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Revue de presse achats (semaine du 26 au 30 novembre)

Publié par Aude Guesnon le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? Pas de souci: la rédaction vous a concocté une sélection d'articles parus sur la Toile et quid evraient vous intéresser car ayant trait aux achats, aux relations fournisseurs, à la supply, à la RSE, etc. Bonne lecture!


Les achats sortent de l'ombre

Les départements achats sont un lieu peu probable pour commencer une révolution. Au contraire, ils ont la réputation d'être des endroits banals, des cimetières pour des employés sous-performants. Dans le monde de la consommation, l'achat est passionnant: les gens se rendent dans des centres commerciaux pittoresques, parcourent les boutiques de grande surface ou achètent en ligne en un seul clic; l'innovation est monnaie courante. Mais pour les biens industriels, les achats ont souvent été considérés comme une perte de ressources pour une entreprise plutôt que comme un facteur stratégique. "Par le passé, les gens passaient à la passation des marchés afin de ne plus pouvoir faire de mal", explique Holzer. "Il y avait un déséquilibre complet entre la responsabilité et la capacité des gens - ils étaient tout simplement les mauvais responsables de cette grande dépense."
Hal Watts est directeur général de Unmade, une société de logiciels du secteur de la mode. "C'est ce travail de merde où chaque conversation que vous avez eue au cours des 50 dernières années consistait à appeler les fournisseurs et à leur dire: "Faites-le moins cher", dit-il. Toutefois, au cours de la dernière décennie, des changements radicaux ont eu lieu. Des entreprises telles que ThyssenKrupp ont déployé des outils numériques pour faire des achats un élément central, non seulement pour réduire les coûts et s'approvisionner de manière éthique, mais aussi pour simplifier les opérations et, dans certains cas, trouver des solutions. nouvelles sources de revenus.>> Lire l'article complet sur le site du Financial Times

Responsable des achats, un métier méconnu, mais lourd d'impacts en Nouvelle-Aquitaine

Les responsables des achats parlent rarement d'eux publiquement, pourtant leurs décisions pèsent considérablement sur le tissu économique, en termes d'emplois, de chiffre d'affaires (...) Car, la manière dont les grands groupes, en particulier, réalisent leurs achats, impacte fortement l'économie du territoire. "La taille moyenne des entreprises de la Nouvelle-Aquitaine est de 40 collaborateurs, les acheteurs doivent participer à la création d'une industrie de taille intermédiaire qui génèrent des emplois durables dans la région comme l'ont fait d'autres régions en Allemagne, par exemple", a souligné Alain Rousset, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui a assisté à toute la soirée. >> Lire l'article complet sur Sud Ouest

Les défaillances d'entreprises devraient repartir à la hausse

Pour l'instant, "les très petites entreprises sont les premières affectées par ce retournement", souligne Bruno De Moura Fernandes, économiste chez Coface. Le nombre d'emplois concernés est donc encore orienté à la baisse. Mais pour les entreprises, "le risque d'impayé se renforce sur l'ensemble du territoire", note Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes. L'an prochain, les craintes se concentrent sur le secteur de la construction. Entre octobre 2017 et septembre 2018, les permis de construire étaient en effet en recul de 5,8 % par rapport aux douze mois précédents. "La baisse des autorisations de construction de logements devrait entraîner une hausse des défaillances dans le secteur en 2019", prévient Bruno De Moura Fernandes. Chaque année, la construction représente environ 25 % des défaillances enregistrées. C'est le plus gros secteur de l'économie en matière de procédures collectives. "En moyenne, le taux de défaillance des nouvelles entreprises est proche de 50 % cinq ans après leur création, ajoute l'économiste de Coface. Comme les créations d'entreprise ont beaucoup augmenté depuis 2013, mécaniquement, le risque de difficultés augmente et cela viendra gonfler le nombre global de défaillances l'an prochain", selon l'économiste de Coface .>> Lire l'article complet sur le site des Echos

