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Vision de l'entreprise: De futurs acheteurs aux paroles cash
Que veulent vraiment les futurs pros des achats ? À Montpellier Business School, Olivier Wajnsztok, directeur associé chez AgileBuyer leur a posé la question. Et ils ont répondu sans détour. La génération Z donne le ton. Rafraîchissant.

Autonomie, reconnaissance, sens, diversité des missions... Les étudiants de Montpellier Business School partagent sans filtre leurs aspirations professionnelles. Rien de neuf me direz-vous. Mais cette vidéo à la sauce Youtube a le don de rafraîchir les mémoires des services RH et achats sur les choses dont ne veulent plus leurs futures ouailles. Première leçon ? Les jeunes acheteurs ne veulent plus d'un management à l'ancienne. Un « red flag » d'emblée. À rebours des stéréotypes, leurs témoignages révèlent aussi une vision exigeante, mais structurée, du monde professionnel qu'ils s'apprêtent à rejoindre.
Autonomie recherchée, contrôle rejeté
La génération émergente rejette d'emblée toute forme de micro-management. « Le manque d'autonomie et la surveillance constante, c'est un vrai frein pour moi », tranche Lila, qui réclame « plus de liberté et un accompagnement dans la montée en compétences ». Même son de cloche du côté d'un autre étudiant : « Un contrôle excessif m'empêche de m'exprimer dans mon travail », prévient-il.
Cohésion d'équipe et reconnaissance, des leviers d'engagement
Au-delà de la liberté d'action, la cohésion humaine apparaît comme un facteur déterminant. Adam pointe « le manque de collaboration entre les équipes » comme son principal red flag. Il attend au contraire une culture d'entreprise « où l'on apprend ensemble, en mélangeant les compétences et les expériences ».
Le besoin de reconnaissance revient fréquemment, à la fois de la hiérarchie et des clients. « Je veux qu'on visualise mon travail, qu'il ait un impact », explique un étudiant. Manon, du même master 2, va plus loin : « Je cherche du sens dans mes missions et des perspectives d'évolution réelles. »
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La diversité des missions comme antidote à la routine
La crainte d'un quotidien figé et répétitif revient comme un leitmotiv. « Trop de tâches opérationnelles, c'est rédhibitoire », estime l'un des étudiants, qui valorise la variété et l'utilité des missions. Pour d'autres, l'ennui se matérialise dans le « sédentarisme » ou l'excès de procédures. La jeune génération aspire à « aller sur le terrain, rencontrer des gens, bouger, casser les routines ».
Management bienveillant et ambition collective
S'ils rejettent le management directif, les étudiants interrogés ne réclament pas pour autant l'auto-gestion. Tous attendent un encadrement formateur, à la fois souple et structurant. « Je veux qu'on me prépare à devenir la manageuse de demain, dans un esprit de coopération », souligne l'une d'elles. D'autres insistent sur l'importance d'une ambiance de travail saine et d'une entreprise « avec des ambitions ».
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