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Revue de presse achats - semaine du 11 au 15 février

Publié par Aude Guesnon le - mis à jour à
Revue de presse achats - semaine du 11 au 15 février

Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus cette semaine sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait à la relation fournisseurs, à la RSE, à la commande publique, etc. Bonne lecture !

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McDonald's : ces fournisseurs français qui font fortune grâce à lui

En France, ils sont une dizaine de producteurs principaux à alimenter le fast-food. McCain pour les frites, East Balt pour le pain, Moy Park pour les steaks... Des industriels triés sur le volet, souvent prestataires depuis des décennies, totalement dévoués à McDo : East Balt a agrandi ses usines rien que pour lui, Florette a déjà rapatrié en urgence des salades en avion-cargo des Etats-Unis quand la météo a massacré ses récoltes françaises... "En trente-cinq ans, nous n'avons jamais raté une livraison, assure Pierre Méliet, directeur général de Florette Food Service. McDo est essentiel pour nous, il fait partie des gènes de l'entreprise." Et pour cause, le restaurateur achète pour plus de 900 millions d'euros de produits alimentaires chaque année. De quoi entretenir un écosystème d'industriels fidèles qui se double maintenant d'un maillage d'agriculteurs. Pour battre en brèche l'antiaméricanisme qui le visait, le fast-food achète 75% des matières premières en France et initie des contrats pluriannuels avec des cultivateurs de blé, de tomates... McDonald's et ses industriels s'engagent sur des quantités et des prix d'achat supérieurs aux coûts de production, les agriculteurs sur les cahiers des charges. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

Sous-marins: Naval Group et l'Australie signent un partenariat stratégique

Le document, qui fixe une fois pour toutes "les règles du jeu" et le cadre contractuel de la coopération, est le fruit de dix-huit mois de discussions. Naval Group avait été désigné, en avril 2016, vainqueur d'une compétition internationale pour doter l'Australie de 12 sous-marins d'attaque océaniques conventionnels, qui lui "apporteront la supériorité régionale" et une souveraineté dans ce domaine. À cet effet, l'Australie a prévu un budget de 31,2 milliards d'euros (50 milliards de dollars australiens) dont 8 milliards, selon des estimations non confirmées, pour Naval Group. De son côté, l'américain Lockheed Martin a gagné l'appel d'offres pour le système de combat. "C'est une grande première: il s'agit du plus gros budget jamais alloué par l'Australie et du plus important contrat jamais notifié en Europe en matière de défense", se félicite Jean-Michel Billig, directeur exécutif du programme chez Naval Group. Dans quelques jours, il signera le contrat de design, d'une valeur de 1,5 milliard d'euros, qui marque l'entrée en vigueur du programme en tant que tel. Il sera suivi d'autres contrats au fur et à mesure de son déroulement. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Bio : Quelles perspectives pour les différents circuits et enseignes dans un contexte de forte croissance du marché ?

Les magasins spécialisés profitent également de la croissance du marché et étendent leur parc de magasins. Pour résister à une concurrence qui devient de plus en plus forte, il leur est nécessaire de se différencier des enseignes généralistes. Assortiment pointu, offre exclusive, conseils en magasins, animations, ces enseignes doivent se démarquer afin de justifier leur positionnement prix toujours plus élevé et recruter de nouveaux clients. Enfin, les circuits de distribution du bio doivent faire face à des enjeux importants : comment sécuriser leur approvisionnement alors que la demande progresse plus vite que l'offre, comment rendre l'offre accessible au plus grand nombre sans renier les fondamentaux du bio, comment répondre aux nouvelles attentes du consommateur (e-commerce, services...). Pour répondre à ces enjeux, chaque circuit dispose de ses propres atouts qui participent à la construction d'un nouveau paysage de la distribution des produits bio en France. >> Lire le dossier réalisé par les Echos