Cours du pétrole : les raisons d'un nouveau contre-choc

Une chute rarement vue. Les cours du brut sont au plus bas depuis plus d'un an après avoir encore reculé de près de 10 % la semaine dernière (et malgré un rebond lundi). Depuis leur pic début octobre, ils ont plongé de 30 %. Le WTI, référence américaine, est tombé à 50,10 dollars contre plus de 76 dollars au début de l'automne. Le brent, référence européenne, est même passé sous la barre des 60 dollars alors qu'il cotait plus de 86 dollars début octobre.La crainte d'une offre excédentaire domine toujours. La production de l'Arabie saoudite a atteint un niveau historique en novembre, affirmaient, lundi, Bloomberg et Reuters, évoquant des volumes supérieurs à 11 millions de barils par jour. C'est 1 million de plus qu'en début d'année. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Entreprises : Comment concrétiser des collaborations avec les startups ?

Mais même si l'envie de travailler avec des startups est présente dans certaines entreprises ou grands groupes, la méthode et le cadre pour accompagner ces collaborations sont souvent absents. Ce ne sont pourtant pas les formats qui manquent. Récemment, nous avons même découvert un nouveau format de collaboration décrypté par la société espagnole Byld dans un article sur leur Medium. Voici quelques formats de collaboration que vous pouvez privilégier si vous souhaitez travailler avec des startups: et de déveloper: "l'accélérateur", le "Poc", l' "investissement" et l'"hébergement". >> Lire l'article sur le site de Startup Palace


Commande publique

Innovation publique ou cauchemar en cuisine ?

Côté cuisine, quelles sont les recettes toutes faîtes, les cauchemars de l'innovation ? La deuxième séquence de cet atelier culinaire décalé a permis aux quarante marmitons de vider leur sac et d'en tirer un commandement essentiel pour produire sa propre tambouille. Voilà les 10 cauchemars pêle-mêle, épluchés par des marmitons et des chefs toqués :
"Tu croyais m'épater avec ton pot-au-feu déstructuré ?", c'est l'innovation qui consiste à continuer à faire ce qu'on fait déjà, mais en l'habillant différemment.
"Hé, chef, comment peux-tu donner l'exemple si tu ne travailles jamais dans ton restaurant ?" ou l'innovation pilotée à distance, qui ne mouille pas la chemise, voire fait le contraire de ce qui est dit...
"Et il nous mène où ton complément alimentaire ?", c'est l'innovation centrée sur la méthode ou la technologie mais dont on oublie de questionner le sens. >> Lire l'article complet sur le site de Horizons Publics

La région Ile-de-France garde le cap de la rigueur budgétaire

La chasse aux frais de fonctionnement qu'a ouverte Valérie Pécresse en arrivant à la tête de l'Ile-de-France en 2016 va se poursuivre. L'élue LR l'a affirmé avec force en présentant ce lundi le budget de la région pour 2019. Ces frais devraient retomber à 2 milliards d'euros l'an prochain, soit 49 % des recettes permanentes de la région qui s'élèveront à 4,28 milliards d'euros hors emprunts. Ils atteignaient 60 % du budget en 2015 et encore 51 % cette année. "Nous gardons le cap financier sur le mandat et nous gardons le cap sur l'avenir", a affirmé Valérie Pécresse, en mentionnant 2,1 milliards d'euros d'investissements, un peu plus que le 1,9 milliard d'euros de 2018, et en progression de 34 % depuis 2015. Cependant, elle a prévenu aussitôt que le budget 2019 était encore plus contraint que l'actuel. D'une part, les recettes permanentes accusent une baisse de 3,8 % depuis 2017 alors que l'inflation cumulée atteint 3,2 % sur la même période. Surtout, de grandes incertitudes planent sur leur évolution. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

