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Cycle de vie et économie circulaire : enjeux de performance RSE

Publié par Camille George le - mis à jour à
Cycle de vie et économie circulaire : enjeux de performance RSE
© Roman Milert - Fotolia

Pour que la RSE soit vecteur de performance, il faut s'assurer de l'efficacité et de la pérennité des process mis en place. Les approches TCO et surtout cycle de vie des produits ne sont pas encore systématisées dans les entreprises,mais certains groupes s'y intéressent à l'image de Danone.

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Pour mesurer la valeur apportée par les actions RSE il est nécessaire d'avoir a minima une approche sur le coût global et mieux encore sur le cycle de vie dans son ensemble. L'objectif pour l'industrie aujourd'hui n'est donc plus de raisonner en chaîne de valeur mais en cycles de valeur afin que les différentes filières se répondent, se nourrissent, les déchets de l'un devenant les intrants de l'autre, etc. Bref, en dessinant un nouveau schéma basé sur l'économie circulaire.

Bien entendu, cette démarche nécessite des changements en profondeur dans les modes de fonctionnement et se fera sur le long terme. À l'image du groupe Danone qui a décidé de raisonner en cycle et de remonter la totalité des cycles carbone, eau et plastique. Le groupe s'est fixé des objectifs ambitieux tels que ne plus enfouir aucun déchet industriel d'ici à 2020, être neutre en émission de carbone à horizon 2050 et prévoit de passer un tiers de sa production d'emballages plastiques en PET recyclés d'ici à 2025. "Nous avons une alliance avec Nestlé pour inventer des bio PET et sortir des énergies fossiles", expliquait Emmanuel Faber, p-dg de Danone, lors du séminaire " Pour une nouvelle économie des plastiques " organisé fin décembre, à Bercy. Mais il faudra sans doute attendre deux ans avant l'élaboration de la première bouteille. "Cela implique un gros travail de fond pour changer nos gestes industriels. Pour cela, nous misons sur l'économie circulaire", précise le p-dg du groupe.

Reste que pour réellement mettre l'économie circulaire sur sa rampe de lancement, et lever tous les freins techniques à son développement, les entreprises auront besoin du soutien concret de l'État pour faire basculer le marché. Les acteurs économiques espèrent notamment une incitation financière sur les filières les plus en danger comme une TVA réduite sur les plastiques recyclés ou la création d'un prix carbone de 30 à 40 € la tonne. La feuille de route du gouvernement sur l'économie circulaire publiée le 23 avril dernier était donc attendue avec un vif intérêt. Celle-ci prévoit entre autres de sécuriser les investissements des filières industrielles du recyclage et de diminuer le taux de TVA à 5,5% pour réduire le coût de valorisation des déchets.

 
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