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Flotte automobile de l'Etat: l'externalisation avance à grands pas

Publié par La rédaction le

Pour réduire les coûts d'entretien des véhicules de l'Etat, les ministères devront passer des contrats globaux avec des prestataires externes et utiliser des cartes d'achats spécifiques.

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Après avoir annoncé la réduction du parc automobile et de la taille des véhicules qui le compose (lire Décision Achats n°127), Eric Woerth, le ministre du Budget, a dévoilé cet été les pistes d'externalisation de la gestion de cette flotte, avec des objectifs affichés de baisse des coûts. Le parc automobile de l'Etat compte 72 000 véhicules, dont 17000 dans les établissements publics administratifs (hors véhicules opérationnels de la police, de la gendarmerie, de la douane et de l'équipement). Le parc sera ainsi géré «comme dans les entreprises privées», indique-t-on au ministère du Budget.

Jusqu'alors, la majorité des ministères disposaient de garages et d'agents affectés à l'entretien et aux réparations. Une première expérimentation d'externalisation est menée, depuis 2007, au ministère de la Défense, qui a signé un contrat de six ans et 390 millions d'euros avec GE Fleet Services, filiale du groupe General Electric. Ce ministère n'a toutefois pas encore fermé ses garages. L'Etat a pour objectif d'externaliser la gestion de tous ses véhicules civils d'ici à 2011. Un chantier qui, de source gouvernementale, n'est pas simple à mettre en oeuvre, car il nécessite de réorienter professionnellement de nombreux agents employés jusqu'ici à l'entretien des véhicules.

L'Etat a pour objectif d'externaliser la gestion de tous ses véhicules civils d'ici à 2011.

L'Etat a pour objectif d'externaliser la gestion de tous ses véhicules civils d'ici à 2011.

Autre mesure prévue par Bercy: les achats de prestations (lavage, carburants, assurances) vont être «globalisés» pour réduire les coûts. Les ministères peuvent déjà le faire par le biais des cartes d'achat. Pour le carburant, une carte permet de bénéficier, par exemple, de réductions de 6 à 9 centimes par rapport au prix moyen constaté. Mais moins de 50% des achats sont effectués par ce biais. Désormais, le ministère du Budget compte imposer aux ministères de passer par ces contrats d'ici à la fin 2010.

 
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La rédaction

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