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Jean-Claude Volot tacle la politique du gouvernement Ayrault

Publié par Marion Perroud le - mis à jour à
Jean-Claude Volot tacle la politique du gouvernement Ayrault

Seulement quelques jours après l'annonce de son départ de la médiation des relations interentreprises et de la sous-traitance, Jean-Claude Volot s'est livré, le 12 septembre 2012, à une critique ouverte de la politique économique menée par le gouvernement socialiste.

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Jean-Claude Volot le maintient, c'est pour se consacrer pleinement à son activité de chef d'entreprise qu'il a quitté ses fonctions de médiateur national des relations interentreprises et de la sous-traitance. « Mon entreprise connaît une croissance importante à l'export et m'a ainsi rappelé à elle après quatre ans d'engagement au service de l'action publique. Voici la principale raison de mon retrait », a-t-il insisté, ce mercredi 12 septembre, lors du petit-déjeuner de la Fondation Concorde, consacré à “Ces PME qu'on assassine”.

Il a toutefois exprimé de vives réserves à propos des nouvelles orientations stratégiques de Matignon. Jean-Claude Volot a en particulier regretté la « vision très dogmatique du gouvernement » concernant la relance du commerce extérieur. « Décentraliser tous les pouvoirs économiques aux régions est à mon sens une ânerie. Les régions n'ont pas les moyens de faire face à cela », a-t-il averti, appuyant l'implication d'un État stratège dans le redressement du pays. 

Instabilité juridique et fiscale

Un redressement qui passe certes par le soutien aux entreprises, mais pas seulement. Selon l'ex-médiateur des relations interentreprises, le principal problème des PME aujourd'hui n'est pas l'accès au financement, mais bien le défaut d'investissement. Il a en particulier pointé l'instabilité du climat juridique et fiscal comme principale explication de cette « position attentiste des investisseurs ». Jean-Claude Volot (lire l'interview qu'il nous a accordée en avril 2011 : "Les entreprises subissent la loi du plus fort") a de même regretté le manque de rencontres et d'échanges entre le monde politique et la sphère économique.

Plaidant en faveur d'un « écosystème intelligent », Jean-Claude Volot a insisté sur l'importance des bonnes relations entre les grands groupes et leurs petits fournisseurs. « La satisfaction fournisseur est toute aussi importante que la satisfaction clients. Il faut que l'on poursuive dans cette voie. »

 
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