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Revue de presse achats - semaine du 15 juin

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et qui sont susceptibles de vous intéresser.

La recherche d'économies, première réponse à la crise

Pour faire face, les responsables français misent sur trois leviers principaux. La digitalisation, bien sûr : 38% souhaitent "accélérer la transformation numérique de leur organisation pour s'adapter à la nouvelle normalité". Par ailleurs, quelque 39% veulent diversifier les fournisseurs de leur entreprise. De fait, 49% des professionnels interrogés s'inquiètent de la santé financière de leurs fournisseurs, de premier ou de second rang, alors même que 23% craignent de ne pas être capables d'en changer rapidement. "La crise sanitaire a rendu le concept de risque fournisseurs très concret : on a vu l'importance du sujet, tant avec les masques qu'avec les équipements sanitaires. Pendant le confinement, beaucoup d'entreprises n'arrivaient pas à joindre leurs fournisseurs ou à se faire livrer. Le niveau des débats - et des enjeux - s'est tout à coup élevé dans les entreprises : réduire le risque de supply chain est devenu une priorité. Jusqu'à présent, les entreprises suivaient ce risque en moyenne sur 10% de leurs fournisseurs et veulent aujourd'hui élargir le panel. A terme, on peut espérer que la gestion de ce risque va devenir plus agile et dynamique, notamment grâce à une intelligence communautaire sur le sujet", explique Ronan Kerouedan, vice president global value solutions consulting chez Coupa. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

"Ça va taper très fort", ou le spectre d'une nouvelle guerre des prix dans les supermarchés

Les industriels s'inquiètent. "L'alimentaire a été plutôt épargné pendant la période de confinement par rapport à d'autres secteurs. On va rentrer maintenant dans la crise économique avec les problèmes de pouvoir d'achat et la problématique des prix en grande distribution", affirme Emmanuel Besnier, président du conseil de surveillance du groupe Lactalis, dont les produits laitiers à la marque Président ou Lactel (lait, beurre, emmental) se sont arrachés en rayon pendant le confinement. Il s'interroge sur la position des distributeurs, avec le risque de "renouveau du discours sur la lutte pour le pouvoir d'achat". Le premier test devrait être la reprise des négociations sur les "augmentations de prix des produits à marques de distributeurs [MDD] que certains distributeurs ont interrompu au moment du Covid", ajoute M. Besnier. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Achats responsables : et si vous adoptiez la norme ISO 20400 ?

Selon l'édition 2020 du baromètre réalisé par l'Observatoire des achats responsables (ObsAR), avec l'appui d'Opinion Way, 85 % des 143 organisations interrogées avaient mis en place une telle politique, dont 11 % depuis moins d'un an. Avec le lot de questionnements, et de remises en cause qu'elle charrie, la crise liée au coronavirus pourrait-elle encore amplifier ce mouvement ? "La période que nous venons de traverser a montré notre forte dépendance aux pays à bas coût, ce qui devrait entraîner une prise de conscience de la part de nombreux acteurs, espère la vice-présidente de l'ObsAR, Annie Sorel. Dans les mois et les années à venir, les citoyens seront sans doute encore plus en demande de transparence sur l'origine des produits et pourraient pousser à une relocalisation de la production." A tous ceux qui souhaiteraient aujourd'hui se convertir, ou accélérer leur démarche, la norme ISO 20400 offre un chemin aussi balisé que vertueux. Conçue comme un guide pratico-pratique, elle ne s'adresse pas simplement aux directeurs des achats, mais à tous les échelons de l'entreprise, du comité exécutif aux acheteurs, pour engager la totalité de l'organisation dans une logique responsable. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Médicaments : la France veut relocaliser le paracétamol

