Recherche
Mag Décision Achats
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine
En ce moment En ce moment

Facturation électronique: Comment accompagner ses fournisseurs ?

Publié par le | Mis à jour le
Facturation électronique: Comment accompagner ses fournisseurs ?

Si tout le monde est aujourd'hui en train de passer à la facture électronique, réglementation oblige, il est encore nécessaire de se coordonner avec son écosystème.

Je m'abonne
  • Imprimer

« Aujourd'hui, les choses sont différentes d'il y a quelques années, estime Magalie Pelletier, Product Marketing Manager chez Itesoft. Tout le monde se sent concerné par la mise en conformité exigée par la réglementation à partir de 2024 ; du coup, la volonté de se mettre en règle en interne est forte. » Si, auparavant, avant d'accompagner un de ses fournisseurs vers la facture électronique, il fallait le convaincre du bien-fondé de la démarche et de ses avantages, ce n'est donc plus le cas aujourd'hui. Cela concerne également les TPE et PME, qui en théorie peuvent attendre 2026 avant de s'équiper. En effet, « toutes les entreprises françaises devront être en mesure d'accepter les factures électroniques à partir du 1er juillet 2024 », souligne Laurine Peylet, Growth & Outbound manager chez Deltic. Pour autant, cela ne veut pas dire que laisser chacun se débrouiller de son côté est une bonne idée pour autant. En effet, si chacun est désormais prêt à avancer, encore faut-il que tout cela soit fait de façon cohérente. « Chaque entreprise devra donc se positionner sur le fait de passer par le PPF (Portail Public de Facturation) ou un PDP (Plateforme de Dématérialisation Partenaire) pour récupérer ses factures fournisseurs », explique Laurine Peylet. Si, par exemple, l'entreprise décide d'avancer en passant par une PDP (plateforme de dématérialisation partenaire), alors les fournisseurs doivent eux aussi pouvoir utiliser cette PDP - ou du moins un système qui soit compatible. La question ne se pose pas si elle utilise le PPF (Portail Public de Facturation), celui-ci étant par définition est le même pour tout le monde.

Être raccord avec un écosystème, toujours en construction

« Il faut être cohérent avec son écosystème, souligne Magalie Pelletier. Sinon, on ne sera pas aussi efficient et rapide dans le traitement que l'on pourrait l'être, et on perdrait une partie des avantages du passage à la facture électronique. » Autrement dit, il faut être centré sur son besoin, mais ne pas ignorer ceux de ses partenaires. Pour les entreprises qui étaient déjà bien avancées sur le sujet, par exemple en utilisant des EDI, la bonne nouvelle, c'est qu'ils pourront a priori garder le système mis en place - c'est pourquoi les PDP existent : permettre à ceux qui avaient déjà réalisé des investissements de ne pas les perdre. En revanche, pour les autres, il est urgent de se réunir en bonne intelligence avec ses partenaires, de mener une véritable analyse et de prendre rapidement une décision. Ce qui rend les choses plus complexes, c'est qu'aujourd'hui, il n'existe pas encore à proprement parler de PDP - les candidats sont là, mais le dépôt de dossier pour recevoir une immatriculation de la part de l'État n'est pas encore ouvert - ni de PPF, puisqu'elle est encore en cours d'élaboration par l'AIFE, qui se base sur la plateforme Chorus déjà existante, en la rendant plus robuste. En revanche, les différents acteurs du secteur, qui sont bien conscients des enjeux et des problèmes, travaillent pour rendre interopérables entre eux les PDP et le PPF.

 
Je m'abonne

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

La rédaction vous recommande

Retour haut de page