A défaut de concurrence, l'acheteur peut décider de renoncer

Une commune a lancé une procédure pour la passation d'une délégation de service public (DSP). Le titulaire sortant a présenté une offre. La Ville, arguant notamment du " manque de concurrence ", a finalement déclaré cette procédure infructueuse. Elle en a lancé une seconde, au terme de laquelle la société sortante fut écartée au profit d'une de ses concurrentes. La candidate évincée contesta la décision de mettre un terme à la première procédure. Au terme de la seconde, elle décida de réclamer à la commune l'indemnisation du préjudice résultant de ces deux évictions, qu'elle estimait irrégulières. La décision de la Ville de rejeter cette demande d'indemnisation fut confirmée par les juges du fond, puis par le Conseil d'Etat. >> Lire l'article complet sur le Moniteur


Routes nationales, rail : des budgets d'entretien qui restent inférieurs aux besoins

Année après année, les budgets consacrés à la maintenance et à la rénovation n'ont cessé de croître, et la LOM confirme cette priorité aux dépens de la réalisation de nouvelles LGV. Au total, 3,6 milliards doivent être consacrés chaque année au réseau existant. Avec, dans le cadre de la réforme ferroviaire, un effort supplémentaire de 200 millions par an à partir de 2022. Cela reste pourtant insuffisant. Selon un rapport rédigé par un expert indépendant, il manque encore 520 millions d'euros aux 3,6 milliards annuels. A cela s'ajoutent des travaux dans les gares préconisés par un audit remis il y a quelques mois, mais dont le montant n'a pas été divulgué, l'exécutif ayant choisi de ne pas publier le rapport. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

RSE

Économie circulaire : la plasturgie prête à relever le défi

Ne voulant plus "défendre l'indéfendable", comme l'a affirmé Benoît Hennaut, président de la Fédération de la plasturgie et des composites, la profession doit assumer une "transformation de fond" pour mener à bien ce projet d'une industrie éco-responsable. Précédemment, Henri Bourgeois-Costa, porte-parole de l'ONG Océans sans plastiques et grand témoin de cette conférence, a insisté sur la gravité de la pollution des océans par le plastique, partout dans le monde. L'une des ambitions de cette ONG est d'accompagner les industriels pour "imaginer des solutions vertueuses pour lutter contre la pollution". Rappelons que la filière s'est engagée en ce sens, en participant notamment à l'élaboration de la Frec. Dans le cadre des engagements volontaires, la Fédération de la plasturgie s'est fixée un objectif d'intégration de 600 000 tonnes de matières plastiques recyclées (MPR) d'ici à 2025. "Nous avons même l'ambition de dépasser cet objectif et d'atteindre un million de tonnes", a assuré Benoît Hennaut. >> Lire l'article complet sur le site de Plastiques-Caoutchoucs

Déchets de déconstruction : Suez et Resolving créent une joint-venture

La société créée par Suez et Resolving a pour vocation 'd'accélérer le développement de solutions digitales innovantes dédiées à la rénovation et à la déconstruction sélective des bâtiments au service de l'économie circulaire', expliquent les deux partenaires. (...) Il s'agit ainsi de "mapper le bâtiment avant déconstruction pour qu'il soit vu comme un bâtiment ressources". Les flux de produits et matières sont modélisés. Par ailleurs, une plateforme collaborative a été conçue pour être "partagée par toutes les parties prenantes d'un chantier", souligne Marie-Dominique Bogo, responsable du recyclage et du réemploi chez Suez France. (...) Depuis mars dernier, différents maîtres d'ouvrage ont déjà fait appel à BatiRIM : la mairie de Paris, Bouygues Construction, Korus, Sittommi ou encore la préfecture de Seine-Maritime. Plus de 100.000 m² de diagnostic de bâtiments ont déjà été réalisés. Cette entreprise a trois enjeux principaux : aider à atteindre l'objectif de recyclage de 70% dans la déconstruction figurant dans la feuille de route gouvernementale pour l'économie circulaire ; déterminer les bénéfices économiques de la déconstruction ; et anticiper la temporalité des tâches de déconstruction. >> Lire l'article complet sur le site de Environnement Magazine