La France veut contrôler sur son sol l'ensemble de la chaîne de production du paracétamol d'ici trois ans, ont annoncé jeudi les ministères de l'Économie et de la Santé, deux jours après l'appel du président Macron à relocaliser certains médicaments. "Des travaux sont ainsi engagés avec Seqens, Upsa et Sanofi pour que, d'ici trois ans, la France soit en mesure de reproduire, conditionner et distribuer du paracétamol", précise un communiqué conjoint de la secrétaire d'État auprès du ministère de l'Économie Agnès Pannier-Runacher et du ministre de la Santé Olivier Véran. "Dès jeudi, nous lancerons une initiative de relocalisation de certaines productions critiques", avait annoncé mardi le président de la République à l'issue de la visite d'une usine Sanofi à Marcy-l'Étoile, dans le Rhône. "Nul ne peut concevoir que la France soit un jour dans l'incapacité de permettre à chacun d'accéder à des soins, à des traitements et à des médicaments", développe jeudi Olivier Véran. En février, un rapport commandé par le gouvernement faisait ainsi plusieurs recommandations sur d'éventuelles pénuries de médicaments essentiels. >> Lire l'article complet sur le site du Point

Les entreprises cherchent à développer l'ancrage économique local

Ce cercle vertueux à l'échelle locale, Pierre-Olivier Brial y croit dur comme fer. "Je suis convaincu que la résilience économique est liée à la force de l'écosystème local. Si une entreprise parvient à sortir de la crise, elle tirera toutes celles dont elle est proche vers le haut", expose le directeur général délégué de Manutan, une ETI spécialisée dans la vente à distance d'équipements industriels et de bureau. Tout écosystème fonctionnant en réseaux, il est nécessaire que des liens unissent les différents acteurs. Or, les régions françaises n'ont pas été pensées pour fonctionner selon ce modèle, contrairement aux Länder allemands où banques, administrations et entreprises collaborent. Depuis deux ans, les ETI tentent de les imiter, en se regroupant au sein de clubs régionaux, et en y associant décideurs politiques et acteurs économiques locaux. L'écosystème doit inclure les collectivités territoriales pour être puissant, favoriser les rencontres interentreprises et la résolution de problématiques communes", souligne Pierre-Olivier Brial, qui est aussi à la tête du Club ETI Île-de-France. Il met beaucoup d'énergie dans la création de ces liens, indispensables aux synergies sur un territoire, et qui contribuent à sa diversification. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

L'impact du covid19 vu par les acheteurs de prestations intellectuelles

Whoz s'est associé avec le BRAPI (Benchmark des Responsables Achats de Prestations Intellectuelles) pour mener une enquête relative aux répercussions du covid19 sur l'activité des acheteurs. Couplée à l'étude similaire qu'ils ont menée auprès des sociétés de services (ESN, Conseil, Ingénierie), cette enquête permet aux managers et dirigeants de se positionner avec des données de référence sur leur marché.>> Voir les résultats de l'enquête sur le site de Whoz

Jean-François Loiseau : "La filière céréalière a absorbé tous les surcoûts liés au Covid-19"

"Il fallait rester concurrentiel face à nos concurrents", explique le président d'Intercéréales pour justifier l'absorption des surcoûts liés aux conséquences de la pandémie de Covid19. La forte demande en farine au début du confinement et les conditions de travail extrêmement bousculées ont logiquement entraîné une hausse des coûts de production, mais pas seulement. Tout aurait été intégré par la filière agricole et agro-alimentaire, aussi bien l'impact des mesures sanitaires au sein des entreprises, que les heures supplémentaires jusqu'au transport dont les tarifs ont également pu progresser sur certains segments. Face aux besoins en farine, "il fallait bien être en position de la produire. A l'export aussi, nous avons rassuré nos clients et sommes parvenus à travailler correctement. Nous avons fait le job mais ce n'est pas très reconnu par l'Etat", a regretté le représentant de la filière céréalière française, également président de la Meunerie française.>> Lire l'article complet sur le site de la Dépêche

