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Marche après marche

En général, le champ des délégations s'élargit progressivement afin de massifier les achats et d'homogénéiser les pratiques. La performance énergétique et l'empreinte environnementale sont dans le viseur des directeurs achats.

"En adoptant une bonne gestion, on peut facilement parvenir à dégager jusqu'à 30 % d'économies d'énergie", concède Élise Maury. Il n'est plus rare de mettre en place un contrat de chauffage dans lequel client et prestataire s'entendent sur un degré de température souhaité dans les locaux.

"En termes de coût total, le donneur d'ordres n'a plus qu'à gérer une unique facture mensuelle, confiant la charge de l'installation et la consommation d'énergie au FMer", avance Diego de Lestapis. La qualité de l'air des bâtiments ou encore le confort sonore ressenti par les usagers peuvent aussi s'inviter dans un contrat FM.

L'environnement et la qualité de vie au travail sont également des leviers sur lesquels il convient de s'attarder pour contribuer au bien-être des usagers et à la performance économique des entreprises.

"Il est dorénavant usuel de recourir au flex office, qui correspond aux nouvelles manières de travailler de la génération Y. Dans le même temps, cette réorganisation permet de diminuer jusqu'à 30 % le coût du poste de travail au mètre carré ", constate Élise Maury.

Dans tous les cas, l'important est de bien définir, au préalable, les indicateurs et les objectifs, en s'inscrivant dans une démarche d'amélioration continue pour ne pas figer la performance.

À la direction technique de veiller au suivi et au respect des éléments contractuels. "La fonction achats peut être intégrée trimestriellement dans la consolidation et l'analyse des RMA. Puis, lors du bilan annuel, qui constitue le moment opportun pour réaliser un état des lieux du marché, des innovations et des orientations stratégiques des parties prenantes", préconise Aurélie Fort.

Au fil du temps, le FMer peut se voir endosser une multitude de casquettes, selon les niveaux de pilotage. "S'il mesure, suit et contrôle les prestations dans un niveau 1, le FMer peut aller jusqu'à opérer des prescriptions de performances au travail dans un niveau 4 ", décrit Élise Maury.

Le pilotage et le management des prestations évoluent proportionnellement au niveau de délégations et aux environnements clients avec la flexibilité des espaces de travail, les nouveaux modes de fonctionnement, l'intégration des nouvelles technologies (digitalisation, smart building ... ).

"Cela cadre également avec la volonté de rationaliser les fournisseurs et les correspondants, qui impacte directement la charge administrative associée", conclut Aurélie Fort. Le FM devient bien plus transversal qu'il n'y paraît au départ.

 
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Fanny Perrin d'Arloz

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