Bruno Le Maire appelle les entreprises et les banques à s'engager dans la finance verte

"Chaque entreprise dans laquelle l'État a une participation doit mettre en place dans les semaines qui viennent, une stratégie de réduction de ces émissions en CO2. C'est indispensable", a déclaré le 26 novembre, le ministre de l'économie Bruno Le Maire dans un discours prononcé au Climate Finance Day (organisé du 26 au 28 novembre à Paris), un événement mondial consacré à la finance durable.Dans un premier temps, seules les vingt-cinq entreprises les plus importantes du portefeuille de l'État (EDF, Engie, Safran...) seront concernées et devront soumettre " des objectifs chiffrés, précis, contrôlés, évalués, en partenariat avec l'Ademe. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix.

Supply chain

Gilets Jaunes : exploitations tendues et sécurité en jeu

L'action des gilets jaunes a sérieusement malmené les plans de transport des entreprises de transport routier de marchandises. Et mené la vie dure aux conducteurs. (...) Certains, du côté de Lille, en sont même à perdre le nord, à l'image de Christophe Caron, spécialiste du transport frigorifique (10 camions dans le froid et sec). "Nous avons tous perdu entre 50 % et 70 % du chiffre d'affaires. Pour ceux qui opèrent dans l'alimentaire, les conséquences ont commencé un week-end avant. Certaines plateformes n'ont pas pris le risque de charger le samedi. Du coup, nous avons perdu toutes les tournées du samedi. Au niveau des navettes, au lieu de 15, nos avons opéré 5 tournées". >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

La migration dans le cloud peut contribuer à préserver les supply chains du désastre

Le cloud peut aider les entreprises à protéger leurs actifs en leur apportant de la visibilité sur l'ensemble de leur supply chain, avec la capacité de s'adapter à un nombre très varié de points de données, et en fournissant un seul point de vue pour tester la reprise après sinistre. Selon les prévisions d'une étude de P&S Market Research sur le marché du SCM (Supply Chain Management) dans le cloud, la valeur des solutions de SCM dans le cloud devrait dépasser 11 milliards de dollars d'ici à 2023 à mesure que les entreprises prennent conscience de l'intérêt du cloud. La migration dans le cloud permet aux entreprises multinationales de sauvegarder les systèmes informatiques de leurs sites distants sans avoir à investir massivement dans l'installation de l'infrastructure initiale nécessaire. Toutes les entreprises n'ont en effet pas les moyens de déployer une nouvelle infrastructure sur des sites multiples à travers le monde. Le cloud leur offre donc la possibilité de monter en capacité en conservant leur infrastructure existante. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Fret ferroviaire : Fret SNCF déploie les trains longs

Le déploiement des trains de fret longs s'accélère sur le réseau français. En prolongement de leur mise en oeuvre déjà effective sur l'autoroute ferroviaire Bettembourg-Le Boulou depuis 2012, un premier train de combiné dont la longueur a été portée de 750 à 850 m a circulé, mi-novembre 2018, sur le parcours Valenton-Miramas. Assuré pour le compte de l'opérateur de transport combiné Novatrans, ce train était remorqué par une locomotive de Fret SNCF. En trafic conventionnel cette fois, c'est déjà un aller-retour quotidien qui est assuré entre Woippy et Sibelin depuis mi-décembre 2017. La circulation de ce train fait suite à une expérimentation pilote qui avait démarré en 2017. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Calendrier prévisionnel 2019 des interdictions de circulation PL

