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Gestion des fournisseurs : les best practices achats

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Cartographier ses risques permet, in fine, d'avoir une bonne visibilité quant aux taux de dépendance fournisseurs et donc d'envisager des plans d'action. " La difficulté pour une grosse entreprise est de savoir quel est le chiffre d'affaires réel qu'elle réalise avec un fournisseur. Si chacune de ses filiales représente 5 % du CA d'un même fournisseur, au niveau du groupe, la barre des 20 % peut être dépassée, ce qui peut poser problème. S'outiller devient alors une nécessité pour disposer d'une bonne visibilité et accessibilité à l'information, explique Thomas Le Ponner, chef de projet fonctionnel chez BravoSolution. Charge à l'acheteur groupe de piloter la part de marché de ce fournisseur en réduisant les commandes afin de réduire le risque de dépendance. "

Pour limiter les risques d'approvisionnement, en cas de disparition d'un fournisseur par exemple, certains adoptent le double sourcing.

Pour limiter les risques d'approvisionnement, en cas de disparition d'un fournisseur par exemple, certains adoptent le double sourcing.


Le récent projet de loi sur le devoir de vigilance, voté en première lecture à l'Assemblée nationale le 29 mars dernier, devrait pousser cette démarche de cartographie encore plus loin dans la mesure où le donneur d'ordres va être responsable des risques que peuvent prendre sa supply chain et ses fournisseurs. " Les services achats vont devoir s'assurer que les fournisseurs répondent en bonne foi à un certain nombre de questions ", appuie Thomas Le Ponner.

Sécuriser sa supply chain

Si les risques de rupture d'approvisionnement n'ont rien de nouveau, les récentes catastrophes naturelles au Japon (tsunami de 2011) ou plus récemment en Thaïlande (inondations de 2014), ont mis en lumière la vulnérabilité de ces chaînes d'approvisionnement qui s'avèrent plus en plus complexes et étendues. " Ces événements ont montré l'obligation de maîtriser ses fournisseurs de rang 2 ", explique Sophie Mauvieux, risk manager & assurances de Gémalto, leader mondial de la sécurité numérique. Cliquez ici pour continuer la lecture sur la page suivante.

3 QUESTIONS À ...
Olivier Bommart, responsable commercial et marketing, Videometric

Comment a débuté votre aventure avec PSA ?
En 2014, alors que nous participions au salon des technologies Enova, nous avons été approchés par une association rennaise, chargée de fédérer les besoins des grands groupes et propositions des petites structures innovantes. Celle-ci nous a proposé d'assister à une conférence sur le site de PSA Vélizy. C'est là que nous avons fait une rencontre décisive : un chef de projet très intéressé par notre technologie de vision et mesure 3D pour le contrôle qualité des jeux et affleurements. Cette personne a réussi à convaincre PSA de nous intégrer à son panel, car nous proposons une véritable technologie de rupture. La qualité et la précision de nos numérisations ont convaincu. Nous implantons depuis plus de dix ans nos systèmes de vision dans les usines, car nous savons en respecter les contraintes de cadence et de précision.

Quels avantages offre votre technologie ?
L'utilisation de la vision industrielle en contrôle qualité n'est pas nouvelle : le système de vision décide, à chaque nouvelle image prise, si une pièce est bonne ou non, sans fatigue ni lassitude. De nombreux contrôles nécessitent aujourd'hui la Vision industrielle 3D, pour arriver à la finesse d'analyse de l'être humain, qui voit naturellement en 3D. Notre technologie est essentiellement logicielle, longuement optimisée et basée sur des mathématiques innovantes. Très rapide et très précise, elle peut être embarquée sur les robots manipulateurs.

Dans l'industrie automobile, elle peut donc être mise à profit pour vérifier les jeux et affleurements, pour contrôler l'assemblage final d'un moteur, pour "dévraquer" des pièces complexes d'un container, pour alimenter une machine : des tâches ingrates et difficiles, souvent génératrices de TMS. En les confiant à des robots, l'opérateur peut programmer et surveiller plusieurs îlots : sa qualification augmente, tout comme le rendement de l'usine.

Quels sont vos projets ?
Notre société recherche activement un puissant partenaire international capable d'intégrer nos technologies propriétaires pour créer plusieurs catégories de systèmes 3D à très hautes performances. Les marchés à conquérir sont vastes : la métrologie 2D et 3D (plus de 10 milliards de dollars en 2014), la robotique industrielle (220 000 robots en 2014), la vision industrielle et la microscopie numérique 3D. Enfin, le marché aéronautique et son activité MRO (maintenance, repair and overhaul). Le propriétaire d'un avion commercial va dépenser trois à quatre fois sa valeur pour le maintenir en vol pendant les 25 années d'exploitation, à savoir des contrôles au sol plus rapides et plus précis, une gestion optimisée ainsi qu'un contrôle facilité des pièces de rechange. Des activités qui requièrent de nouveaux outils, scanners 3D portables, rapides et précis.

 
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Anne-Sophie David

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