Supply chain

Après les prix, les ventes privées veulent réduire les délais de livraison

Chez Veepee (ex-Vente-privée), on travaille aussi à améliorer la chaîne logistique... côté logiciel. Par exemple, le leader du secteur a lancé un pilote avec la start-up Windle pour optimiser le suivi de ses approvisionnements et améliorer des commandes depuis décembre 2018. "Nous leur permettons de simplifier le suivi des commandes des fournisseurs et les livraisons en une plateforme unique", résume Emilia Jevakhoff, DG de Windle. Cette jeune pousse a rejoint Impulse, l'accélérateur à start-up de Veepee en juin 2018. Un autre mécanisme explique le rabotage des délais de livraison dans ce secteur. "Les fournisseurs ont désormais intégré ce qu'était la vente privée et ont eux aussi gagné en maturité", assure Marc Leverger. Ces marques sont capables de communiquer leur stock aux sites de vente privée avec plus de précision, notamment via des API et des données structurées, et de faire gagner du temps. >> Lire l'article complet sur le site du Journal du Net

Comment utiliser l'IA pour sécuriser la supply chain

Le plus grand défi de l'industrie de tech en 2019 sera de sécuriser ses chaînes d'approvisionnement. Le défi est que, à mesure que les chaînes d'approvisionnement deviennent plus complexes, les fabricants pourraient ne pas être en mesure de répondre avec confiance à la question de savoir qui sont réellement leurs fournisseurs. Dans le bon vieux temps, les questions de chaîne d'approvisionnement étaient centrées sur la qualité et le coût des produits. Mais avec les produits de haute technologie d'aujourd'hui, la sécurité nationale pourrait être en danger. Comme nouvelle preuve de cet état de fait, Louis Columbus cite une enquête récemment publiée par Bloomberg Businessweek sur la façon dont des sous-traitants chinois ont glissé des logiciels espions sur les cartes mères de serveurs prétendument fournis à des clients de premier plan comme Apple et Amazon - incidents que les sociétés n'ont pas reconnus publiquement. >> Lire l'article complet sur le site de ZD Net

Six chargeurs et transporteurs en faveur des camions électriques

Alors que l'Union européenne tergiverse actuellement sur les taux d'émissions des futurs camions, six acteurs de la distribution et de la logistique plaident pour l'introduction rapide de camions zéro émission. Dans un courrier adressé le 4 février aux institutions européennes, et relayé par l'ONG Transport et Environnement, six grands groupes européens, Geodis, DB Schenker, Carrefour, Nestlé, Alstom et Spar Autriche, demandent à "fixer dès 2025 un objectif ambitieux de ventes de camions zéro émissions", autrement dit des camions électriques, fonctionnant sur batterie et/ou avec des piles à combustible. Pour ces chargeurs et transporteurs européens, le déploiement à court terme de ces camions électriques "est vital pour réduire les émissions et les coûts de carburants". Ils demandent donc d'introduire, dans le cadre des négociations actuelles, "un indice de référence des ventes annuelles qui soit ambitieux pour 2025 en prenant en compte le kilométrage et la charge utile des différents types de camions". >> Lire l'article complet sur le site de Astu Transport Logistique

"Il sera bientôt impossible de maîtriser les impacts de la logistique urbaine"

L'activité logistique est d'autant plus efficace, et ses effets néfastes diminués, quand elle est optimisée. Il faut donc s'efforcer de substituer à des déplacements individuels des livraisons groupées. Acheter en ligne et se faire livrer par un professionnel peut être plus rationnel, du point de vue de la ville, que d'aller soi-même en voiture faire ses achats. Mais la recherche de délais de livraison de plus en plus courts, la réduction des stocks en ville et la multiplication des canaux de distribution conduisent à une fragmentation des flux qui finit par rendre le livreur professionnel aussi peu performant qu'un individu isolé ! Et si le véhicule électrique permet d'améliorer la qualité de l'air et réduit l'empreinte carbone locale, il ne résout pas les problèmes de congestion. Il faut donc s'efforcer de rendre l'écosystème urbain plus favorable aux livraisons propres et efficientes. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Les tarifs de péages ont augmenté le 1er février

A compter de ce 1er février, les tarifs des péages de la plupart des autoroutes françaises augmentent respectivement de + 1,86 % et + 1,97 % en?moyenne pour les poids lourds classe?3 et?classe?4, selon les règles des contrats de concession qui lient les sociétés autoroutières à?l'État. (...) le rattrapage du gel de 2015 compte encore pour 0,25 point de pourcentage dans l'augmentation des tarifs prévue cette année. Si une réduction de 30 % pour 10 allers-retours autoroutiers par mois est proposée aux particuliers, aucun dispositif permettant d'alléger la facture n'est prévu pour les transporteurs routier. >> Voir l'article sur le site de Actu Transport Logistique

