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La fraude touche près d'une entreprise française sur deux

Publié par Charles Cohen le - mis à jour à
La fraude touche près d'une entreprise française sur deux

En France, 46 % des entreprises ont été victimes d'une fraude au cours des 12 derniers mois (cybercriminalité, corruption, détournement, fraude comptable, etc.), selon une étude PWC. La fraude la plus constatée ? Le détournement d'actifs.

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 En France, 46 % des entreprises ont été victimes d’une fraude au cours des 12 derniers mois (cybercriminalité, corruption, détournement, fraude comptable, etc.), soit 17 points de plus qu’en 2009. Tel est le résultat d’une étude réalisée par PWC, spécialiste de l'audit, du conseil, juridique et fiscal. Dans le monde, ce chiffre atteint 34 %.

En reportant un niveau de fraude élevé, la France rejoint le peloton des pays leaders en matière de détection que sont la Grande-Bretagne, l’Australie et les États-Unis. Dans ces pays, les fraudes reportées sont toutes en augmentation.

La première fraude reportée par les entreprises ? Le détournement d’actifs, qui se maintient au-delà du seuil des 70 %, suivi de la fraude comptable, qui connaît une baisse notable (24 % contre 38 % en 2010). La cybercriminalité est le type de fraude qui affiche la plus forte progression en 2011 : 23 % des entreprises déclarent en avoir été victimes.

Au-delà des lourdes pertes financières induites par les fraudes (une entreprise sur dix déclare des pertes supérieures à 5 millions de dollars), les dommages collatéraux sont également notables avec, en tête, le moral des salariés.

Le portrait type du fraudeur ? Un homme entre 30 et 40 ans, niveau master, trois à cinq ans d’ancienneté dans l’entreprise. Les cadres sont les principaux fraudeurs au niveau mondial (41 %), suivis de très près par les employés (39 % dans le monde). En France comme en Europe de l’Ouest, le profil du fraudeur est plus senior, en âge et en ancienneté.

Selon une autre étude réalisée par Iron Mountain, spécialiste de la gestion des informations, 20 % des entreprises en Europe considèrent effectivement que le risque d’un vol par leurs propres employés est la menace la plus sérieuse en termes de sécurité de leurs informations. Elles considèrent que ce risque est encore plus important qu’une panne informatique, que la cybercriminalité ou qu’une catastrophe naturelle.

 
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