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Achats de classe C : un marchepied vers les achats durables

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Achats de classe C : un marchepied vers les achats durables

Les entreprises sont appelées à se tourner pour leurs achats vers des pratiques durables et responsables. Mais comment et avec quelles priorités opérer une telle transition ? Les achats de classe C sont décrits comme un terrain d'expérimentation idéal, en vue d'un changement de modèle plus large. Explications.

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S'ils ne représentent que 5 % du budget achats, les produits de classe C concentrent 50% des segments d'achats d'une entreprise. Un volume considérable, souvent peu maîtrisé, qui attire de plus en plus l'attention des décideurs à l'heure où la sobriété et la maîtrise des dépenses gagnent en importance.

« C'est dans ce domaine qu'on trouve le plus grand nombre de coûts cachés liés à la gestion administrative, aux livraisons multiples ou encore au gaspillage de ressources. La maturité des entreprises sur cette typologie d'achats reste assez faible. Ces dernières sont conscientes de la nécessité d'évoluer vers de meilleures pratiques, mais ne savent généralement pas par quel biais initier le changement », indique Quentin Bures, Head of Customer Procurement Optimization, chez Manutan International. Comment influer sur les pratiques et les décisions des utilisateurs ? Par quels moyens mettre des processus en place ? Voilà des questions que se posent aujourd'hui bon nombre de responsables.

Les achats de classe C représentent une très bonne catégorie pour lancer des projets de transformation. Par exemple, l'économie circulaire permet d'optimiser la sélection de produits de classe C en y apportant une plus-value éco-responsable et économique, « En matière d'économie circulaire, les entreprises recourent de plus en plus à des produits reconditionnés, notamment pour des fournitures, des matériels bureautiques ou informatiques par exemple. En plus de contribuer à réduite votre empreinte carbone, les produits de seconde main sont en moyenne estimés à 30% moins cher que des produits neufs », illustre Quentin Bures.

Manutan a lancé il y a deux ans un service de collecte et de revalorisation de produits informatiques. Pour mieux répondre aux demandes croissantes dans ce domaine, l'entreprise a également ouvert en juin 2024 un hub sur le site du Bourget, dédié à l'économie circulaire pour le mobilier de bureau et d'entrepôt. « Ce nouveau service nous permet d'avoir une offre tout à fait circulaire en proposant la collecte de l'ancien matériel, le réemploi de ce même matériel ou la gestion de leur fin de vie ainsi que la vente de produits de seconde main accompagné d'un service d'aménagement.», poursuit-il. L'innovation face à cette tendance croissante a aussi conduit Manutan à commencer à attribuer à ses produits un score environnemental, allant de A à E, sur le même schéma que le nutriscore en vigueur dans l'alimentation.

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