L'image trompeuse d'un cash au plus haut dans les entreprises

Les sociétés ont regonflé leurs caisses de trois façons : un recours plus fort à l'emprunt, "favorisé par la liquidité fournie par les Banques Centrales et par la mise en place de dispositifs étatiques de soutien au crédit bancaire dès le début de la crise relative au Covid-19", des mesures massives de soutien public - décalage des taxes, recours au chômage partiel, etc. -, et enfin une grande prudence, qui les a conduites à "décaler leurs investissements, réduire leurs charges fixes, baisser ou supprimer leurs dividendes voire, dans certains cas, arrêter de payer leurs fournisseurs" (...) Le vrai risque, à court et moyen terme, est une explosion des impayés : dans l'incertitude, les entreprises voudront garder leur matelas de liquidité, mais elles devront faire face à la fois à "l'interruption progressive des dispositifs de soutien public" et à un rebond mécanique de leurs coûts fixes, "notamment des salaires". Euler Hermes craint en conséquence que "les entreprises jouent sur le levier du crédit fournisseur en allongeant leurs délais de paiement". Une tactique qui pourrait bien générer un effet de chaîne avec, au bout, une explosion des défaillances d'entreprises.>> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les nouveaux cas de Covid-19 en Chine portent un coup à l'industrie du saumon

Le saumon importé sera-t-il le bouc émissaire des autorités chinoises, face à la recrudescence des cas de Covid-19 à Pékin ? Aucune donnée scientifique n'établit qu'un poisson puisse être porteur du virus. Mais le saumon a déjà disparu des étals des supermarchés en Chine, depuis qu'on a retrouvé des traces de Covid-19 sur une planche de découpe du gigantesque marché de Xifandi, au sud de la capitale. Elle avait servi à préparer un saumon venu d'Europe. Le PDG de Bakkafrost, l'un des géants norvégiens du saumon, a confirmé à Undercurrent, revue spécialisée dans les produits de la mer, que sa société n'expédiait plus de saumon en Chine. Le marché s'est fermé, explique-t-il, depuis que les autorités ont commencé à stocker le saumon importé dans des entrepôts frigorifiques pour effectuer des tests. (...) Les importations chinoises de saumon ne pèsent pourtant pas encore très lourd. 80 000 tonnes l'an dernier, 4% des importations mondiales en volume, 6% en valeur. Mais c'était un débouché en forte croissance. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Culture du colza en France : toute la filière mobilisée pour garantir des perspectives durables de création de valeur

Avec 1,1 million d'hectares cultivés en 2019 et l'objectif de revenir de façon durable à des surfaces de 1,3 millions d'hectares, le colza est l'une des cultures clefs de l'agriculture française. Il est l'oléagineux le plus cultivé en France et constitue la première source d'huile et de matières riches en protéines d'origine française. Pourtant, cette culture fait face depuis plusieurs années à une réduction des surfaces cultivées. A l'approche des prochains semis, Terres Univia (l'interprofession des huiles et protéines végétales), Terres Inovia (l'institut technique), la Fop (la Fédération des producteurs d'oléagineux et protéagineux) et les autres organisations professionnelles valorisant cette culture, réaffirment aujourd'hui la position essentielle de cette culture et les perspectives prometteuses attendues par les transformateurs et les utilisateurs pour alimenter leurs outils industriels localisés en France et délivrer aux consommateurs des produits origine France. Le colza est une culture d'avenir aux très nombreux atouts agroécologiques, économiques et nutritionnels. >> Lire l'article complet sur le site de Terres Inovia


PSA-FCA : la nouvelle affaire Alstom-Siemens ?

Par Edouard Barreiro, docteur en sciences économiques, et Frédéric Marty, du CNRS-GREDEG-Université Côte d'Azur - "Si pour rendre la fusion acceptable au point de vue concurrentiel, le nouveau groupe devait proposer des mesures correctives comportementales ou individuelles, cela donnerait une situation inédite dans un secteur fortement touché par la crise et qui pourrait conduire à des enjeux encore plus surprenants que dans le cas Alstom-Siemens. En effet, tout le paradoxe de l'affaire tient au fait que les deux groupes coopèrent étroitement dans le domaine visé et que des remèdes pourraient affaiblir des complémentarités existantes voire paradoxalement favoriser l'entrée de compétiteurs asiatiques redoutables. Pour autant, le projet de fusion fait sens en termes de mutualisation des investissements et de développement d'indispensables innovations. Sur le marché des utilitaires légers (moins de 3,5 t), PSA est le leader européen avec 496 000 véhicules vendus en 2018. Le suivant est Ford avec 331 000 puis viennent Renault (313 000 auquel on pourrait ajouter les 59 000 ventes de Nissan), Volkswagen (247 000) et Fiat (234 000). Les coréens (en l'espèce Hyundai et Kia) ne représentent que 5 000 ventes." >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site de La Tribune

