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Motorisations : faut-il passer à l'essence ?

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Motorisations : faut-il passer à l'essence ?

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Raisonner par usages

Pourtant, l'essence n'est pas toujours une alternative crédible. "Le principal critère de choix, c'est l'économie qu'on réalise en condition de roulage affirme Jean-Jacques Buire, expert flotte automobile chez Cosma Experts. A partir de 20 000 km par an environ, le diesel s'impose car il consomme moins et le prix du carburant est moins élevé même si l'écart s'est resserré." En milieu urbain, les véhicules essence équipés de système Stop & Start prennent l'ascendant sur des diesel qui s'encrassent car ils n'ont pas été conçus pour des redémarrages fréquents. "Pour des utilisations en circuit fermé ou pour des tournées sur des périmètres définis, nous enregistrons des demandes d'études pour des motorisations essence même si les prises de décision sont encore rares", souligne Barbara Gay. Le choix est d'autant plus difficile que les alternatives sont nombreuses pour ce type d'utilisation.

"En ce qui concerne les autres énergies, nous assistons à une montée en puissance de l'hybride et surtout de l'électrique", ajoute-t-elle. Orange fait partie des entreprises qui ont commencé à renoncer au 100 % diesel en panachant leur flotte entre plusieurs énergies. "Nous sommes persuadés que le véhicule de demain ne sera plus attribué mais choisi en fonction d'un usage, affirme Patrick Martinoli, directeur de la flotte. Nous devons donc avoir une variété de véhicules répondant à ces usages." Pour des trajets intra-muros et à moins de 20 km autour de Paris, les collaborateurs d'Orange circulent dans des véhicules électriques mis à disposition en autopartage. Au-delà, pour des kilométrages inférieurs à 15 000 km par an, l'essence s'impose. Ce sont des profils de roulage plutôt urbains dans lesquels ces moteurs sont à l'aise, contrairement aux diesel dont les filtres à Nox (oxydes d'azote) sont parfois mis à rude épreuve. Par conséquent, Orange attribue ce type de véhicules aux conducteurs parcourant plus de 20 000 km par an. "Entre 15 000 km et 20 000 km par an, il y a une discussion", reconnaît Patrick Martinoli qui se fonde sur les relevés des deux ou trois années antérieures. "Il faut considérer la consommation et l'entretien or le coût de maintenance, plus faible sur les véhicules essence, équilibre des consommations supérieures", analyse-t-il. Chez ALD Automotive, les motorisations essence sont proposée aux clients aux cas par cas, en s'appuyant sur une comparaison des TCO. "Si les kilométrages sont faibles, c'est parfois plus intéressant d'autant que le loyer correspondant à l'entretien est 5 à 10 % moins élevé", avance Guillaume Maureau.

 
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Jean-Philippe Arrouet

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