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Infographie Le nombre de données sera 10 fois plus important en 2020

Publié par Jérôme Pouponnot le

EMC dévoile les résultats de la 7ème édition de son étude Digital Universe, qui dresse le portrait de l'évolution de la production annuelle de données. Un rapport qui révèle que l'internet des objets contribuerait à doubler la taille de l'univers numérique tous les 2 ans.

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44 000 milliards de gigaoctets, soit 10 fois plus qu'en 2013, telle pourrait être le poids de données en 2020. Colossal. A titre de comparaison, le volume annuel de données que produit chaque foyer tiendrait dans 65 iPhones (32 Gb) actuellement, contre 318 en 2020. L'explication est à chercher en grande partie dans l'Internet des objets qui est alimenté par plusieurs milliards d'éléments du quotidien, comme les capteurs de vitesse intégrés aux chaussures de sport ou encore les systèmes d'analyse du trafic routier. Ils portent chacun un identifiant unique pour enregistrer, consigner et recevoir automatiquement des données. IDC dénombre actuellement pas moins de 200 milliards de dispositifs ou d'objets capables de se connecter à Internet, dont 7 % (soit 14 milliards) communiquent déjà via Internet et produisent 2 % des données numériques mondiales. D'ici à 2020, le nombre des objets effectivement connectés devrait atteindre 32 milliards et représenter 10 % du volume total de données générées.

On sait qu'en 2013, seules 22 % des données numériques étaient exploitables et que 5 % seulement d'entre elles ont été analysées, laissant un vaste trou noir dans l'univers numérique. L'expansion de l'Internet des objets devrait porter à 35 % la proportion des données exploitables. Aux entreprises de les analyser et d'en faire bon usage.

Les défis propres aux entreprises

Pour les entreprises, de tels volumes représentent un défi gigantesque, aussi bien au niveau de la gestion, du stockage, de la monétisation et de la protection des données. IDC estime par exemple que 40 % des données de l'univers numérique mériteraient d'être protégées, si ce n'est par des algorithmes de chiffrement de bout en bout, tout du moins par des politiques de confidentialité renforcées. Or, pour l'heure, 20 % seulement de ces données sont effectivement protégées.

Par ailleurs, les marchés émergents vont bientôt produire plus de données que les pays développés : actuellement, 60 % des données numériques sont issues des marchés matures, notamment l'Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, mais le rapport devrait s'inverser d'ici à 2020, où les pays émergents deviendront les principaux producteurs de données, Brésil, Chine, Inde, Mexique et Russie en tête.

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