Start-up africaines : 4 pépites du numérique
Africab l'Uber d'Abidjan
Détentrice d'une flotte de 90 véhicules, la start-up ivoirienne Africab, fondée en 2015 et basée à Abidjan, emploie des chauffeurs qui réalisent quotidiennement 300 courses dans la capitale. Avec plus de 12 000 taxis déjà en circulation, Abidjan avait encore une place pour ce service de VTC dédié à la classe moyenne émergente. Confortables et climatisés, les véhicules d'Africab se réservent via l'application sur Android ou iOS à l'instar d'un Uber. Les tarifs sont affichés à l'avance et indiqués en francs CFA.
L'idée a émergé du cerveau de Vangsy Coma, un congolais d'une trentaine d'années ayant fait ses études à Paris et aux États-Unis. Africab veut devenir la référence pour les entreprises, qui représentent 40 % de sa clientèle actuelle. La compagnie de VTC proposera à terme un service sur mesure de conciergerie et de livraison. Entre avril et septembre 2016, Africab a triplé son CA. La société a enregistré 90 000 courses effectuées pour 60 véhicules en circulation. Pour financer son équipement, Africab a reçu des investissements de l'ordre d'1,5 million d'euros dont 1,2 million d'euros par emprunt bancaire.
=> Les chauffeurs souhaitant amortir leurs revenus sur le long terme peuvent acquérir leur véhicule.
=> Chaque chauffeur d'Africab est salarié et doit repasser son permis.
=> Africab a ajouté dix véhicules haut de gamme à sa flotte en rachetant Drive, un acteur historique du VTC en Côte d'Ivoire.