Le fret mondial freiné par les guerres commerciales

"De façon modérément optimiste", l'Iata table pour 2019 sur une croissance avoisinant les 3,7 %. "Mais avec les tensions commerciales et les interventions protectionnistes de certains gouvernements, il subsiste un risque important. Il est essentiel de maintenir les frontières ouvertes pour les personnes et le commerce", soutient le patron de l'association. Afin de créer de la demande pour ce type de transport, Alexandre de Juniac appele le secteur à "améliorer sa proposition de valeur". Pour lui, "la modernisation des processus au moyen des technologies numériques contribuera à ancrer le secteur dans le monde du commerce électronique et du transport de marchandises à durée de vie critique et sensibles à la température, comme les produits pharmaceutiques et les denrées périssables". >> Lire l'article complet sur le site de l'Antenne

RSE

Danone rend ses petits pots moins énergivores

Les petits pots et plats pour bébés de la marque Blédina, Danone les cuisine dans son usine de Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Depuis 2012, le site se met au vert avec un programme de réduction des consommations d'eau, de développement de packagings recyclables, de soutien à une agriculture plus durable et de chasse aux émissions de C02 et d'économie d'énergie. Pour ce faire, l'usine a adopté en 2016 une plateforme qui peut se connecter à n'importe quelle source de données interne ou externe. Tous les flux énergétiques sont monitorés et gérés en temps réel en fonction du contexte. L'essentiel des capteurs (80%) était déjà en place. Seuls quelques-uns sur l'eau ont dû être ajoutés. "Nous économisons du temps sur le monitoring de nos consommations. Nous avons totalement éliminé le papier et gagné en efficacité et en temps de préparation", observe Sébastien Boissier, directeur digital manufacturing et system chez Danone. L'analyse numérique des données et les préconisations de réglage ont permis de réaliser 3,7% d'économie d'énergie dès la première année, puis 4,4% en 2017 et encore 5% en 2018, soit l'équivalent de 150000 euros. Les préconisations des ingénieurs de Metron ont aussi permis d'apporter des améliorations sur des opérations comme la pasteurisation, la mise en eau et le nettoyage. Des résultats plus que encourageants, qui poussent Danone à déployer la solution sur un deuxième site en France et sur d'autres à l'étranger, en 2019. >> Article à lire sur le site de Metron qui reprend l'Usine Nouvelle

Transition écologique, l'industrie fait preuve d'exemplarité

Dans l'industrie, des progrès sont nécessaires mais par rapport aux secteurs du bâtiment ou du transport, l'industrie fait preuve d'exemplarité, on y a fait de très gros efforts et avancé plus vite. "Dans l'industrie, la feuille de route dessinée par la stratégie nationale bas-carbone repose sur l'efficacité énergétique et l'électrification des procédés, avec comme objectif un gain d'efficacité de 30?% à l'horizon 2030". Cette transition énergétique repose sur trois leviers : la décarbonation des vecteurs énergétiques, l'efficacité énergétique et les évolutions des comportements. Chaque entreprise peut à son gré actionner l'un ou l'autre de ces leviers, ou les trois en même temps. "Valeo place la transition énergétique au coeur de sa stratégie depuis de nombreuses années. C'est ainsi que, entre 2008 et 2017, la consommation d'eau du groupe a baissé de plus de 52?%, la consommation d'énergie a baissé de plus de 33?%, celle d'emballages de 27?% et les émissions directes et indirectes de CO2 ont baissé de 7?%... >> Lire l'article complet sur le site du Nouvel Economiste

Les membres du club Déméter testent le référentiel RSE en logistique

Le panel de sociétés primo-utilisatrices, ayant expérimenté le référentiel durant cinq mois, de septembre 2018 à janvier 2019, est constitué de quatre donneurs d'ordres (avec et sans moyens logistiques en propre) et trois prestataires d'opérations logistiques : Carrefour, Chep, Coca-Cola, FM logistic, Kuehne + Nagel, Martin Brower et Stef. Le Club Déméter a ensuite réalisé une enquête auprès d'eux, à l'issue de la période de test. Il en ressort, à l'unanimité, que le référentiel RSE en logistique représente un intérêt majeur pour la profession et le secteur de la logistique et du transport, les entreprises le recommandant à 100 %. "Ses différents fascicules apportent un support aux animateurs de la démarche en fournissant de nombreux exemples très pragmatiques tels que matrice de matérialité, leviers d'actions et indicateurs de performance. Ces éléments très structurants s'intègrent pleinement dans nos outils déjà déployés et nous ont permis de conforter notre approche en matière de RSE. Le lien avec les référentiels tels que l'ISO 26000, GRI, etc. constitue un véritable plus", témoigne Dominique Jennequin, directeur QSHE France, Kuehne+Nagel. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Immobilier responsable : 18 indicateurs pour repérer les enjeux principaux

