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Maintenance prévisionnelle/Préventive : une petite dépense pour de grandes économies

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Maintenance prévisionnelle/Préventive : une petite dépense pour de grandes économies

Avant d'être un pôle de profit, la Maintenance prédictive est un poste d'investissement important. Olivier Kwaczala, expert RS Components en décrypte les enjeux et défis !

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" Dépenser de l'argent pour en économiser n'est pas simple pour certains, observe Olivier Kwaczala pour RS Components. Mais dans le cas des programmes de maintenance prévisionnelle et préventive, surtout pour des actifs aux coûts d'investissement élevés, une dépense modeste peut compenser les coûts de réparation ou de production perdue qui peuvent atteindre des millions ". Une fois le contexte posé, il n'en reste pas moins qu'il est difficile de quantifier le ROI des dépenses de maintenance... Surtout quand l'objectif est d'éviter que les défaillances se manifestent ! " Les comptables préfèrent des chiffres réels plutôt que ceux qui découlent de scénarios hypothétiques ! ", précise Olivier Kwaczala.

Un problème de visibilité

Bien souvent, il est plus simple de déterminer le coût de la maintenance comparé au coût de la réparation ou du remplacement et la durée de vie attendue d'une machine ou d'un actif par rapport à sa durée de service prolongée. Mais cette vision est trop simpliste pour Olivier Kwaczala. " Le coût de la production perdue, de la bonne volonté et de la confiance des clients doivent également être pris en considération dans l'équation ! ". Les entreprises qui sont confrontées à des opérations complexes, se dirigeront naturellement vers un système de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), qui éliminera l'aléa dans la prise de décision. Depuis de simples capteurs de température et sondes de vibration jusqu'aux solutions logicielles complètes de maintenance conditionnelle sur mesure, l'éventail des possibilités est large ! Dans le cas des systèmes électroniques, la majorité d'entre eux peuvent s'auto-diagnostiquer, ou sont plus faciles à interroger à l'aide de systèmes intelligents, bien que les composants des armoires électriques nécessitent une surveillance attentive. " Les systèmes mécaniques et électromécaniques, quant à eux, ont tendance à être plus exigeants et peuvent tomber en panne de bien plus nombreuses (et plus bruyantes) manières ", précise Olivier Kwaczala pour RS Components.

Chaleur et vibrations : les ennemies de la fiabilité !

Une chose est sure cependant : la durée de vie des systèmes mécaniques entretenus et inspectés régulièrement, peut facilement excéder, la durée de vie prévue de la machine dans sa totalité. Les pannes de lubrifiant et la friction supplémentaire conduisent presque toujours à des élévations de températures importantes qui causent une usure prématurée. Dans ces cas simples, des capteurs de température bon marché sont bien pratiques. Un exemple en est le capteur de température infrarouge PN151 NFC de Calex. Une autre approche consiste à déployer des solutions de visualisation thermique, comme celles proposées par FLIR. " Celles-ci offrent une "carte de répartition de la chaleur" dans un format facile à interpréter et sont conçues pour indiquer des points chauds spécifiques, donnant ainsi le moyen d'effectuer une maintenance ciblée plus précisément ", indique Olivier Kwaczala. Généralement, l'usure s'accompagne de vibrations, surtout dans les équipements en rotation. Il existe des capteurs de vibration spécialisés, comme ceux de SKF, capables de mesurer plusieurs fréquences de manière à différencier les vibrations normales des vibrations anormales. Ainsi, certains capteurs et leurs logiciels associés sont même capables d'indiquer le mode de défaillance potentiel en interrogeant les fréquences mesurées et en les comparant avec celles générées par des modes de défaillance connus.

La maintenance : un axe stratégique !

D'un point de vue de la stratégie opérationnelle, les dépenses de maintenance devraient être considérées comme une technique d'amélioration du taux de rendement global (TRG) d'un équipement, de générer des retours sur investissement plus rapides (RSI), de réduire les coûts de réparation réactive, de réduire l'endommagement secondaire et de contribuer à une qualité de produit améliorée ou prévisible. " Ce sont ces bénéfices réels qui devraient être avancés comme justification de toute dépense, indique Olivier Kwaczala. Une dépense modeste ayant potentiellement un impact positif énorme sur tous les objectifs stratégiques, empêche lève d'emblée tous les freins ! ".

Les produits de maintenance prévisionnelle contribuent à la gamme de solutions RS destinée aux clients cherchant à établir un programme efficace de maintenance d'usine.

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