Comment Bruxelles entend mieux protéger l'Europe des ambitions économiques chinoises

Le constat est simple : l'Union ne peut à ce jour rien contre les entreprises qui, parce qu'elles bénéficient de larges aides publiques d'un pays tiers, créent des distorsions de concurrence sur le marché unique. Et profitent éventuellement de cet avantage compétitif déloyal - les sociétés européennes sont interdites d'aides d'Etat - pour gagner des parts de marché avec une politique de bas prix, investir massivement sans contrainte de rentabilité, racheter des concurrents ou remporter des appels d'offres pour des marchés publics. "Il y a 2 000 milliards d'euros par an d'appel d'offres pour des marchés publics en Europe, c'est 15 % du PIB. Et nous n'avons aucun instrument pour être sûrs que les entreprises qui concourent le font à armes égales, explique Thierry Breton. En ces temps de crise du coronavirus, où l'on va déverser beaucoup d'argent public pour soutenir les investissements et les entreprises, ce n'est plus possible. Il faut arrêter d'être naïfs !" D'autant qu'en termes d'accès aux marchés publics, la réciprocité n'existe pas. "En 2007, le président Sarkozy voulait qu'on s'attaque à l'absence de réciprocité dans les marchés publics. Treize ans après, on en discute encore", rappelle l'avocat Olivier Prost, associé au bureau de Bruxelles du cabinet Gide. Même si elle s'en défend, la Commission vise d'abord les groupes chinois, à qui la crise de 2008 a permis de s'implanter à bas prix en Europe, notamment dans les pays du sud.>> Lire l'article complet sur le site du Monde


Supply chain

Métiers de la supply chain : les garants de la compétitivité des entreprises

La satisfaction client détermine désormais la performance d'un produit ou d'un service. Pour les entreprises, l'enjeu n'est plus d'être dans la surenchère et de développer coûte que coûte de nouvelles innovations mais plutôt d'être attentives aux besoins de ses clients et d'y répondre. Ce changement de paradigme créé une nouvelle dynamique pour les métiers des achats et de la supply chain. C'est ce que révèle l'Étude de rémunérations 2020 de PageGroup, qui présente les tendances de rémunérations de 781 métiers, au sein de 24 secteurs professionnels.>> Voir les résultats de l'étude de rémunérations sur le site de MichaelPage

Le "monde d'après" n'aura pas raison des supply chains mondiales

Le Covid-19 n'a ainsi que peu affecté directement les prestataires logistiques qui permettent la circulation mondiale des flux au sein des supply chains globales. Le transport international de marchandises ne nécessite en effet que peu de ressources humaines par tonnes transportées. Il a donc pu appliquer la distanciation sociale et fonctionner (presque) comme avant. Par exemple, le Saint-Exupéry, actuel plus gros porte-conteneurs français, avec sa capacité de plus de 20 000 conteneurs, n'a besoin que d'une trentaine de membres pour naviguer... De la même manière, les entrepôts, s'ils ont connu des cas de Covid-19, ont grâce à leur surface pu appliquer la distanciation sociale. Dans la distribution, certains ont d'ailleurs tourné à plein régime. Les prestataires logistiques n'ont au fond été affectés qu'indirectement : par l'arrêt de certains secteurs (baisse d'offre) ; par la diminution de la consommation de certains produits (baisse de demande). >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Les livraisons post-Covid se réinventent

