"L'acheteur d'aujourd'hui est un business developper"

4 - Risques liés à la négociation : négociation externe "distributive" (guerre des prix) ou "intégrative" (approche gagnant-gagnant), dimension interculturelle : la négociation sera différente avec un brésilien et un chinois par exemple, " ce risque est encore minoré dans les entreprises alors qu'il est fondamental", souligne t'il.

Négociation interne : le service achat doit davantage communiquer pour expliquer par exemple le choix de tel ou tel fournisseur, ceci afin d'éviter une guerre des services.

5 - Risques liés à la contractualisation : Risques juridiques ou de propriété intellectuelle, couvertures financières, risque RSE (les engagements sont-ils respectés ?)

Des pistes pour apprendre à gérer ces risques

Damien Forterre le souligne : "Le profil de l'acheteur international recherché aujourd'hui est de plus en plus complet car il doit gérer une multitude de risques". Profil plus complet pour une fonction qui devient stratégique à l'international car elle contribue à la fois à réduire et coûts et créer de la valeur. " L'acheteur d'aujourd'hui est un business developper", appui t'il.

Selon lui, il faut que les parties prenantes communiquent davantage et, pour cela, se rapprochent des directions de la communication, "il en va de la pérennité des entreprises", insiste t'il.

Parallèlement, la réalisation de veilles concurrentielle, stratégique et technologique doivent faire partie du quotidien des organisations.

Enfin, des formations spécifiques et notamment celle proposée par Novancia de "Business Developpment" peuvent proposer des clés pour améliorer à la fois la relation avec leurs fournisseurs et la relation avec les différents services internes.