Le monde de l'immobilier s'interroge sur la pertinence des indicateurs à suivre en priorité : biodiversité ? Impact sociétal ? Mobilité durable ? Empreinte carbone ?... Afin d'y voir plus clair, l'Observatoire de l'immobilier durable (OID) propose, pour ses chiffres de 2018, de dépasser la seule performance énergétique des bâtiments pour élargir le scope aux enjeux "environnementaux, sociétaux et de gouvernance" (ESG). (...) 18 critères ont été retenus. Outre les classiques "Energie", "Carbone", "Eau", "Déchets", "Biodiversité" ou "Mobilité", on voit apparaître les thématiques liées aux occupants : "Sécurité & santé", "Confort & bien-être", "Accessibilité", "Impact territorial & emploi" ou "Services rendus". Enfin, à l'échelle non plus des actifs mais des équipes en charge de l'investissement et de la gestion immobilière, l'OID met en avant une "Ethique des affaires", des "Achats responsables" ou encore une meilleure gouvernance prenant en compte tous les enjeux susmentionnés. >> Lire l'article complet sur le site de Batiactu


Commande publique

La maternité d'Alençon passe aux couches lavables : une première en Normandie

Pour l'hôpital, cette démarche a un coût : 770 euros en plus par mois (car les maternités bénéficient de contrats avantageux avec les marques de couches jetables). Les 6600 couches jetables ont été remplacées par 400 modèles lavables. Mais une fois utilisées, il faut les nettoyer. Cette mission est confiée à l'association l'Atre (l'atelier tremplin pour la réinsertion et l'emploi) qui emploie sur ce projet deux personnes en insertion professionnelle, deux personnes chargées de collecter et nettoyer les couches le temps de faire une formation et de retrouver un emploi. A la sortie de la maternité, les parents peuvent recourir aux services de l'association. L'Atre loue les couches, les lave et les rapporte à domicile. Et ça leur coûte deux à trois fois moins cher que des couches jetables. >> Lire l'article complet sur le site de France 3

Angers veut devenir pionnière de la ville intelligente

La cité angevine a lancé un appel d'offres pour devenir un modèle de ville intelligente. Budget : 100 à 150 millions d'euros. L'appel d'offres de la communauté d'agglomération concerne un "marché global de performance relatif à la conception et réalisation du projet de territoire intelligent". Les entreprises désignées se chargeront des travaux mais c'est bien la collectivité locale qui va investir entre 100 et 150 millions d'euros dans les infrastructures.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express

Dans quelles conditions peut-on déroger aux grands principes de la commande publique ?

Des motifs d'intérêt général peuvent justifier qu'un pouvoir adjudicateur aménage les conditions de mise en oeuvre des principes fondamentaux de la commande publique afin de tenir compte notamment, s'agissant des délégations de service public, des particularités du service délégué. Le juge administratif d'appel précise que c'est à l'autorité adjudicatrice qu'il appartient d'établir, ainsi que l'a jugé la Cour de justice de l'Union européenne notamment par la décision n° C-385/02 Commission contre République italienne du 14 septembre 2004, l'existence de circonstances particulières justifiant, pour un motif d'intérêt général, une dérogation aux principes fondamentaux de la commande publique et la mise en oeuvre d'un tel aménagement. >> Voir l'article sur le site de Weka

La reprise de la commande publique s'est essoufflée...

