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Comment réduire le TCO de sa flotte avec la LLD ?

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Des marges de négociation assez faibles

Pour des commandes importantes, il devient possible d'adapter le panel d'options, en s'exonérant des "définitions" proposées au grand public. Ou, pour des utilitaires, d'inclure des demandes bien spécifiques, comme des carrosseries spéciales, pour la réalisation desquelles chaque constructeur dispose de sous-traitants spécialisés. Par exemple, Credipar peut proposer, via Peugeot Utility, des VU équipés de toutes sortes de bennes, isothermes, rallongés, surélevés, tout-chemin. L'inconvénient ? Ces différents acteurs, adossés à un constructeur, ne peuvent évidemment proposer que des véhicules de la marque. C'est une souplesse en moins si la flotte couvre des besoins très différents et que l'on souhaite acquérir le meilleur produit de chaque catégorie, du fourgon jusqu'à la voiture de fonction incluant une dimension de prestige.

Les banques, elles aussi, ont affiné leurs offres de LLD adaptées aux flottes de toutes les tailles. C'est le cas de la Société générale, avec ALD, très spécialisée dans la gestion de flottes. Enfin, les loueurs traditionnels sont également présents sur ce marché. On y retrouve notamment Avis, socle de GE Fleet, qui constitue la tête de pont en Europe du leader mondial de la spécialité, General Electric, Arval ou Hertz Lease, partie prenante d'ALD.

Du côté des coûts, la catégorie de véhicule et le volume de commande peuvent-ils avoir un impact sur la marge de négociation ? « Il peut y avoir des disparités importantes d'un loueur à l'autre, parce que nous sommes dans une activité de service. Il peut aussi exister des différences de coût suivant le type de voiture ou le niveau de service, mais en termes de négociation pure, les marges des loueurs sont assez faibles », précise Patricia Caulfuty.

Dans un souci d'optimisation des coûts, les fleet managers ont tout intérêt à observer le marché des voitures les plus demandées. pour s'en éloigner délibérément. Ainsi, un loueur sera plus enclin à négocier pour des modèles moins plébiscités mais tout aussi efficients que des "best-sellers", qu'il ne le sera pour des véhicules très prisés. Chez Arval, la petite VW up ! (version 60 ch. essence, 5 portes, finition de base) est proposée à 241 ? HT par mois, contre 214 ? HT pour une Skoda Citigo. C'est-à-dire, sous un style à peine différent, un véhicule équivalent. Sur une base de 48 loyers, l'économie générée sera de 1 296 ?, soit un gain de 8,9 %, hors négociation. Si ces indications portent sur un seul véhicule, elles donnent cependant une idée des gains qu'il est possible d'obtenir à l'échelle d'une flotte.

Quels services pour optimiser le TCO ?

Soucieux d'élargir et de compléter leur offre, de nombreux prestataires de LLD proposent d'aider les entreprises à optimiser le TCO de leur flotte. Les stages de formation à l'éco-conduite, par exemple, font partie de ces services additionnels. Si les accidents évités ne peuvent, par nature, être comptabilisés, plusieurs études montrent que le comportement au volant a un impact direct sur la consommation des véhicules, dans une proportion de 15 à 20 %, voire plus dans les cas extrêmes. Chez DIAC, les stages de ce type (qui sont éligibles au ­budget formation et au Dif) sont organisés en partenariat avec l'École de conduite française (ECF). Un service comparable est proposé par ALD, qui a choisi les moniteurs de Beltoise Évolution. Cette structure propose des stages baptisés ''conduire juste'', sur une journée (415 ? HT) ou deux journées (765 ? HT). Bien entendu, il est possible d'avoir recours à ces stages indépendamment de son loueur.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l'article suivant : Calculer la valeur résiduelle d'un véhicule.


 
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Robert Puyal

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