Recherche
Mag Décision Achats
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine
En ce moment En ce moment

La revanche du «hors prod»

Publié par le

Je m'abonne
  • Imprimer
Sébastien de Boisfleury rédacteur en chef

Sébastien de Boisfleury rédacteur en chef

Combien d'acheteurs hors production n'ont pas rêvé de tordre le cou à leurs confrères de l'industrie qui, jusqu'à présent, avaient plutôt tendance à les snober? Acheter des gommes et des crayons... pensez donc! Mieux vaut s'intéresser aux boulons. C'est sans doute oublier un peu vite que les achats de prestations intellectuelles, par exemple, n'ont rien de simplet. Certains éléments tangibles viennent le confirmer, à commencer par les niveaux de rémunérations propres à chaque secteur. En effet, contrairement à une idée reçue, les acheteurs hors production ne sont pas moins bien payés que les acheteurs industriels. Preuve s'il en est que leur expertise ne couvre pas de tâches subalternes. Et c'est encore plus vrai lorsque l'on compare les salaires des directeurs achats par secteur.

Ainsi, selon les statistiques du site www.suisjebienpaye.com, les rémunérations les plus élevées sont observées chez les acheteurs de la banque et de l'assurance (41 639 Euros bruts par an), juste devant ceux de l'industrie. Les rémunérations dans le commerce, la communication et les services restent quant à elles inférieures à la moyenne nationale des acheteurs, qui est de 37 981 Euros bruts par an. En revanche, au niveau des directeurs achats, les meilleurs salaires se retrouvent dans la communication, la banque, l'assurance et les sociétés de services. L'industrie n'occupe que la quatrième place de ce classement, avec une rémunération de 75 027 Euros par an, légèrement en dessous de la moyenne nationale des directeurs achats.

Ces données ne surprendront pas les cabinets de recrutement spécialisés, incontournables dès qu'il s'agit de parler de gestion de carrière dans le microcosme des achats. Les entreprises recherchent désormais en priorité des directeurs et des acheteurs capables de défraîchir et d'optimiser des familles jusque-là inexplorées. Elles sont donc prêtes à leur donner un salaire plus élevé. Problème: à force de répéter que les achats «hors prod» sont moins valorisants que ceux de production, les candidats ne sont pas légion. Pourtant, les chasseurs de têtes le confirment. Il y a de belles opportunités de carrière dans le domaine du «hors prod». Avec toujours son Décision Achats sous le bras!

 
Je m'abonne

Sébastien de Boisfleury

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

Retour haut de page