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Des économies dans les contrats d'assurance

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La prime d'assurance, souvent considérée comme une fatalité, est une composante importante du coût total de détention d'un parc de véhicules. Il est pourtant possible d'agir sur ce poste.

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Représentant entre 10 et 15 % du budget d'une flotte d'entreprise, l'assurance est le deuxième poste de dépenses après le carburant (25 %), selon l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) . En outre, la voiture professionnelle, qui roule davantage qu'un véhicule personnel, se trouve statistiquement plus exposée aux risques d'accidents. Des sinistres qui, directement ou indirectement, sont évalués à 58 % du poste assurance, que ce soit du fait de leur nombre, de leur gestion administrative, ou de la perte d'exploitation induite par l'immobilisation des véhicules. « Fréquemment associée à des contraintes techniques ou administratives fastidieuses, l'étude du poids de l'assurance dans le coût de détention total du parc auto est encore trop souvent négligée par les responsables, regrette Philippe Brendel, directeur de l'OVE. Il s'agit pourtant d'un poste sur lequel tout gestionnaire de flotte de véhicules peut être proactif . »

Etudier les différents leviers

La première démarche consiste à faire jouer régulièrement la concurrence en renégociant son contrat (tous les trois ans environ, à condition que la sinistralité de l'entreprise ne se soit pas envolée durant ce laps de temps). Cela étant, il est aussi possible d'agir sur le type du contrat ou la couverture du risque pour abaisser le montant de la prime. Au-delà de cinq véhicules, le contrat flotte (contrat unique couvrant tous les véhicules de l'entreprise avec, à la clé, l'abandon du système de bonus / malus) peut permettre de générer des économies d'échelle. Des prestations classiques (responsabilité civile, défense / recours, etc.) aux garanties spécifiques (protection du conducteur en cas d'accident responsable ou sans tiers, assurance du matériel professionnel), la couverture des risques doit aussi être en adéquation avec les besoins de l'entreprise. Et ce, qu'il s'agisse de contrats classiques bonus / malus véhicule par véhicule ou d'un contrat flotte. Autre paramètre à étudier: la taille du parc de l'entre prise. Selon l'OVE, pour un parc de moins de 50 véhicules, il convient de prendre le maximum de garanties (tous risques) pour transférer le risque chez l'assureur.

@ FOTOLIA / LD

Entre 50 et 200 véhicules, une large couverture des risques est encore conseillée; toutefois, certaines garanties (comme le bris de glace ou la protection du vol d'accessoires par exemple) peuvent être exclues. Autre solution: négocier une augmentation du montant de certaines franchises pour diminuer le montant de la prime annuelle. Au-delà de 200 véhicules, il est indispensable de faire une étude précise de la sinistralité de l'entreprise pour déterminer précisément les besoins de couverture de la flotte. Le système de l' auto-assurance (les véhicules sont garantis au tiers et l'entreprise endosse tous les autres risques et les frais inhérents aux sinistres) peut alors être économiquement rentable.

 
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Guillaume Geneste

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