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RSE : 5 pratiques pour des achats de Prestations Intellectuelles à impact

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RSE : 5 pratiques pour des achats de Prestations Intellectuelles  à impact

Permettre aux achats de contribuer à réduire les externalités négatives de l'entreprise tout en générant des externalités positives - autrement dit, intégrer l'impact dans les politiques d'achats - est un défi en soi. Y parvenir de surcroît dans l'achat des prestations intellectuelles (PI), en elles-mêmes très spécifiques, ouvre des opportunités inédites mais s'avère particulièrement complexe.

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Comment la direction des achats peut-elle contribuer à l'impact positif de l'entreprise sur son environnement et dans son écosystème ? Un rôle à jouer Indispensable... mais pas si simple tant l'on sait combien les achats dépendent de facteurs humains et relationnels plus que matériels ou techniques.

Certaines bonnes pratiques peuvent toutefois permettre d'y parvenir :

1. En premier lieu, la formation

Former aux enjeux d'impact de l'entreprise. Cela permettra aux fonctions achat d'être plus opérationnelles sur des problématiques complexes, telles que les effets du changement climatique ou les labels et certifications en constante évolution.

2. Définir de nouveaux critères de sélection de fournisseurs

Ce sera également clé dans cette démarche. Ils devront tenir compte de leur implication et de la mesure de leur score d'impact en scrutant notamment leur engagement dans une démarche concrète, leur performance extra-financière, ou encore leur évaluation, certification ou labellisation par un organisme reconnu tel qu'Ecovadis ou Lucie. Si les critères RSE représentent en moyenne 25% de ceux demandés par les achats dans leur choix de fournisseurs, il faudra demain savoir se séparer de ceux dont la démarche d'impact n'est ni suffisante ni mesurable.

3. Choix de prestataires engagés dans une démarche d'inclusion

Les achats de PI concernant majoritairement l'humain, l'un de leurs impacts les plus importants réside dans l'inclusion de personnes ordinairement isolées de l'emploi. Ces prestataires peuvent être des entreprises de services du numérique ou des agences comptant par exemple des collaborateurs ou freelances en réinsertion professionnelle ou en situation de handicap. En outre, les acheteurs peuvent veiller au respect du droit des travailleurs et des consommateurs par les fournisseurs, à la non-discrimination dans l'entreprise, à la politique salariale ou encore à la localisation de la production, voire à l'existence de relations équilibrées avec leurs partenaires (sous-traitants, fournisseurs), etc.

4. Intégrer ses fournisseurs à sa démarche d'Impact positif

C'est un autre moyen qui permettra aux fonctions achats d'opérer leur transformation. Les considérer comme de véritables partenaires d'impact est en effet essentiel pour créer l'effet d'entraînement escompté, l'impact n'ayant de sens que s'il implique et rayonne sur un maximum des parties-prenantes de l'entreprise. Les pratiques d'achats responsables ont déjà normalisé l'établissement de chartes et la communication ouverte avec les fournisseurs sur les démarches RSE...il faudra poursuivre sur cette lancée !

5. Développer les achats de PI dédiées à l'impact positif de l'entreprise

Devient un passage obligé. Il s'agit de collaborer avec des fournisseurs qui aident les organisations dans leur transformation durable et leur contribution à la société. Face à la pénurie de talents spécialisés en impact positif, les acheteurs en PI peuvent aider leur entreprise en sourcant les experts externes qui lui permettront de maintenir le cap vers sa transformation, notamment grâce aux compétences vertes.

Les achats de PI ont désormais un rôle moteur à jouer pour accompagner la transition écologique, sociale et sociétale des organisations. Leur potentiel transformatif considérable accroît la dimension stratégique déjà reconnue à la fonction achats, tout en lui donnant une nouvelle raison d'être : activer les stratégies d'impact pour amplifier leurs effets tangibles dans l'écosystème des entreprises.

Pour en savoir plus

Constance Névoret, CEO de LittleBig Connection. Elle a rejoint Amaris à Londres, dans la branche spécialisée en conseil en économie de la santé. Elle est ensuite partie au Canada en 2014 pour ouvrir les bureaux de Montréal, Toronto, puis New York, et a conduit l'évolution d'Amaris en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. Elle est nommée CEO de LittleBig Connection en mars 2021. Elle est également Executive VP Sustainable Development chez Mantu.


 
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