L'Union TLF informe du calendrier prévisionnel 2019 des interdictions de circulation des PL. Pour commencer, en période hivernale, la circulation sera interdite les samedis 9, 16 et 23 février 2019. Il en sera de même les samedis 2 et 9 mars 2018, de 7 à 18 heures et de 22 à 24 heures sur le réseau Auvergne Rhône-Alpes. Pendant la période estivale, la circulation sera interdite le samedi 27 juillet 2019. De même les samedis 3, 10, 17 et 24 août 2018 de 7 à 19 heures sur tout le réseau.TLF rappelle "que la circulation des véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 7,5 tonnes transportant des marchandises est interdite les samedis ou veilles de jours fériés à partir de 22 heures jusqu'à 22 heures les dimanches et jours fériés." Pour finir, ce calendrier prévisionnel 2019 pourra évoluer. En effet, des arrêtés préfectoraux peuvent s'ajouter et compléter ces restrictions de circulation. >> Lire l'article complet sur le site de Le Fret

Transport : les innovations qui bouleversent le secteur

Les nouvelles technologies, internet, l'intelligence artificielle, les systèmes informatiques embarqués envahissent les transports et bouleversent l'ensemble de l'écosystème. Camions autonomes....Routes intelligentes... systèmes de gestion de trafic ... plateformes collaboratives. Actu Transport Logistique a fait le point. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

SAP ouvre un accélérateur à Paris avec un premier focus sur la supply chain

Six start-up ont été sélectionnées pour intégrer l'accélérateur avec des applications qui vont du manufacturing jusqu'aux transports. Elles intègrent un programme de 10 semaines qui se déroule du 17 octobre au 21 décembre. La première phase d'identification consiste à faire correspondre l'expertise des jeunes pousses avec les briques technologiques de SAP. La deuxième phase qui dure 7 semaines consiste à rencontrer les clients et intégrateurs de l'éditeur informatique pour présenter ces nouvelles solutions et à travailler sur l'intégration technique. >> Lire l'article complet sur le site de LSA

Fleet / Mobilité

Le grand plan sur les mobilités en cinq points

La ministre des transports, Élisabeth Borne, a rappelé plusieurs fois les principes clés de ce projet de loi d'orientation des mobilités (LOM), présenté lundi 26 novembre devant le conseil des ministres. Le texte veut lutter contre le manque de solutions alternatives à la voiture dans de nombreux territoire, faciliter la transition écologique et faire valider par les parlementaires la programmation et le financement des infrastructures de transport. Les thèmes mis en avant dans le projet de loi prennent une dimension particulière en plein mouvement des "gilets jaunes". >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

L'impact environnemental des voitures électriques confirmé par un nouveau rapport

Le nouveau rapport a été produit par l'Agence européenne pour l'environnement, un organe de l'Union européenne (UE) dont le siège est au Danemark. L'étude passe en revue les preuves de l'impact des véhicules électriques sur les changements climatiques, la qualité de l'air, la santé humaine et les écosystèmes, en comparaison avec les véhicules conventionnels. Ses résultats corroborent ceux d'autres études, dont une étude québécoise menée pour le compte d'Hydro-Québec, et citée dans notre article intitulé "Les voitures électriques, pas si écologiques ", qui a suscité de vives réactions, jeudi. Premier constat : " Les émissions de gaz à effet de serre et de polluants pour l'air sont généralement plus élevées durant la phase de production des voitures électriques." Cela s'explique, entre autres, par le fait que "la majorité de la production des batteries a lieu dans des pays avec une électricité très dépendante au charbon", principalement la Chine. >> Lire l'article complet sur le site de Radio Canada

L'ultra-connectivité se met au service de la voiture intelligente

Truffées de capteurs et de technologies numériques, les voitures deviennent des objets intelligents et communicants. A mesure qu'elles gagnent en connectivité, elles offrent notamment à leur bord de nouveaux services connectés d'info-divertissement (navigation guidée, musique, etc.). Dans ce domaine, les géants de la tech se bousculent pour imposer leur système d'exploitation dans les cockpits. "Ces technologies évoluent trop rapidement pour les constructeurs automobiles. Ce qui les amène à sceller des partenariats avec les Gafam", souligne Ghislain de Pierrefeu, associé chez Wavestone, cabinet conseil en technologie. Google et Apple dominent le secteur. Google a ainsi frappé un grand coup en septembre 2018 en signant un accord avec l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pour équiper leurs véhicules de son système d'exploitation Androïd à partir de 2021. Les conducteurs bénéficieront de son écosystème comprenant Google Maps, Google Assistant et Google Play Store. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Arrêtez de fantasmer sur les voitures autonomes, elles vont sûrement vous rendre malade