En 2017, les achats réalisés par les administrations publiques et ayant fait l'objet d'une publicité avaient bondi de 7,3%. La nette hausse des commandes passées au cours des deux premiers trimestres de 2018 laissait entrevoir une poursuite à vive allure de cette reprise sur l'ensemble de l'année. En définitive, si la commande publique a bien connu l'an dernier une progression, celle-ci a été modérée (+1,2%), selon la dernière édition du baromètre de l'Assemblée des communautés de France (ADCF) et de la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts). En cause : la contraction des achats enregistrée au cours du troisième trimestre 2018 (un milliard d'euros de moins qu'à la même période de 2017), que le rebond de la fin de l'année n'a pu suffi à effacer. Au total, l'ensemble du secteur public a consacré, l'an dernier, 74,8 milliards d'euros à l'achat de tous types de biens et services ou à des travaux. Comme l'an dernier, l'Île-de-France a joué un rôle de locomotive : la commande publique y a crû de 4,2%. Elle a de même progressé en Bretagne, en Occitanie, dans les régions des Pays de la Loire, du Grand Est, ainsi qu'en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans les autres régions, les volumes commandés ont été stables. Sauf en Bourgogne-Franche-Comté et en Corse, où ils ont diminué respectivement de 7,7% et 17,7%. >> Lire l'article complet sur le site de Banque des Territoires

... et le poids croissant des collectivités territoriales dans la commande publique

Les collectivités territoriales sont de loin les premiers donneurs d'ordre. Les acheteurs publics locaux pèsent pour 58 % de la commande publique totale, avec 45,6 Mds de dépenses, contre 56 % l'an dernier. Avec + 2,14 Mds € en plus cette année (soit + 5%), les collectivités tractent la croissance globale de la commande publique. L'Etat est stable, à 14 % (11,2 Mds €), à l'inverse des bailleurs sociaux, qui perdent un point (à 12 %, soit 9,4 Mds €, contre 10,3 milliards en 2017, et 14,1 milliards en 2012), comme les hôpitaux et établissements de santé (7% du total). En métropole, la commande publique globale augmente dans 5 régions, et chute, fortement, dans deux régions : en Corse, qui connaît un gros trou d'air (-17,8 %) et en Bourgogne-Franche-Comté, où la baisse est moindre, mais significative (-7,7%). >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes

A Marseille, le tribunal administratif annule le recours au PPP pour les écoles

Les juges ont suivi les conclusions du rapporteur public qui considérait lors de l'audience du 29 janvier dernier que le caractère favorable du PPP par rapport aux autres modes de réalisation possibles, "notamment sur le plan financier", n'était pas démontré par la municipalité. Le tribunal bute sur le coût global annoncé de l'opération, "entraînant nécessairement des dépenses supplémentaires à la charge de la commune de Marseille ", ainsi que sur "la modification des conditions d'exercice de la fonction de maître d'oeuvre qu'implique la passation d'un marché de partenariat". Enfin, la ville "n'apporte pas de justifications suffisantes quant aux paramètres qu'elle a retenus dans l'identification des risques, qui doivent être propres au projet en cause et qui ne peuvent être la simple reprise des documents publiés par Fin Infra (le service dédié de la direction générale du Trésor à l'expertise des contrats complexes, NDLR)", conclut le tribunal. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur

L'introduction du social dans les marchés publics

Les marchés publics encouragent le social, mais pas à n'importe quel prix. Il faudrait en effet que l'insertion d'une clause sociale soit pertinente et surtout qu'elle soit en rapport avec l'objet du marché. Les prestations qui sont le plus souvent concernées par cette clause sont les services d'entretien, de gestion des déchets, de nettoyage ou les marchés de construction. Un opérateur économique, s'il pratique une politique anti-discriminatoire, en candidatant pour un marché à sensibilité sociale, a des chances supplémentaires de remporter la commande publique ou d'en être un cocontractant. En outre, la réglementation soutient cette démarche dans son ordonnance n° 2015-889 à l'article 38. D'autres articles de l'ordonnance, notamment le 52 et le 62 qui autorisent la prise en considération de l'insertion professionnelle comme facteur pouvant jouer dans l'attribution d'une commande. >> Lire l'article complet sur le site de Marchés Publics PME

IT

Blockchain dans l'industrie : le début d'une réalité ?

