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La courbe de maturité du service Achats (partie 1) – Des économies à chaque étape

Publié par Determine le - mis à jour à

Malgré l’évolution du service Achats, les économies réalisées continuent d’être une métrique stratégique d’efficacité. Et pourtant, elles ne sont plus tout à fait aussi importantes qu’avant. La « maturité du service Achats » ne vise-t-elle pas simplement à soutenir la croissance ?

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Après plusieurs années de transformation dans les Achats, l’idée de travailler dans un contexte de changement perpétuel et d’auto-évaluation a été généralement acceptée. Quelles sont les pratiques actuelles de mon entreprise ? Que fais-je pour passer à la vitesse supérieure ou pour aider mon équipe à passer à la vitesse supérieure ? Quelle est la situation de mes concurrents ? La « maturité du service Achats » ne vise-t-elle pas simplement à soutenir la croissance ?

Malgré l’évolution du service Achats à ce stade, les économies réalisées continuent d’être une métrique stratégique d’efficacité. Et pourtant, elles ne sont plus tout à fait aussi importantes qu’avant. Dans cette série en deux parties, nous verrons comment :

  • Les SI Achats génèrent (ou devraient générer) de la valeur ajoutée à l’échelle de l’entreprise au-delà des simples économies.
  • Les outils d’analyse de données peuvent améliorer les processus, en permettant aux professionnels des achats d’assurer une surveillance renforcée, à des fins de conformité, de gestion des risques et de collaboration.

Première étape : analyser les économies

Les entreprises qui choisissent d’investir dans une solution Achats sont souvent avant tout motivées par l’idée de faire des économies. Dans ce cas, le service Achats a pour mission de s’assurer que les clients internes ont les biens et services dont ils ont besoin à un prix raisonnable. La mesure des économies réalisées à partir de ce service rendu par les achats est relativement simple et objective. C’est au niveau du prix payé et des conditions contractuelles mises en place que les performances du service Achats peuvent être évaluées le plus subjectivement.

La relation du service Achats avec les économies a changé au fur et à mesure qu’il a été confronté à d’autres priorités : aujourd’hui, les économies ne sont que l’un de ses nombreux objectifs stratégiques. De fait, dans le rapport CPO Rising 2018, intitulé « L’ère de l’Intelligence appliquée aux Achats », les économies sont arrivées en deuxième place dans deux catégories importantes :

  • Dans la catégorie « Principaux défis du Directeur Achats en 2018 », derrière « Mieux communiquer la valeur et la performance » (avec 2 points de retard).
  • Dans la catégorie « Principales priorités du Directeur Achats (2018-2020) », derrière « Faire de l’analyse avancée » (là encore avec 2 points de retard).

Aujourd’hui, l’environnement économique des entreprises est complexe et met l’accent sur la valeur. Dans ce contexte, il peut sembler dépassé de se concentrer uniquement sur les économies. Pourtant, le service Achats reste encore largement mû par la volonté de maximiser les résultats de l’entreprise, en réalisant des économies. Cela ne signifie pas pour autant que ses efforts se bornent à une approche rudimentaire, axée sur les volumes. Les équipes Achats expérimentées peuvent exploiter leurs compétences et leurs outils de façon innovante et les appliquer à de nouvelles catégories de dépenses, avec des résultats significatifs, qui peuvent être mesurés en termes d’économies, mais aussi de contribution à un avantage concurrentiel.

Seconde étape : en faire plus sans augmenter les coûts

Dans un contexte où les économies sont importantes, le service Achats est chanceux de ne pas se retrouver à devoir faire des compromis sur la qualité ou l’usage pour économiser quelques euros. Alors que le service Achats gagne en maturité et que les dépenses d’entreprise sont de mieux en mieux gérées, des approches de plus en plus stratégiques permettent de continuer à générer des niveaux comparables d’efficacité. Comment ? En faisant appel à des fournisseurs plus innovants, en proposant par exemple de nouveaux matériaux, en automatisant les processus tactiques ou en adoptant des modèles économiques plus appropriés.

Avant tout, le service Achats doit apprendre à en faire plus sans pour autant augmenter les coûts. Il peut transformer durablement l’équation de la valeur en collaborant pour obtenir plus de la part de ses partenaires : il peut négocier pour avoir plus, au lieu de négocier pour payer moins. Pour adopter un modèle Achats consistant à « négocier plus », il faut commencer par étudier ce que vous obtenez aujourd’hui et ce qu’il vous en coûte — en d’autres termes, analyser de façon contextualisée vos coûts actuels. Pour ce faire, le service Achats doit pouvoir :

  • Examiner de manière approfondie les détails des dépenses réelles et des profils fournisseurs pour trouver de la valeur.
  • Tirer parti de l’automatisation des processus pour influer sur les produits et services requis pour soutenir l’évolution des objectifs métier.

C’est exactement ce que nous verrons dans la deuxième partie de cette série. Nous étudierons plus en détail le rôle de plus en plus important que joue la technologie pour renforcer l’efficacité et l’influence du service Achats, ainsi que l’engagement de ce dernier en la matière.

En attendant, découvrez la Plateforme Cloud Source-to-Pay Determine et comment celle-ci développe la maturité Achats des entreprises.

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