Si les routes de montagne ont tendance à vous rendre malade comme un chien, vous risquez de ne jamais supporter un voyage dans une voiture autonome. C'est ce que pensent plusieurs chercheurs qui se sont penchés sur les effets secondaires de cette technologie. Alors que l'industrie automobile s'engouffre dans l'ère des véhicules conduits par des IA, les passagers pourraient être frappés de kinetose ou mal des transports. Ce désagrément touche au moins une personne sur trois au moins une fois dans leur vie. Mais en 2016, une étude menée par l'Institut de recherche sur les transports de l'Université du Michigan, avait mis en avant le chiffre de 6 à 12 % des conducteurs pouvant ressentir des vertiges et de la nausée durant un trajet en voiture autonome. En novembre 2017, Uber déposait d'ailleurs un brevet sur le sujet. Dans les documents publiés sur le net, l'entreprise prévoyait notamment un dispositif de sièges vibrants et de lunettes équipées de LED afin de resynchroniser le cerveau et éviter de finir la tête dans un sac en papier. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Pourquoi le biogaz va remplacer le gazole

Pour présenter les avantages du GNV, trois chiffres sont fréquemment mis en avant : par rapport au gazole, la combustion du méthane émet jusqu'à 95 % de particules fines en moins ; jusqu'à 85 % d'oxydes d'azote (NOx) en moins ; et jusqu'à 20 % de gaz à effet de serre en moins. "Le bilan environnemental s'améliore encore lorsque le méthane qui compose le GNV est d'origine non pas fossile mais renouvelable ; lorsque le gaz est tiré non pas du sol mais de la fermentation des boues de station d'épuration ou bien de déchets industriels et agricoles", souligne Habib Sehil, Directeur commercial de GNVERT. "Non seulement le prix à la pompe est avantageux, car environ 20 % moins cher que le gazole, mais le camion au gaz coûte beaucoup moins cher que le camion électrique. Notons par ailleurs que GNV est une technologie mature, parfaitement fiabilisée." Avec les aides à l'achat, le véhicule utilitaire au GNV sait concurrencer le Diesel roi en termes de coût total d'usage. La Région Île-de-France aide ainsi les entreprises de moins de 50 salariés à hauteur de 1.500 euros à 9.000 euros pour l'achat d'un véhicule GNV ou hydrogène. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

A Lyon, la navette autonome Mia va transporter des passagers sur route ouverte

Eiffage a annoncé le lancement début 2019 de l'expérimentation d'une navette autonome sur route ouverte. Baptisée Mia pour "mobilité intelligente autonome", la navette va circuler sur un trajet d'1,2 kilomètre dans la ZAC de Gaulnes pendant deux ans. Ce projet est à l'initiative d'Eiffage Énergie Systèmes qui a formé un groupement public-privé avec l'opérateur Berthelet, la Métropole de Lyon, la SERL (Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon) et le Sytral (Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise). Avec cette expérimentation, l'idée est de "prolonger le transport public", explique à L'Usine Digitale Olivier Malaval, le directeur région Centre-Est Eiffage Énergie Systèmes. Le parcours de Mia débute donc à l'arrêt situé au bout de la ligne de tram et se poursuit dans la ZAC de Gaulnes. La navette autonome, qui peut accueillir jusqu'à 15 passagers, va desservir 6 arrêts et rouler jusqu'à 25 km/h. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale

