Revue de presse achats - semaine du 18 octobre
C'est pour vous, et rien que pour vous, qui n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine, que la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser.

Mathilde Aubry : Cette crise des semi-conducteurs pourrait s'avérer salvatrice
Soyons positifs, cette crise est peut-être salvatrice. Elle met fin au désintérêt politique relatif pour des produits mal connus du grand public. Sa complexité est à l'origine d'une véritable méconnaissance des enjeux de ce secteur et de son impact sur la compétitivité de l'ensemble des entreprises du territoire. Espérons qu'au-delà des effets d'annonce, elle permettra l'instauration d'une stratégie industrielle efficace. En attendant, il semblerait au moins que les pays européens commencent à comprendre que, dans ce secteur, production et R&D sont tellement imbriquées que l'on ne peut renoncer à l'une de ces activités.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express
L'inflation et les problèmes d'approvisionnement vont persister jusqu'à la fin 2022, avertit Bruno Le Maire
"On n'arrête pas de dire que l'augmentation des prix est transitoire. Tout dépend de ce qu'on entend par transitoire", a nuancé le ministre. La hausse des prix est notamment due aux pénuries de bois, d'acier, d'aluminium, de pétrole et de gaz, a détaillé Bruno Le Maire. Ces tensions sont "le seul obstacle à une croissance encore plus forte et dynamique", a-t-il ajouté. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
L'impact économique des applications de consommation responsable telles que Yuka ou BuyOrNot
L'absence d'alternative pourrait donc être un frein à la transformation des pratiques des industriels. Mais il est tout de même probable que l'information diffusée par des applications de ce type entraînerait une prise de conscience d'une partie des consommateurs et pourrait donc accélérer le développement d'offres nouvelles, plus adaptées aux nouvelles exigences sociales et environnementales. Comme le bio en matière alimentaire, ces offres nouvelles pourraient, du fait de leurs coûts de production plus élevés que ceux des offres traditionnelles, être plus chères, et donc destinées dans un premier temps aux consommateurs à fort pouvoir d'achat. Les pratiques destructrices de l'environnement et socialement nuisibles ne sont en effet privilégiées par les industriels que dans l'objectif d'augmenter leurs marges et la compétitivité de leurs prix en faisant des économies. Mais les normes de production responsables écologiquement et socialement pourraient à plus long terme devenir un nouveau standard et se démocratiser, transformant ainsi par le jeu de la concurrence et de la communication RSE l'ensemble de ces marchés. C'est notamment en cela que l'application de cette exigence de transparence aux prix pratiqués par les marques peut se révéler particulièrement décisive. En donnant aux consommateurs des données fiables et exhaustives sur les conditions de ses choix, les moteurs de recherche leur permettent de faire des choix plus éclairés et en accord avec leurs valeurs. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia
Agnès Pannier-Runacher : "Il faut changer notre regard sur l'industrie"
Les fabrications à faible valeur ajoutée sont difficiles à développer en France. Mais il faut savoir qu'en vingt ans, trois choses ont changé. Tout d'abord, les entreprises sont attentives à leur empreinte carbone et produire loin ne l'améliore pas. Ensuite, il y a désormais un intérêt majeur pour les entreprises à être proches de leurs marchés au regard des contraintes logistiques, des délais de livraison, des demandes de personnalisation des consommateurs. Enfin, avec la digitalisation des chaînes de production, la compétitivité des pays à coûts élevés a été améliorée. Avec le numérique, on peut aussi avoir des unités de plus petite taille qui sont compétitives. La France a la chance d'avoir de bons ingénieurs et de bons techniciens, et d'appartenir au plus beau marché du monde, le marché unique européen et ses 450 millions de consommateurs. >> Lire l'article complet sur le site de La Montagne
Commande publique
Les marchés publics européens de défense épinglés par des parlementaires français
Une décennie plus tard, les écueils restent si nombreux qu'il est difficile de parler de succès, même partiel. Appliquée de manière incomplète, voire sélective, par des pays qui ne jouent pas le jeu, la directive est très loin d'avoir eu l'impact attendu sur les pratiques

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