Une entreprise agroalimentaire comme SeaQuest Fiji a ainsi pu mettre en oeuvre une solution blockchain qui vérifie où, quand et comment le thon a été capturé. (...) Ces fonctionnalités de suivi et de traçage seraient très utiles pour réduire les contrefaçons de produits à forte valeur ajoutée comme certains médicaments ou pièces détachées. Dans l'énergie, Shell, BP et Total notamment vont lancer un consortium blockchain pour automatiser les processus de post-transaction des matières premières énergétiques et réduire les frictions dans le service client de la commande au paiement. Les industriels peuvent générer des informations qui permettent d'accélérer une meilleure prise de décision et d'être utilisées pour piloter des résultats. A l'instar de ce fabricant de produits chimiques qui a augmenté la précision des prévisions d'approvisionnement en appréhendant mieux les ventes dans le segment alimentaire grâce à une base de données des utilisateurs finaux - restaurants et services de restauration. Initialement centralisée donc coûteuse et complexe, cette base devrait être construite avec une solution distribuée pour gagner en flexibilité et élargir l'accès aux données en aval. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Pourquoi le cloud devient un passage obligé pour les entreprises

Les chiffres sont éloquents : plus de la moitié des entreprises recourt actuellement à une plateforme de cloud public (avec une projection à 69% en 2019) et la totalité des structures qui l'utilisent aujourd'hui devrait l'exploiter exclusivement d'ici à 2021. Selon le cabinet 451 Research, cette "dépendance croissante envers des sources externes de services d'infrastructure, d'applications, de gestion et de sécurité" a pour effet de diminuer les dépenses dans l'informatique traditionnelle au profit d'investissements massifs dans cette technologie (hébergement et achats de services et de matériels confondus). D'ailleurs, ceux-ci s'avèrent plus élevés que prévu : fin 2017, ils dépassaient 180 milliards de dollars (+24% en un an) et ils devraient atteindre 277 milliards en 2021 !>> Lire l'article complet sur le site de Capital


Fleet / Mobilité

Voitures Tesla pour la police de Bâle-Ville: un achat "irrégulier"

L'achat de sept voitures de police électriques de marque Tesla vaut un "savon" au ministre de la sécurité de Bâle-Ville Baschi Dürr et à son département. La commission de gestion du Grand Conseil leur reproche d'avoir procédé de manière irrégulière. Destinées au service de piquet d'alerte de la police cantonale, les sept autos de type Tesla X 100D doivent être mises en service ce printemps. Livrées en décembre dernier, elles coûtent chacune 140'000 francs. La formation des policiers sur ces voitures est en cours. Les critiques sur leur acquisition ont fusé dès l'annonce de l'achat, en mars dernier 2018. En cause: le renoncement à un appel d'offres et le choix d'un véhicule électrique qui n'a pas encore fait ses preuves au sein de la police. Un autre point délicat touche à la protection des données: les propos tenus à bord pourraient être enregistrés automatiquement en raison de la commande vocale de plusieurs fonctions. L'entreprise Tesla a, par ailleurs, accès à la géolocalisation des véhicules. >> Lire l'article complet sur le site de La Liberté

Voitures électriques: l'État débloque 700 millions d'euros

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet franco-allemand de mise sur pied d'une production de batteries en Europe, alors que le secteur est actuellement dominé par les acteurs asiatiques. L'Allemagne a récemment annoncé y consacrer un milliard d'euros d'ici 2022. Fin décembre, Paris et Berlin ont signé un accord "stratégique" en coopération avec la Commission européenne, commençant à concrétiser un projet de longue date en gestation et qui a été surnommé "Airbus des batteries". Les mesures annoncées par l'Élysée doivent être détaillées par Emmanuel Macron dans la soirée à l'occasion du Gala du centenaire de l'Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA). >> Lire l'article sur le site de l'Expansion

Sept salariés sur dix vont travailler en voiture

Un salarié sur deux qui prend le volant le fait pour parcourir plus de 15 kilomètres. Cette distance domicile-travail va toutefois jusqu'à dépasser 26 kilomètres pour le quart d'entre eux. "En 2015, 14 % des salariés, soit 3,3 millions de personnes" effectuaient régulièrement ce type de trajet sur plus de 25 kilomètres, précise l'étude. Ce ratio n'atteint pas 5 % à Paris et dans sa petite couronne, mais peut dépasser 50 % à la périphérie des grandes et moyennes agglomérations. Les cadres et les employés utilisent moins la voiture. A peine les deux tiers d'entre eux prennent leur véhicule contre plus des trois quarts des ouvriers. Les employés vont davantage travailler à pied, le lieu de leur activité étant plus proche (plus de quatre employés sur dix travaillent dans leur commune de résidence). C'est beaucoup moins le cas de cadres qui, eux, utilisent davantage les transports en commun. "Leurs emplois sont plus concentrés dans les grands pôles, mieux desservis en moyens de transport", explique l'Insee. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Travel