Cinq startups de la Mobitech au banc d'essai

Les mobitechs, ces jeunes pousses spécialisées dans les nouvelles solutions de mobilité, émergent un peu partout. En voici cinq dont les innovations promettent de changer les habitudes des voyageurs pour plus de souplesse et moins de pollution : Cityscoot, première mobitech à gagner de l'argent propose aux collectivités une flotte de scooters électriques sans frais de maintenance; Parkki, ou le rêve fou du stationnement facile grâce à des capteurs sur les voies publiques afin de repérer les places de stationnement qui se libèrent et de limiter ainsi les distances parcourues par les automobilistes; Klaxit tente d'imposer le covoiturage courte distance enfin Lime surfe sur l'incroyable succès des mobilités douces comme le gyropode ou le hoverboard et s'est installé dans plus de 120 villes dans le monde. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune


IT

La data, c'est comme le Q chez les ados : on est obsédé, mais personne ne pratique

La réalité est que dans l'écrasante majorité des entreprises, les décisions continuent à être prises sur des facteurs subjectifs. Ce n'est pas la donnée, dit autrement une réalité objective remontant du terrain, qui est le maître étalon dans la prise décision mais ce que pense le plus gros salaire autour de la table. Cela faisait des années que je tournais autour de ce problème jusqu'au jour où un dirigeant d'une grosse entreprise industrielle française m'a dit assez simplement : "Si les collaborateurs ne vont pas à la donnée, c'est la donnée qui doit s'imposer à eux." Cette simplicité fut un choc brutal. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Six mois de RGPD: les entreprises font le ménage dans leurs fichiers

Laurie-Anne Ancenys, avocate spécialisée dans la protection des données chez Allen et Overy, évoque toutefois un "avancement inégal" dans la mise en oeuvre des nouvelles obligations. Certes, les entreprises font de gros efforts pour "dépoussiérer leurs politiques de confidentialité", revoir leurs contrats de sous-traitance ou vérifier la conformité de leurs partenaires. Mais elles sont moins au niveau sur d'autres contraintes, comme celle de prévenir en moins de 72 heures la Cnil en cas de fuites de données personnelles ou de réaliser des "analyses d'impact" sur certains traitements de données, estime-t-elle. "Il y a une fausse impression de conformité six mois après l'entrée en application du RGPD", confirme Jean-Philippe Cassard, de Sopra Steria. "Nombreuses sont les entreprises qui ont mis à jour leurs vitrines, mais le chantier reste considérable pour intégrer la protection de la vie privée au sein des processus [des] métiers et systèmes informatiques déjà existants". >> Lire l'article complet sur le site de French Web

RGPD : pourquoi n'y a-t-il pas encore de sanction en France ?

La CNIL ne décide donc pas unilatéralement d'une sanction. Elle donne à une entreprise la possibilité de fournir une explication. Elle donne la possibilité à une entreprise de montrer sa bonne foi, de réparer ses erreurs (à condition que ces erreurs soient sans conséquence pour les personnes physiques ou commises en toute bonne foi). Autant de raisons qui expliquent qu'il n'y ait pas encore de sanction. Mais gare à l'entreprise qui prendrait cette absence de sanction pour un "aveu de désintérêt" ou qui attend une mise en demeure pour se mettre en ordre de marche. Rappelons le cas d'Optical Center, dont l'un des sites commerciaux présentait des défauts de sécurité découverts avant l'entrée en vigueur du règlement. Optical Center avait demandé l'annulation de la procédure de sanction (250.000 euros d'amende) au motif que la CNIL aurait d'abord dû la mettre en demeure. La réponse du gendarme des données personnelles a été on ne peut plus claire : elle peut sanctionner sans mise en demeure. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les transports en commun pourraient être les premiers bénéficiaires de l'IA