A en croire l'affluence dès la réouverture des grandes enseignes telles que IKEA ou Leroy Merlin, difficile de croire que le plaisir de choisir des achats en magasin a disparu. Cependant, ces commerces vont devoir innover et optimiser leur modèle. Cela passe par exemple par le paiement sans contact, l'expérience client en magasin, le réaménagement des surfaces de vente en centre logistique et enfin la mise en place de solutions de livraisons innovantes et digitalisées. Ainsi, de nouveaux modes de livraison comme le click-and-deliver émerge et s'intègrent dans cette transformation "phygital". En partenariats avec Easy2Go, Brico Dépôt et IKEA ont déjà pu tester l'efficacité du click-and-deliver. Easy2Go, société digitale créée en 2016 et filiale du groupe Redspher (spécialiste européen de la livraison urgente, premium en B2B) Easy2Go a été co-fondée par Olivier Leroux et Ignacio Tirado, deux entrepreneurs à succès. Elle est spécialisée dans le transport à la demande, sur rendez-vous d'objets lourds, encombrants et volumineux en France et en Europe. >> Lire l'article complet sur Transportissimo

Commande publique

Crise: le gouvernement assouplit les règles de la commande publique

Le gouvernement assouplit les règles de passation et d'attribution des marchés publics pour ne pas pénaliser les entreprises durement touchées par la crise du Covid-19 et pour soutenir les PME et les artisans, selon une ordonnance publiée jeudi au Journal Officiel. Les entreprises en redressement judiciaire et qui "bénéficient d'un plan de redressement", jusqu'ici empêchées de se porter candidates à la commande publique, ne pourront plus être exclues des procédures de passation de marchés publics, prévoit notamment cette ordonnance. "Les pratiques des acheteurs sont en effet diverses et il convient de sécuriser l'accès de ces entreprises en voie de redressement aux marchés publics", a justifié le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres de mercredi. Les acheteurs publics seront également désormais tenus de réserver directement ou indirectement au moins 10% de la valeur estimée de leurs marchés globaux à des petites et moyennes entreprises (PME) et à des artisans.>> Lire l'article complet sur le site de Boursorama

Les indépendants handicapés privés des marchés Paris 2024?

Si la reconnaissance des travailleurs indépendants handicapés (TIH) au sein de la sous-traitance handicap (offrant une incitation financière) date de 2016, deux ans plus tard, en juillet 2018, le "Guide sur les aspects sociaux de la commande publique" semble les avoir oubliés. "Ils auraient dû figurer comme une des voies possibles de sous-traitance handicap, aux côtés des Entreprises adaptées (Ea) et des Etablissements ou services d'aide par le travail (Esat) mais ce n'est pas le cas", explique Didier Roche. Ce guide s'appliquant largement aux achats publics, les TIH sont donc potentiellement exclus des dizaines, voire centaines de milliards d'euros annuels de commande publique soumis aux "clauses sociales" ou "clauses d'insertion". "Nous le constatons tous les jours, au gré des publications d'appels d'offre publics", poursuit-il.Cette limitation concernera-t-elle ceux liés aux Jeux paralympiques et olympiques de Paris 2024 ? "Oui, s'inquiète Didier Roche. Alors même que ces jeux se veulent inclusifs et solidaires. Et ce manque est d'autant plus dommageable que les efforts des équipes d'Olivier Debargue (ndlr : directeur délégué aux achats du Cojo 2024) mettent tout en oeuvre pour informer l'écosystème des TIH des opportunités qui pourraient s'ouvrir". Une plateforme numérique, "Entreprises 2024", recense d'ailleurs tous les marchés ouverts pour permettre aux petites structures d'y avoir accès. >> Lire l'article complet sur le site de Informations Handicap

Comment utiliser le critère social dans les marchés publics

L'approche de la jurisprudence n'est plus de voir si l'objet du marché est à vocation sociale (et donc autorisant le recours à des critères sociaux) mais plutôt de déterminer si le critère social peut se rattacher, même partiellement, à l'objet du marché public à conclure. Et depuis 2013, le juge administratif a toujours suivi une conception très large et libérale sur le sujet. D'autre part, il prend soin de préciser que l'absence de clauses d'exécution du marché spécifiques sur l'insertion professionnelle n'est pas un obstacle au critère social. Autrement dit, il n'est donc pas nécessaire d'insérer une clause d'exécution à vocation sociale en vue de sélectionner les opérateurs sur la base d'un critère social. Récemment, le Conseil d'Etat est allé encore plus loin, puisqu'il a considéré qu'un critère tenant aux retombées sur l'emploi local était en lien avec une concession portant la gestion et l'exploitation d'un port par un département et pouvait légalement être utilisé pour comparer des offres. Selon le Conseil d'Etat, le critère contesté n'est pas irrégulier car il n'implique pas, par lui-même, de favoriser les entreprises locales mais bien d'examiner les apports des offres en termes de création d'emplois locaux induits par l'activité objet de la concession. Les juges ont dû s'interroger sur le point de savoir si le critère était en lien avec l'objet de la concession ou avec ses conditions d'exécution. >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette


