôle de données vous échappe

Alors que certains fournisseurs de services cloud particulièrement retors peuvent rendre difficile l'extraction ou la migration des données, un environnement de cloud hybride bien orchestré vous permettra de garder la main. Un cloud hybride bien administré fournira rapidement les ressources publiques et privées requises, assurant aux services informatiques un haut niveau de maîtrise et de visibilité, ainsi que l'accès en libre-service et "sur demande" dont sont friands les développeurs et les utilisateurs d'applications.

5. Il est difficile de savoir quelles applications conviennent au cloud

Les entreprises sont souvent freinées par les interdépendances qui existent au sein d'une infrastructure IT complexe, ainsi que par la méconnaissance de leurs actifs informatiques et de leurs relations avec les applications métier. Avec une simple feuille de calcul et sans méthodologie rigoureuse, il est pratiquement impossible de savoir de façon précise si une application est ou non adaptée au cloud, et encore moins d'en connaître le positionnement dans une architecture de cloud. Les experts qui utilisent des plateformes automatisées pour collecter et analyser des données peuvent vous fournir une vue complète du portefeuille d'applications dont vous disposez et déterminer si vous devez migrer, consolider, moderniser ou oublier purement et simplement une application.

Si la définition du cloud hybride reste encore floue, ses bénéfices indéniables en matière d'agilité et de réduction des coûts en font aujourd'hui le modèle incontournable de demain. Les entreprises qui préparent ou commencent leur transformation digitale ont donc tout intérêt à anticiper une future adoption et choisir dès maintenant des technologies qui permettront une intégration des mondes public et privé, c'est-à-dire des infrastructures convergées et des solutions logicielles éprouvées.

Par Sébastien Verger, CTO chez EMC France


 
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Sébastien Verger, EMC France

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