Recherche

Externaliser son centre de reprographie

Afin de se recentrer sur leur coeur de métier, certaines entreprises ont décidé d'externaliser la gestion de leur centre de reprographie, voire de confier à un prestataire extérieur toute l'élaboration de leur production documentaire. Un marché sur lequel se sont positionnés quelques fabricants traditionnels de systèmes d'impression.

Publié par le
Lecture
19 min
  • Imprimer

@ Xerox

Dans ses locaux d'Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, le centre de reprographie de la Cegos occupe tout le rez-de-chaussée d'un bâtiment. Il faut dire que le besoin en production documentaire de ce leader de la formation professionnelle est très important. Chaque année, la Cegos forme en effet près de 175000 personnes à qui l'on remet, au début de chaque stage, une «valisette» comprenant, sur papier, tout le contenu de la formation suivie. Si l'on y ajoute les besoins propres du reste de l'entreprise, le centre de reprographie réalise ainsi plusieurs millions d'impressions par an. Dans ce contexte, la Cegos a choisi de conserver son centre de reprographie sur place, ce qui permet de faire face à tout type d'urgence, mais d'en confier la gestion à un prestataire externe. Il s'agit en l'occurrence de Xerox Global Services (XGS), qui est donc chargé de la production et de la livraison, en temps et en heure, des demandes d'impressions formulées par les formateurs et les autres services de l'entreprise.

Cet exemple n'est pas une exception. De plus en plus d'entreprises choisissent en effet d'externaliser la gestion de leur centre de reprographie, même si cela reste un marché de niche. «Cette tendance concerne essentiellement les grandes entreprises, même si de plus petites structures dont l'activité suppose une forte production documentaire sont également concernées. Le marché croît en moyenne de 15 à 20% par an», estime Patrick Bensemhoun, directeur des programmes marketing de XGS qui compte près de 140 clients dans toute la France. Même constat chez son concurrent RISyS (Ricoh Information Systems and Services) qui, en à peine deux ans d'existence, a déjà conquis plus de 40 clients sur le territoire national. «Le maintien ou non d'un centre de reprographie géré en interne est une question récurrente dans les entreprises qui éditent plusieurs centaines de milliers de pages par mois, constate Adrien Gimenez, directeur de la division projets de RISyS. Les investissements technologiques, la gestion du personnel, l'arrivée de l'éditique sont autant d'éléments qui entrent en ligne de compte dans leur réflexion.»

Tous les fabricants de systèmes d'impression ne proposent pas ce type de prestation. Par exemple, Konica Minolta souhaite rester dans une logique pure et dure de constructeur. «Nous préférons nouer des partenariats avec des reprographes dont c'est le métier, indique Daniel Mathieu, directeur de la communication de Konica Minolta Business Services. En revanche, nous leur fournissons bien entendu nos systèmes d'impression qui correspondent aux besoins de leurs

Sébastien De Boisfleury

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page