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Intéropérabilité, la recette gagnante pour la facturation électronique

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Enterprise Resource Planning ERP Corporate Company Management Business Internet
© Sikov - stock.adobe.com
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La solution de facturation électronique choisie par l'entreprise se doit, pour qu'elle profite au maximum de tous ses avantages, de pouvoir communiquer avec l'ERP de l'entreprise.

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« De façon générale, quand une entreprise choisit son ERP et les différents modules qui vont s'y attacher, elle fait attention à choisir des éléments intégrés entre eux », souligne Thais Goutierre, Project manager chez Deltic. Il en va de même pour la solution de dématérialisation des factures. De fait, « lorsque l'on élabore le cahier des charges qui va servir à mener le projet de passage à la facturation électronique, cet élément y figure en bonne place », continue Thais Goutierre. Il est donc essentiel de prendre le temps de bien analyser sa configuration actuelle.

L'Europe impulse les bases de l'interopérabilité

Certains ERP sont déjà équipés d'un module de gestion des factures électroniques. « En revanche, ils ne se sont pas nécessairement positionnés pour devenir des PDP, ce qui pourrait éventuellement poser quelques difficultés si l'écosystème lui-même se positionne sur une PDP », souligne Magalie Pelletier, Product Marketing Manager chez Itesoft. Pour être en phase avec la nouvelle réglementation, mieux vaut donc opter pour une solution agrée et qui soit interopérable avec son ERP. En effet, l'interopérabilité entre les PDP est encore un point qui pose question : si elle est mentionnée dans les spécifications de la DGFIP, rien de concret n'est encore défini. Mais c'est au programme. De même, les éditeurs d'ERP et de solutions de dématérialisation de documents sont en contact réguliers, notamment par l'entremise d'associations dédiées telle que l'USF (Utilisateurs de SAP Francophone), pour assurer que l'interopérabilité soit bien mise en place. Sinon, il existe déjà un certain nombre de formats standards et de chartes d'interopérabilité, pour beaucoup issus de normes européennes ; cela a permis à des acteurs spécialisés de voir le jour, dont la tâche est de faire l'intermédiaire entre l'ERP de l'entreprise et les diverses factures électroniques reçues.

Mener une réflexion globale sur la data, "LE" prérequis

Une bonne interopérabilité permet en effet de débloquer tout le potentiel de la dématérialisation, notamment en automatisant toutes sortes d'opérations à faible valeur ajoutée mais chronophage. « Le gain en confort de vie et en efficacité est considérable », souligne Thais Goutierre. Dans certains cas, l'intégration peut effectivement être poussée très loin. Par exemple, si la liaison est bien effectuée, la gestion des achats dans l'ERP va générer des bons de commande qui vont être envoyés chez le partenaire, et ensuite seront liés aux factures ad hoc une fois ces dernières récupérées par le système et traitées de façon quasiment automatisée. « Il faut que la data circule, que l'interconnexion soit synchrone ou asynchrone », souligne Magalie Pelletier. Mais pour bénéficier de toutes ces retombées, le projet qui doit être mené doit aller au-delà de la facture électronique : il faut procéder à la mise en place d'une véritable GED, ce qui suppose de remettre à plat, à tour de rôle, un certain nombre de processus internes. Le tout est, comme toujours dans ces cas-là, de procéder avec méthode et armé d'une feuille de route réfléchie.

 
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