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L'ObsAR prend acte que la période de sensibilisation doit céder la place à l'élaboration et à la mise à disposition de méthodes et d'outils, afin de prouver la pertinence économique des politiques et pratiques d'achats responsables et d'accompagner les acheteurs dans leurs démarches.

Dans le secteur public, après la concertation menée durant l'été 2014, le nouveau Plan national d'action pour les achats publics durables (PNAAPD) a été officiellement validé en mars dernier. Objectif: "S'attaquer de façon pragmatique, et sur la durée, aux obstacles qui ralentissent la montée en puissance de l'achat public durable: convaincre les décideurs, accompagner les acheteurs, dialoguer avec les autres acteurs essentiels que sont les entreprises et leurs organisations représentatives, montrer, démontrer, valoriser, évaluer". Ce plan d'action ambitieux devrait être mis en oeuvre d'ici à 2020.

Une vraie démarche d'investigation

Papier recyclé, fournitures "vertes", regroupement de services: concernant les facilities, la mise en place d'une politique de développement durable nécessite d'abord un examen de l'ensemble des achats. Complexe et incontournable, le sourcing permettra, à cet effet, de différencier les offres réellement "vertes" de celles qui en ont seulement l'apparence. Un procédé efficace consiste à vérifier, dans la fiche technique des produits, l'existence d'une véritable gamme dédiée et la part de chiffre d'affaires que celle-ci représente.

Les fabricants communiquent volontiers sur leurs démarches environnementales et ne se font pas prier pour les mettre en avant dans leurs différents supports de communication. C'est le cas de Bic (16 produits labellisés NF Environnement), qui dispose d'une rubrique spécifique sur son site internet.

Mais mener une politique d'achat responsable dépasse évidemment le simple choix des fournitures. Il est indispensable de collecter des informations sur les méthodes de production (implantation des usines, empreinte carbone, etc.) et sur le respect des conditions de conception.

D'autres pistes peuvent être explorées, afin de faire passer les services généraux à l'heure du développement durable. Il peut être pertinent de s'intéresser au recyclage des produits utilisés. En France, une filière "réemploi et réutilisation" a ainsi été créée pour le mobilier de bureau. Deux ans après la signature de ses premiers partenariats avec des entreprises de l'Économie sociale et solidaire (ESS), son développement et sa promotion ont été confiés à Valdelia, un éco-organisme à but non lucratif agréé par le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Le premier bilan est positif, puisque les dons de meubles usagés confiés en 2014 par les professionnels à la centaine de partenaires de Valdelia sont en forte croissance, et que le niveau de réemploi de ces déchets est élevé.

En faisant appel à un tel organisme, l'acheteur offre au mobilier professionnel une seconde vie, se débarrasse des meubles usagés et répond à des enjeux de RSE en contribuant à une action sociale et environnementale.

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Véronique Méot

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