RSE

Soyons bien conscients que la RSE est un levier de création de valeur

Avant même la crise du coronavirus, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est, en tout cas, devenue un outil incontournable de management en apportant un sens et une cohérence au projet d'entreprise par la prise en compte des dimensions économique, environnementale et sociale et la recherche de la triple performance. Les investissements intégrant cette triple composante ont enregistré une croissance record pour atteindre, selon une étude publiée en août dernier par le lobby américain Business Roundtable, un montant de 30.000 milliards de dollars, soit une hausse de près de 70 % depuis 2014 et une multiplication par dix depuis 2004. On est là bien loin d'un simple phénomène de mode ou d'un exercice de communication par des entreprises soucieuses d'améliorer leur image.
La thèse largement répandue pendant de longues années d'une opposition irréductible entre la performance financière et la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance a été très largement démentie par de nombreuses recherches. On citera en particulier l'étude la plus exhaustive sur le sujet menée par Gunnar Friede, Timo Busch et Alexander Bassen et publiée en décembre 2015 dans le "Journal of Sustainable Finance and Investment". Sur un échantillon de 2.200 études empiriques, les trois chercheurs allemands concluent que, dans plus de 90 % des cas, l'intégration des facteurs RSE a eu un impact positif ou neutre sur les rendements financiers. De manière plus spécifique, l'impact sur la rentabilité des capitaux propres est positif dans 63 % des cas et négatif dans seulement 8 % d'entre eux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Unilever prévoit de dédier 1 milliard d'euros à des projets green

"Alors que le monde est en proie à une pandémie dévastatrice, et est témoin de sérieuses inégalités, nous ne pouvons pas nous permettre d'oublier que la crise climatique reste une menace", alertait lundi 15 juin 2020 Alan Jope, CEO d'Unilever. "Le dérèglement climatique, la dégradation de la nature, le déclin de la biodiversité, la pénurie d'eau... tous ces problèmes sont interconnectés, et nous devons nous en emparer de façon simultanée." Le défi est de taille pour l'entreprise, dont les émissions de CO2 s'élevaient en 2019 à 60 millions de tonnes, soit 15% de plus qu'en 2010. "La planète est en crise, et nous devons prendre des mesures décisives pour arrêter les dégâts. Nous allons réduire l'impact de nos produits et opérations sur l'environnement, et faire tout ce que nous avons à faire pour que la planète soit de nouveau en bonne santé", explique Alan Jope. Il poursuit ainsi la politique environnementale initiée par le Groupe depuis quelques temps. En juillet 2019, il avait déclaré que les marques qui ne parviendraient pas à avoir un effet positif sur la société ou la planète, et ce de façon durable, seraient tout bonnement remisées au placard. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

FashionCube (Jules, Pimkie...) va implanter un site de production de jeans dans le Nord

Depuis près de deux ans, l'alliance d'enseignes de la galaxie Mulliez (nommée au départ Fashion3, puis FashionCube) tente de transformer son business model pour adopter une approche zero waste (zéro déchet). Le propriétaire des chaînes Jules, Bizzbee, Pimkie, Rouge Gorge ou encore Grain de Malice fait un pas de plus en ce sens en annonçant pour le second semestre 2021 la mise en service d'une usine de production de denim qui sera implantée dans son berceau du Nord de la France. (...) Pour mettre en oeuvre cette stratégie de relocalisation de production, FashionCube s'est allié à un industriel "très impliqué dans les démarches RSE, ayant plus de 65 usines dans le monde", sans en dévoiler le nom pour l'instant. Le délavage sera par exemple réalisé en utilisant les "technologies les plus respectueuses de l'environnement". L'objectif est de "limiter l'impact environnemental, de ne produire que ce que les clients achètent, avec la volonté dé démocratiser le made in France". Une question prégnante à l'heure où le sourcing mondialisé est de plus en plus discuté, surtout en temps de crise. >> Lire l'article complet sur le site de Fashion

