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Le destructeur de documents, pour protéger vos données

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Environ 30 % des entreprises françaises possèdent un destructeur de documents. Les obligations de sécurité et de confidentialité font progresser, chaque année, le taux d'équipement. Les données sensibles (informations confidentielles...) peuvent être ainsi facilement éliminées.

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@ Rexel

Les entreprises françaises adoptent peu à peu le destructeur de documents. Spécialisé dans l'ingénierie, la construction et la réalisation de projets dans les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, Technip possède par exemple un parc d'environ 150 destructeurs de documents, pour près de 3 000 collaborateurs. «Nous commandons des destructeurs de documents Idéal depuis une quinzaine d'années, explique Philippe Lambert, acheteur au sein de la direction des services généraux de Technip. Cela répond à des besoins importants de confidentialité et de sécurité, qui se sont accrus ces dernières années.» L'achat porte sur des destructeurs individuels pour les collaborateurs des services commercial, juridique et comptable et des destructeurs à usage collectif pour les secrétariats. «Nous optons systématiquement depuis deux ans pour un système de coupe croisée et un niveau de sécurité élevé (S4)», ajoute Philippe Lambert.

Guillaume de Sevin, Idéal

«Les collaborateurs de l'entreprise veulent un produit fiable, simple à utiliser et qui ne nécessite pas un entretien important.»

Les distributeurs ont vendu 63 500 appa reils aux entreprises en 2005, pour un montant de 7,4 MEuros (source: Acco/Rexel). Ce marché affiche une croissance annuelle entre 10 et 20 % dans l'Hexagone. «Nous sommes encore sous-équipés par rapport à d'autres pays comme l'Angleterre ou l'Allemagne, compare Alain Fleuret, responsable technique produits marketing d'Acco. Il y a encore cinq ans, seules les entreprises évoluant dans des secteurs sensibles, comme la Défense, utilisaient un destructeur.» Selon une étude réalisée par le fabricant Fellowes, près de 30 % des entreprises françaises étaient déjà équipées d'au moins un destructeur en 2004. La hausse constante du taux d'équipement s'explique par les nouveaux besoins exprimés en matière de protection des données ou de lutte contre l'espionnage industriel. «Selon une étude Ipsos de janvier 2006, 32 % des salariés oublient des documents et des papiers confidentiels sur leur bureau», argumente-t-on chez Pitney Bowes.

La poubelle personnelle ou les photocopieuses sont par ailleurs considérées comme des «zones à risque». Selon une enquête TNS Sofres pour Lexmark, menée en septembre 2006, près de 59 % des salariés français déclarent avoir déjà oublié sur une photocopieuse un document contenant des informations confidentielles. «Cette préoccupation autour de la sécurité n'est pas une mode, analyse Guillaume de Sevin, directeur commercial de Clementz-Euromegras France (marque Idéal). Elle s'inscrit peu à peu dans les habitudes de travail.»

Les services les plus stratégiques sont prioritairement équipés en destructeurs de documents. «Les directions financières, les services commerciaux, les ressources humaines, la R&D ou le marketing sont nos premiers clients», confie Guillaume de Sevin. Ce dernier identifie trois segments sur ce marché: le destructeur individuel au pied du bureau, «qui peut détruire jusqu'à 24 feuilles en même temps»; le destructeur de bureau à utilisation partagée, «qui doit avoir une forte capacité de destruction, une corbeille à grande capacité et un moteur puissant pour être utilisé quotidiennement par plusieurs collaborateurs»; et enfin le destructeur à forte capacité, «pour une utilisation centralisée dans l'entreprise, pouvant détruire jusqu'à 700 feuilles en un seul passage»

Les critères d'achat d'un destructeur de documents sont nombreux. Pour concevoir sa nouvelle collection, baptisée Mercury et commercialisée en France depuis le début de l'année, Acco a fait réaliser une étude de marché entre 2005 et 2006 par Plus Consultant. Acheteurs et utilisateurs ont été sondés sur leurs motivations d'achat.

Le prix, un critère encore incontournable

 

«La capacité de destruction, c'est-à-dire le nombre de feuilles détruites à la fois, est le premier critère d'achat avancé, révèle Alain Fleuret. Le niveau sonore arrive en second: comme il y a de plus en plus de destructeurs au pied des bureaux, il faut qu'ils soient le plus discrets possible! Le prix est en sixième position mais il reste un argument important pour les acheteurs français, si l'on compare avec les autres pays, comme l'Angleterre.» Dès lors, combien les entreprises sont-elles prêtes à investir pour s'équiper? «Les budgets varient de 150 à 1 000 Euros pour le destructeur bureautique, observe Pascal Lux, responsable commercial de HSM pour la France. L'investissement sera de plus de 1 000 Euros pour une machine à usage collectif.

Pour un bon appareil, le prix se situe entre 300 et 400 Euros. En général, le premier achat des entreprises porte sur un modèle de base. Ensuite, elles constatent l'utilité du produit et montent en gamme.» Le rapport qualité/prix est un critère prioritaire de Philippe Lambert (Technip), qui prend néanmoins en compte d'autres facteurs. «La fiabilité du matériel et la pérennité des pièces motivent également mon choix

D'autres données sont à prendre en compte

 

Aujourd'hui, les fabricants se sont adaptés à la demande. La capacité de coupe d'un modèle moyen à usage personnel ou partagé descend rarement en dessous de 15 feuilles insérables en une seule fois. Quant au niveau sonore, il a une importance fondamentale dans le cadre d'un «open space où les nuisances des autres équipements bureautiques sont déjà présentes. Pour qu'un collaborateur puisse téléphoner à côté d'un destructeur en fonctionnement, le volume de celui-ci doit se situer entre 58 et 60 dB maximum.»

 
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Florent Maillet

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