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Un mobilier adapté

"Tous les accessoires ergonomiques ne vont pas forcément atténuer les douleurs ressenties par les collaborateurs" Jean-Charles Dodeman, gérant chez Action Ergo

Avant d'investir dans une salle de repos ou de yoga, il suffit parfois de vérifier que le mobilier en place est adapté aux employés pour réduire les risques de développer un trouble musculo-squelettique (TMS). Le bureau électrique assis-debout devient ainsi très prisé. Il offre la possibilité d'alterner les positions selon l'activité à l'instant T, se montrant particulièrement utile, pour les personnes souffrant d'un mal de dos notamment. Plus globalement, "le fait de pouvoir abaisser ou monter son plan de travail, jusqu'à la position debout, libère les mouvements et évite la fatigue prématurée", souligne Soizick Berthelot. Relativement récents, ces modèles apparaissent assez coûteux, surtout s'ils sont pourvus d'une motorisation embarquée ou d'un design sophistiqué. Comptez en moyenne 500 euros pièce. Ils se prêtent tout particulièrement à une organisation nomade. Dans tous les cas, disposer d'un bureau ajusté à sa taille peut constituer le moyen efficace de limiter les douleurs lombaires, souvent ressenties par les collaborateurs ultra-sédentarisés. "Les plans de travail standards se situant à 74 centimètres de hauteur conviennent à un public se prévalant d'une taille proche d'1m75. Au-dessus ou en dessous de cette taille, les individus vont ressentir une gêne qu'ils vont vouloir compenser en surélevant leur écran ou en ayant recours à un repose pieds", avertit Jean-Charles Dodeman, gérant chez Action Ergo. Si régler son bureau à bonne hauteur est ainsi souhaitable, le siège est un autre élément à ne pas négliger. La plupart des références existantes se prétendent ergonomiques. C'est devenu un argument marketing dont usent et abusent les fabricants, d'après Sandra Bescou. "Un produit ne peut être ergonomique pour toutes les situations données, mais seulement pour l'usage pour lequel il a été créé. D'où la nécessité de le faire tester par ses futurs utilisateurs afin de vérifier s'il répond pleinement aux besoins identifiés". Les pièces les plus récentes vont jusqu'à épouser la ligne du dos quels que soient ses mouvements. Pour ne pas trop alourdir la facture, la préférence doit aller vers une gamme équipée de roulettes et réglable en hauteur. "Les accoudoirs me semblent indispensables car ils permettent de reposer les bras et de limiter les tensions ressenties dans les épaules", ajoute Soizick Berthelot. À ce titre, sachez qu'il existe des modèles 4D, rendant possible le réglage de la hauteur, de la profondeur, de la largeur et de l'orientation de chaque accoudoir. Dans tous les cas, si l'acquisition porte sur des équipements de bureau sophistiqués, il faudra prévoir d'organiser des mini-séances de formation/ sensibilisation auprès des collaborateurs afin d'optimiser leur prise en main. Dans le cas contraire, leur recours risque de n'être que partiel voire contraire à leur usage. Ces séances peuvent être organisées de concert avec les services de la médecine du travail et des partenaires sociaux. Elles peuvent servir à rappeler les postures à adopter au travail pour diminuer les risques de TMS ou de douleurs lombaires. D'ailleurs, pour inciter aux déplacements fréquents des collaborateurs au sein des locaux, il n'est plus rare que des entreprises déploient des pop-up, apparaissant régulièrement depuis les écrans des PC et invitant à la pause. Dans cette même optique, les imprimantes se voient aussi regroupées dans des salles dédiées. "Cette solution a aussi le mérite d'être écologique puisqu'elle contribue à diminuer le volume total des impressions", rappelle Soizick Berthelot. La qualité de vie au travail peut amener à repenser l'organisation et le matériel en place. Il existe pléthores d'accessoires réputés ergonomiques et censés parfaire le confort des salariés à leur poste de travail.

Lire la suite en page 3: À chacun son accessoire ergonomique ?
 
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Fanny Perrin D'Arloz

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