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Société TIB : un carrossier constructeur engagé dans l'économie circulaire

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Société TIB : un carrossier constructeur engagé dans l'économie circulaire

Exit les produits jetables, place aux produits durables ! En faisant d'une telle formule marketing un engagement au quotidien, la PME française TIB, titulaire de l'UGAP et expert en construction d'ambulances conçues pour durer jusqu'à 30 ans -, s'impose comme un acteur clé de l'économie circulaire.

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" C'est grâce à notre engagement en faveur de l'économie circulaire que nos clients d'aujourd'hui seront aussi ceux de demain ". Ce pronostic revendiqué avec poigne par Philippe Sandrin, p-dg de la société TIB, carrossier constructeur titulaire de l'UGAP depuis 2008, en dit long sur l'ADN de cette PME française basée à Brezolles (28), 100 % tourné vers la durabilité des produits.

Car en effet, avec ses solutions pour les SDIS et les collectivités conçues pour durer jusqu'à 25 / 30 ans, ce fabricant d'ambulances et véhicules d'intervention- distingué du prix 2020 de l'innovation produit responsable par le magazine Usine Nouvelle - a de quoi s'imposer dans le débat actuel sur les enjeux de circularité et d'optimisation des ressources. " En effet, si notre expertise réside dans la fabrication de A à Z de cellules sanitaires pour ambulances - à l'instar de tous les engins rouges de la BSPP, Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris -, nous nous distinguons surtout par notre capacité à réparer et rénover de tels produits et ainsi tripler leur durée de vie ! ", illustre Philippe Sandrin.

Matériaux nobles

Le secret d'un tel savoir-faire ? Faire la part belle aux impératifs d'éco-conception " en utilisant des matériaux nobles, comme le compact et l'aluminium, qui ont une durée de vie infinie par rapport à l'aggloméré, certes moins cher mais d'une qualité moindre ", détaille le dirigeant de cette société de 115 personnes qui a fait le choix d'internaliser toutes les compétences métiers plutôt que de recourir à la sous-traitance. Un atout colossal ! Et pour cause : " c'est justement parce que nous avons conservé la maîtrise totale de notre expertise de constructeur que nous sommes en mesure de remettre pleinement à neuf nos cellules sanitaires, après cinq à dix ans d'utilisation, qui est leur durée de vie moyenne ", détaille Philippe Sandrin. Et de rappeler qu'un tel exercice de restauration peut être réitéré jusqu'à trois fois par cellule, " celle-ci bénéficiant à chaque fois d'une garantie de cinq ans ".

De quoi largement rassurer et, donc, surtout fidéliser le client public, et ce, sur quelques décennies ! " Une opération de rénovation minutieuse qui prend autant de temps que la construction d'une ambulance neuve ", tient à rappeler Philippe Sandrin, " sauf que dans le premier cas, il faut prévoir seulement 38 % d'achat de matériel - puisque nous récupérons tout ce qui est récupérable, poignées, charnières, etc. avant homologation, contre 65 % dans le second cas ". Un process plus écologique donc, et aussi générateur d'emplois TIB investissant donc alors dans la main d'oeuvre pour réparer et rénover les équipements. Et ce, via la création de nouveaux postes dédiés au transfert de cellules, activité qui représente 15 à 20 % du business de la PME, part en constante augmentation.

Critères de développement durable

Un savoir-faire que la PME française est bien décidée à faire valoir auprès des acteurs publics en France. Or, c'est bien là que le bât blesse ! " Pour une PME comme la nôtre, valoriser dans les appels d'offres publics un positionnement qui n'est pas celui du prix donc, mais de la durabilité produits, relève plus que jamais de la gageure ", déplore l'intéressé qui plaide pour un changement culturel dans les pratiques d'achat public " afin que les critères de développement durable aient vraiment toute leur place dans les cahiers des charges ".

Et pour permettre une telle mutation, Philippe Sandrin n'hésite pas à prendre l'exemple de l'UGAP " qui figure parmi les bons élèves en France en la matière ", selon ce dernier, " et ce, en consacrant au volet développement durable une cotation significative dans les consultations, représentant jusqu'à 12 % de la note finale ". Aussi, pour le dirigeant de TIB qui réalise 35 % de son chiffre d'affaires (de 15 millions d'euros) via l'UGAP, en hausse de cinq points par an, " celle-ci doit plus que jamais montrer la voie aux collectivités en matière d'achat durable ". Comment ? " En leur faisant partager ses bonnes pratiques dans ce domaine et surtout en leur offrant la possibilité de miser sur son expertise au service d'une commande publique plus responsable ".

Le coût de possession, plutôt que le prix

A la clé, l'enjeu est de taille : en finir avec les pratiques court termistes excluant les candidats aux offres peut être plus chères à l'achat - car relevant de l'économie circulaire -, " mais avec un coût de possession à la clé bien plus intéressant sur le long terme ", développe l'intéressé " pour qui l'engagement de l'UGAP en la matière a ainsi contribué à sécuriser le business de notre PME surfant précisément sur un tel créneau ". De quoi démontrer, selon ce dernier, une évidence, et pas des moindres : les appels d'offres réussis constituent " autant un pilier clé du développement économique local que de la transition écologique ".

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