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Les PME/PMI encore timides sur la dématérialisation des règlements et des factures

Publié par Marie-Amélie Fenoll le

Les PME/PMI avancent encore trop doucement sur le terrain de la dématérialisation des processus de règlements d'achats et de facturation. Quel est le bilan actuel? Constat.

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Les PME/PMI adoptent pas à pas la dématérialisation dans leurs processus d’achats, de ventes et de facturation mais ne semblent pas encore totalement convaincues de son efficacité. Tel est le bilan dressé par l’étude de l’Apeca (Association des professionnels européens de la carte d’achat et de la transaction dématérialisée) auprès de 430 PME/PMI.

Aujourd’hui, les mentalités évoluent au sein de ces petites entreprises, mais pas assez au goût de Georges Fischer, le président de l’Apeca. «Les PME doivent modifier leurs comportements», plaide-t-il. Si les PME/PMI utilisent régulièrement Internet, elles ne semblent pas encore totalement conquises pour la gestion de leurs actes d’achats et de ventes. Ainsi, pour passer des commandes de fournitures, la majorité de ces sociétés utilisent encore les moyens traditionnels (fax ou téléphone). Concernant le règlement de leurs achats, 70,2% d’entre elles favorisent le chèque comme moyen de paiement, loin devant le virement (40,2%).

Concernant la dématérialisation des factures, là encore, les PME/PMI se montrent peu enclines à accélérer le mouvement. En 2009, 21% des PME interrogées déclarent dématérialiser leurs factures selon l’étude de l’Apeca. D’une part, 47,4% des PME/PMI disent ne pas disposer d’un équipement suffisant pour dématérialiser leurs factures. D’autre part, 50,2% des PME interrogées n’y voient pas d’intérêt pour leurs clients. En outre, le modèle économique de rationalisation des coûts qui leur est proposé est encore trop éloigné de leurs habitudes. Ainsi, pour 44% des PME, la dématérialisation des factures ne permet pas à l’entreprise de réduire les coûts de traitement. «L’équilibre économique est trop incertain si le volume des factures est inférieur à une dizaine de milliers par an», témoigne Olivier Arnaud, directeur général délégué de Deskom, spécialisé dans la facture électronique. Un autre frein à cette dématérialisation s’explique par l’obligation d’un mandat de facturation écrite pour la contractualisation. Tous reconnaissent néanmoins que ce choix conduit à davantage de simplicité.
 

Forte de cette étude et de ces constats, l’Apeca souhaite adresser une lettre ouverte aux autorités afin qu’elles prennent davantage en compte les problèmes auxquels sont confrontés les PME/PMI dans cette démarche de dématérialisation de leurs processus d’achats et de ventes.

 

 
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