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Des gains et des risques

Quant au coût de cette transition, il peut être contenu lorsque la transition a été bien réfléchie. "L'autopartage rationalise le parc en ciblant des véhicules qui roulent peu. On peut ainsi passer 10 et 20 % du parc en autopartage", observe Gérard de Chalonge. Autre valorisation associée à l'autopartage : proposer desvéhicules de pool aux collaborateurs pour des trajets privés, le soir ou le week-end. Ce qui optimise leur utilisation tout en générant un revenu pour l'entreprise. Dernière possibilité : rendre les véhicules de pool disponibles à la locationpour les particuliers. C'est ce que propose Drivy aux entreprises qui acceptent d'équiper leurs véhicules d'un boîtier de géolocalisation.

"L'abonnement mensuel est de 20 euros par véhicule comprenant l'installation et l'accès à la plateforme, détaille Samuel Vals, directeur général de Kuantic, fournisseur de l'équipement. L'offre peut générer jusqu'à 600 euros de revenus par mois dans le cas d'un véhicule qui serait loué en permanence." Dernière tendance : choisir des solutions de mobilité parmi celles destinées au grand public. Une approche pragmatique qui permet de tester, mais avec un inconvénient : l'impossibilité de faire remonter les donnéeset la facturation, donc de suivre le TCO.

Tel est le cas avec les services de Free2Move. Le tarif est compétitif (32 centimes par minutes avec un abonnement mensuel à 9,90 €), mais les factures ne peuvent pas être rattachées à un compte société. "Il faut que le collaborateur utilise son compte personnel et se fasse rembourser les frais", indique Christophe Château, responsable de la communication de l'opérateur qui travaille sur cette intégration pour les clients business. Pour l'instant, les prestataires BtoC, conservent une longueur d'avance en jouant leur rôle d'agrégateur de solutions, à l'image d'ALD Automotive avec son offre ALD Switch.

Le collaborateur qui choisit une voiture électrique peut profiter d'une thermique jusqu'à soixante jours par an. Une carte Total Multi-énergies est à sa disposition pour faire le plein d'essence ou recharger les batteries sur 15 000 bornes en France. "Cette offre permet de lever les dernières barrières et d'envisager le véhicule électrique comme un véhicule de fonction", souligne Guillaume Maureau, directeur général adjoint. Une opportunité de faire un test avant d'ouvrir sa car policy à d'autres formes de mobilité.

 
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Jean-Philippe Arrouet

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