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Fleet - La Justice contraint Orange à débrancher sa télématique

Publié par Jean-Philippe Arrouet le - mis à jour à

Confirmant un arrêt du TGI de Paris du 15 juillet 2015, la Cour d'appel de Paris a interdit à Orange de déployer sa solution de télématique sur 20 000 véhicules. Explications.

Confirmant un arrêt du TGI de Paris du 15 juillet 2015, la Cour d'appel de Paris a interdit à Orange de déployer sa solution de télématique sur 20 000 véhicules.

Dans leur arrêt du 29 septembre 2016, cité par le site legalis.net, les magistrats de la Cour d'appel de Paris ont vu rouge :"Le dispositif Fleet performance porte atteinte de manière disproportionnée aux droits des salariés." Orange, qui n'a pas souhaité commenter cette décision, avait choisi d'équiper sa flotte de ces boîtiers dans le souci de maîtriser ses coûts (incitation à l'éco-conduite, réduction des sinistres) et de relever plus facilement les kilométrages parcourus. Bien que l'opérateur n'ait pas choisi de géolocaliser ses véhicules en temps réel, les données de roulage étaient recueillies en continu, sans que les conducteurs puissent déconnecter le dispositif en dehors de leur temps de travail. Une pratique qui contredit les règles fixées par la Cnil que le gendarme des nouvelles technologies a rappelé en octobre dernier dans une fiche pratique.

En outre, Orange conservait les données trop longtemps, - trois à six ans -, sans permettre aux salariés de rectifier les informations concernant leur conduite (en cas d'erreur dans le cadre d'une utilisation partagée des véhicules par exemple).

Le syndicat SudPTT, considérant que ces dispositifs portaient une atteinte disproportionnée aux droits des personnes, avait assigné Orange devant le TGI de Paris. Il a obtenu gain de cause sur le boitier de surveillance des véhicules mais pas sur les outils de contrôle de la performance. La Cour d'appel ayant donné son feu vert à l'utilisation de Fleet performance par Orange pour évaluer les pratiques professionnelles de ses salariés.


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  • Acheteur industriel, "un métier en tension"! - Talents - Decision-achats.fr
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    Acheteur industriel, "un métier en tension"!

    Publié par Sébastien DE BOISFLEURY le

    Concrètement, l'expression "métier en tension" correspond à des collaborateurs très demandés et difficiles à recruter selon Expectra, qui vient d'éditer un guide sur ces profils particuliers.

    Quel est le point commun entre un chef de projet NTIC prêt à évoluer vers le consulting, un crédit manager dans les PME, un community manager et un acheteur industriel? Réponse: toutes ces fonctions font partie du "Guide 2010 des métiers en tension" que vient d'éditer Expectra, une filiale du groupe Randstad spécialisée dans le recrutement et l'intérim de cadres supérieurs.

    Concrètement, "un métier en tension" correspond à des profils très demandés et difficiles à recruter. Au total, ce guide en recense 19 parmi 4 grandes catégories: comptabilité-finance, informatique, ingénierie et marketing-commercial. Pour déterminer ces profils, Expectra s'est notamment appuyé sur les sites d'emplois RegionsJob.com et LesJeudis.com, et à partir d'une enquête en ligne réalisée auprès de 7000 salariés sur l'attractivité de leur métier et leurs perspectives de carrière.

     

    L'acheteur industriel fait donc partie, selon Expectra, de ces métiers en tension. "Nettement favorisé par la crise, le métier d’acheteur fait l’objet d’une forte demande de la part d’entreprises qui en mesurent désormais le retour sur investissement, indiquent les auteurs du guide. L’acheteur industriel “idéal” est un ingénieur généraliste qui a suivi une formation complémentaire dans le domaine des achats, généralement en école de commerce. Un cursus extrêmement recherché et très rare. L’enjeu consiste dès lors à recruter un ingénieur sorti de la voie traditionnelle et démontrant d’excellentes capacités de négociation et de communication. Amené à collaborer sur des projets transversaux, il doit assurer l’interface pour traduire les besoins des équipes métiers (production, qualité, gestion...)."

    Comme pour chaque métier en tension, le guide précise les compétences les plus recherchées, le profil type du candidat, les tendances et les évolutions de la fonction, les salaires moyens, les attentes et les aspirations des candidats ou encore les tendances du secteur.

     

    Pour Expectra, les entreprises doivent donc changer leurs méthodes de recrutement pour attirer et fidéliser ces collaborateurs-clés. «Les profils les plus recherchés sont maintenant conscients de leur valeur et attendent de l’entreprise qui les emploiera non seulement un salaire motivant mais aussi une vie professionnelle passionnante. Il incombe aujourd’hui aux recruteurs de prendre conscience de ces attentes», indique Hugues Pariot, dg d’Expectra.

     

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