Le palmarès des gares les plus appréciées... et les plus détestées

La gare de Rennes finit en bas du classement avec une satisfaction globale de 5,96 sur 10. Une note relativement basse quand la moyenne des gares françaises est de 7,48. Dans le détail, les voyageurs ont déploré le manque d'information "en situation perturbée" (5,12), le manque de confort (6,22) et la difficulté à repérer les services disponibles (5,69). Comme l'explique BFM TV, la gare en question est en travaux depuis quatre ans, ce qui pourrait expliquer ces mauvaises notes attribuées par les clients de la SNCF. Juste au-dessus, à l'avant dernière place du classement, on trouve la gare de Montpellier-Sud de France, qui obtient une note de satisfaction globale de 6,40. Suivent la gare de Lisieux avec 6,50, Paris-gare du Nord avec 6,51. Cette dernière obtient une mauvaise note pour la propreté et la sûreté de l'infrastructure (6,72 sur ce dernier point). La gare de Nice-Riquier ferme le top 5 des gares les moins bien notées avec un score de 6,68. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Carrière / RH / Management... et autres !

Ce que l'intelligence artificielle va changer pour les managers

Dans le domaine de la prise de décision, de nombreux algorithmes voient le jour pour offrir des solutions prédictives et prescriptives. En effet, lorsqu'elle dispose de suffisamment de données, l'IA est capable de prendre des décisions permettant de fiabiliser une action, d'optimiser un mode de fonctionnement ou encore d'éviter un incident. Dans le domaine industriel, prenons l'exemple d'un chef d'atelier devant anticiper le remplacement de certaines pièces critiques sur ses machines de production. Une IA entraînée à analyser les sons émis par ces dernières pourra ainsi signaler avec précision à quel moment il faudra remplacer telle ou telle pièce, juste avant qu'elle ne casse, rien qu'en analysant le comportement sonore des machines en fonctionnement. Dans le domaine du marketing, et plus particulièrement du marketing digital, une IA qui aura été entraînée à associer les informations "slogan + image + profil data de l'audience + résultats de la campagne" sera capable de fournir suffisamment d'indications pour orienter la prise de décision concernant de futures campagnes publicitaires. >> Lire l'article complet sur le site de Harvard Business Revue

Des milliards sont perdus chaque année dans les réunions

Les réunions de travail improductives coûtent 541 milliards de dollars aux entreprises en terme de perte de productivité et de temps employé en 2019 selon le State of Meetings Report dans la plate-forme de gestion des réunions Doodle... Forbes indique que ce chiffre ne comprend pas les dépenses additionnelles comme les frais de voyage pour se rendre à ces réunions. Des coûts additionnels qui seraient importants alors que l'US Travel Association estime que les compagnies américaines dépensent 154 milliards de dollars chaque année pour les voyages d'affaires. >> Lire l'article complet sur le site de Business Travel

L'ego est l'ennemi des bons leaders

(...) Cette histoire illustre bien la manière dont un dirigeant peut s'efforcer d'éviter l'isolement qui va de pair avec ce type de fonction. Le danger est réel pour les managers seniors, car plus ils montent dans la hiérarchie, plus leur ego aura tendance à s'hypertrophier. Et plus leur ego grandit, plus ils risquent de finir complètement isolés dans leur bulle et de perdre le contact avec leurs collègues, la culture de l'entreprise et, en définitive, avec les clients (lire aussi l'article : Percer la bulle du P-DG) (...) Un ego débridé peut biaiser notre perception de la réalité et fausser nos valeurs. Comme le dit Jennifer Woo, p-dg de The Lane Crawford Joyce Group, le plus grand détaillant de biens de luxe d'Asie, "gérer l'insatiable appétit de l'ego pour la fortune, la gloire et l'influence est la première des responsabilités de tout leader." Lorsque nous cédons à l'envie dévorante de pouvoir de l'ego, nous ne sommes plus aux commandes. En réduisant notre champ de vision et en altérant notre comportement, il nous rend manipulables et nous amène souvent à agir à l'encontre de nos valeurs. >> Lire l'article complet sur le site de HBR


 
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