Des caméras équipées de reconnaissance visuelle peuvent effectuer un comptage précis des usagers en gare, sur les quais et au sein des véhicules, optimisant ainsi la gestion des flux de voyageurs et la fréquence horaire des trains. Elles permettent une meilleure compréhension de ce qu'il se passe à l'intérieur des transports en commun, collectant des données sur les places vides, les horaires creuses, mais aussi les malaises et les incivilités sur certains réseaux. Ces précieux indices permettent aux entreprises de s'adapter rapidement aux conditions sur le terrain. (...) Par ailleurs, c'est aussi tout le secteur de la maintenance qui peut bénéficier de la reconnaissance vidéo. En effet, des caméras intelligentes présentes sur les voies peuvent détecter des problèmes tel que des vis manquants, des fissures sur les rails, des pantographes usés, de la saleté ou des graffitis sur les trains. Ces informations remontent directement aux techniciens en charge de la maintenance, qui peuvent alors agir efficacement au plus vite. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle


Carrière / RH / Management

108 milliards d'euros, la facture astronomique de l'absentéisme au travail

Dans notre pays, l'absentéisme représente 6% des heures de travail dans le secteur privé, soit 10,1 jours d'absence en moyenne par personne et par an et près du double dans le secteur public, selon les recherches de l'institut de socio-économie des entreprises et des organisations (ISEOR). Un chiffre qui a augmenté de 28% depuis 2007 et qui représente aujourd'hui 16% du montant total des salaires versés en France. Si un tiers des absences sont dus à des maladies, aux accidents du travail ou aux congés maternités, le reste des absences sont dites "évitables". Ainsi, 99% des causes évitables seraient directement liées à "une organisation du travail défaillante", "une communication inadaptée", "l'absence de formation professionnelle" et surtout à "des défauts de management. À l'origine de ces dysfonctionnements,la persévérance de "vieux modèles toxiques" datant d'il y a plus d'un siècle, estime l'étude. Plus concrètement, le rapport explique que nombre de dirigeants gèrent encore leurs équipes au travers de "procédures écrites ou orales rarement discutées", très peu négociées et encore moins expliquées. >> Lire l'article complet sur le Figaro

Pour être bon, un dirigeant doit avoir 4 dimensions

"Notre monde post-moderne semble avoir perdu la boussole et le compas", se désole l'ancien chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Et si la solution c'était d'y réinjecter un peu d'autorité ? Pour ce faire, il donne ce qui - selon lui - fait l'étoffe d'un bon chef. (...) Pour lui, le succès doit s'accompagner d'un regain d'autorité. D'emblée, il nous met en garde : non, l'autorité n'est pas spécifiquement militaire. Pour lui, elle est même "le lien fondamental de toute société humaine." Avec l'autorité vient la hiérarchie, mais aussi le respect. Un discours que l'on a peu l'habitude d'entendre, mais qui mérite tout de même d'être entendu. Parce que bien définie, l'autorité peut mener à un concept intéressant : celui de "l'obéissance d'amitié", en opposition à une obéissance forcée. Conscient que certains pièges guettent l'autorité (l'abus de pouvoir, l'excès, la démagogie, la coercition, l'argumentation, la dureté froide et la mollesse tiède), il rappelle que l'autorité doit fonctionner dans la confiance. Et que c'est même l'une des conditions nécessaires à son application. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Femmes au comex : la vérité des chiffres

C'est désormais un fait, la France se pose en championne de la féminisation des boards. Mais, malgré ses bénéfices observés depuis lors, la prédominance des comités exécutifs et de direction demeure toujours aussi masculine . En contraignant les grandes entreprises françaises à inclure au moins 40 % de femmes dans leur conseil d'administration, la loi Copé-Zimmermann a amorcé un mouvement que beaucoup souhaiteraient voir délibérément décliner à d'autres échelons importants de l'entreprise, tout particulièrement les comex et les codir. " Le rôle des femmes dans les conseils d'administration est déterminant pour inciter l'exécutif à renforcer la diversité dans les instances de direction ", pointe Sylvain Dhenin, responsable Europe de l'Ouest du cabinet Heidrick & Struggles. On a ainsi vu, lors des dernières assemblées générales, que se multipliaient les objectifs quantitatifs sur la présence des femmes dans les codir, avec indexation des bonus à la clef. >> Lire l'article complet sur le site des Echos Executives