La symétrie des engagements

Avec le programme Worn Wear, Patagonia organise la filière de réparation et de recyclage de ses propres vêtements : lorsqu'un consommateur possède un produit Patagonia inutilisable et irréparable, il lui suffit de le renvoyer à la marque qui le recyclera en un nouveau produit ou le réaffectera à un autre usage si aucune solution de recyclage n'est encore disponible. La marque aide ainsi les consommateurs à s'engager dans une consommation responsable, porteuse de sens à l'heure de la prise de conscience de la surconsommation. Si les clients sont aujourd'hui au rendez-vous et joue le jeu du recyclage, c'est parce que la marque a su apporter depuis des années des preuves de son engagement pour une confection plus responsable et pour la préservation de l'environnement (notons : la révision de l'ensemble des processus de fabrication ; la participation à 1% for the Planet, c'est-à-dire en versant 1% de son CA à des associations environnementales militantes ; la campagne "N'achetez pas cette veste" à l'occasion du Black Friday 2011). >> Lire l'article complet sur le site de Influencia


IT

Les menaces d'attaques sur les clouds en hausse de 630% avec le télétravail

Selon McAfee, les attaques externes contre les comptes clouds ont augmenté de 630 %. En majorité, les attaques sont lancées par des pirates localisés en Chine, en Russie et en Iran. Tous tentent de profiter de la fragmentation de la sécurité des systèmes d'entreprises du fait de la mise en télétravail massif des employés. Des services comme Microsoft 365 comptabilisent le nombre de tentatives d'attaques le plus élevé, les secteurs les plus ciblés étant ceux des transports et de la logistique, et ceux de l'éducation et de l'administration. Le rapport, basé sur 30 millions d'utilisateurs du cloud Mcafee MVision, affirme que l'usage des services clouds a augmenté de 50 % au cours des quatre derniers mois, y compris dans des secteurs comme l'industrie et les services financiers qui s'appuient généralement sur des applications héritées sur site. >> Lire l'article complet sur le site du Monde Informatique


Environnement de travail

Immobilier logistique en 2021 et au-delà : quels clients, quels modèles, quels potentiels ?

Reste que tous les modèles d'immobilier logistique ne présentent pas le même potentiel, à court et à moyen terme. En effet, les mutations urbanistiques et sociologiques, la banalisation de l'économie digitale, à travers l'automatisation des entrepôts et des cobots notamment, et les enjeux environnementaux vont favoriser certains formats et certaines implantations géographiques. A l'inverse, d'autres modèles pourraient connaître une baisse de la demande... C'est donc un paysage contrasté qui se dessine au cours des trois prochaines années, accompagné d'une possible mutation du profil des donneurs d'ordre (entre chargeurs, logisticiens, collectivités...). Entre course aux méga-entrepôts, éclatement de la "dorsale logistique" et mutations technologiques, quels seront les besoins en immobilier logistique demain ?Comment seront orientés les investissements à court et moyen terme ? Lire le dossier sur le site des Echos

Espace de travail, performance et niveau de stress, des liens étroits

Notre première étude a mis en évidence le rôle du stress au travail sur cette relation : Lorsque le niveau de stress au travail est faible, plus un employé est satisfait de son espace de travail, plus il a tendance à affirmer que son environnement physique le soutient dans son travail (relation positive) ; lorsque le stress au travail est modéré, la satisfaction des employés à l'égard de leur espace de travail n'a pas de relation avec la perception de cet espace comme soutien à leur productivité (relation inexistante) ; lorsque le stress au travail des employés est élevé, même quand ils sont satisfaits de leur espace de travail, ils ont tendance à affirmer que cet espace ne les aide pas à bien travailler (relation négative). Le sentiment d'un employé que son espace de travail ne l'aide pas dans ses activités professionnelles réduit potentiellement son désir de travailler et de bien faire son travail. À long terme, cette situation peut contribuer à des résultats indésirables tels que l'absentéisme et le désengagement ou la baisse de la productivité des employés. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation


Travel management

Remboursements : les TMC prises dans l'étau des compagnies aériennes et de leurs clients

Cette crise du coronavirus, ses conséquences économiques n'en finissent pas de jouer un rôle de révélateur. Si l'on osait faire fi des mesures sanitaires du temps présent, on le dirait ainsi : les masques tombent. Ceux qui, hier, se disaient partenaires, ne sont plus que des clients et des fournisseurs qui se font face. Ceux qui, dans ce type de relations, se prévalaient de bonnes pratiques, ont aujourd'hui enclenché le mode "survie", exigeant une charité bien ordonnée sans commencer par eux-mêmes. Les TMC (travel management company) en font l'amère expérience - à vrai dire, sans qu'elles en soient surprises outre mesure - en ce qui concerne le remboursement des vols annulés durant la période de confinement durant laquelle les compagnies n'assuraient - au mieux - que 5 % de leurs liaisons. L'enjeu est de taille, selon l'IATA (Association internationale du transport aérien), ce sont 35 milliards de dollars qui sont en jeu au niveau mondial, 9,2 milliards en Europe et quelque 2 milliards pour le seul groupe Air France-KLM. >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros

Enquête - Moins de voyages d'affaires et plus de virtuel dans les entreprises

Le rapport Now, Next and Beyond : Global Mobility's response to Covid-19, a interrogé 53 multinationales qui ont un grand nombre d'employés travaillant et se déplaçant dans le monde entier. L'équipe universitaire qui a mené les travaux a effectué des recherches sur la planification de la crise, l'action de la mobilité mondiale, l'impact à court et à long terme de la pandémie, et donne un aperçu et des recommandations d'action. Les principales conclusions sont les suivantes : Moins de la moitié des multinationales (49 %) ont pleinement mis en oeuvre une politique de réponse aux incidents majeurs - Un solide programme de Duty of Care avant la crise a porté ses fruits en termes de passage en mode de crise - Environ la moitié des multinationales sont à la traîne dans le développement d'une action appropriée pour répondre aux besoins de mobilité mondiale dans le cadre de la pandémie - Les deux tiers ont complètement suspendu tous les voyages d'affaires, nationaux et internationaux - Plus des deux tiers considèrent que le risque pour la santé mentale de leurs employés est élevé ou extrême - Environ un tiers s'attend à une diminution de la satisfaction des cessionnaires, en raison d'informations incomplètes et/ou changeantes de la part de l'entreprise - L'utilisation du travail virtuel augmentera dans plus de 80% des entreprises - 76% estiment que les voyages d'affaires seront réduits même bien après la crise - Plus de la moitié prévoit une baisse des affectations à court et à long terme. >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros


RH / carrière / Management

La crise du Covid-19, un test de confiance et de maturité managériale

Et si l'urgence de la situation et la distance qu'elle a provoquée avaient révélé l'importance de la qualité du lien ? Souvent considéré comme une évidence, composante invisible qui met de l'huile dans les rouages et permet à des stratégies ou à des cadres imparfaits de fonctionner sur le terrain par la bonne volonté de ceux qui la mettent en musique, le lien a un rôle sous-estimé. Parfois tentés, avant la crise, de mettre fin aux heures passées à la machine à café ou dans les couloirs à bavarder avec les collègues pour gagner du temps et permettre aux équipes de délivrer plus, dirigeants et collaborateurs ont pour beaucoup ressenti le manque de ces instants informels dès lors qu'ils ne semblaient plus possibles. Ces huit semaines intenses passées aux côtés des dirigeants et de leurs équipes sont riches d'enseignements. Et si cette crise était aussi une occasion unique de travailler le lien et de rendre possible de nouvelles dynamiques d'équipe, plus solides et solidaires, capables de perdurer ? >> Lire l'article complet sur le site de HBR