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Revue de presse achats - semaine du 4 janvier

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture!

Le Brexit entraîne déjà des répercussions dans les rayons des magasins Marks & Spencer en France

L'approvisionnement alimentaire des emblématiques magasins britanniques Marks & Spencer en France était très perturbé mardi, selon des informations du Figaro. Ces difficultés interviennent en raison des nouvelles règles sur l'exportation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne depuis l'entrée en vigueur du Brexit le 1er janvier. L'un des magasins Marks & Spencer du Boulevard Montmartre, à Paris, serait notamment confronté à une pénurie entraînant des rayons vides pour les plats préparés. (...) "Certains de nos produits mettent un peu plus de temps à arriver en magasin mais nous travaillons avec nos partenaires, fournisseurs et agences gouvernementales et autorités locales compétentes pour améliorer rapidement cela". >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

Le deuxième producteur malaisien d'huile de palme interdit aux Etats-Unis

Entrée en vigueur mercredi, cette mesure signifie que toute l'huile de palme et les produits à base de cet oléagineux ayant pour origine Sime Darby en Malaisie n'ont pas le droit d'entrer aux Etats-Unis. Ce géant, qui fournit de grandes multinationales comme Nestlé et Unilever, possède d'immenses plantations et emploie des travailleurs migrants originaires de pays comme l'Indonésie et le Bangladesh. Il y a quelques mois, le groupe Liberty Shared, qui lutte contre le trafic avait demandé au CBP d'interdire les importations en provenance de Sime Darby, en raison de soupçons d'abus. En octobre, les Etats-Unis ont interdit les importations d'huile de palme du géant malaisien FGV Holdings, invoquant de graves abus subis par les ouvriers agricoles de ses plantations. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Les dégâts de l'éolien et du solaire : les coûts d'acheminement de l'électricité

L'éolien et le solaire bénéficient de règles complètement anti libérales dans le cadre européen de libéralisation de l'électricité : obligation d'achat de la production, quand il y en a, par le réseau électrique, quel que soit son besoin, et tarifs subventionnés garantis sur des périodes longues. En outre, il en existe une autre, moins connue : l'éventuel surcoût directement lié à leur développement est supporté par le réseau de transport et de distribution. Rappelons, de plus, que l'intermittence de ces moyens de production impose d'investir en double dans un réseau de production pilotable, nécessaire pour assurer la continuité du service les nuits sans vent. Cela réduit en fait à néant l'utilité de développer ces producteurs d'énergie aléatoire, qui sont en fait un doublon par rapport à ce qui est absolument nécessaire.>> Lire l'article complet sur le site de Contrepoints

Payer à l'heure ses fournisseurs : la résolution qui peut sauver la vie de milliers d'entreprises en 2021

Les entreprises qui payent mal doivent être rappelées à l'ordre. Les entreprises qui continuent de mal payer après avoir été rappelées à l'ordre méritent d'être sanctionnées, car elles TUENT d'autres entreprises. Les sociétés qui payent à l'heure et se comportent bien avec leurs fournisseurs doivent aussi être mises en lumière. Depuis longtemps, je crois plus encore aux vertus du "Name and Fame" qu'à celles du "Name and Shame". Les bonnes pratiques finiront bien par chasser les mauvaises... En 2021, et parce que jamais encore à ce point au cours des précédentes décennies sa nécessité n'avait été aussi forte: la SOLIDARITE inter-entreprises sera le garant du redressement collectif de notre économie, et le respect des délais de paiement l'un de ses auxiliaires les plus précieux. >> Lire l'article complet sur le site de Forbes

Achats et digital : ce qui doit changer en entreprise

L'enjeu phare pour les dirigeants revient également à protéger l'entreprise de la multiplicité des risques dans l'ère de l'incertitude absolue. C'est dans ce cadre que la fonction Achats se doit de protéger l'entreprise des risques de rupture de supply chain, des risques de non-respect des cahiers des charges, des risques juridiques, normatifs, des risques de cybersécurité ou encore des risques RSE. En ce sens, les Achats ont pour mission d'assurer une sécurisation de la marge opérationnelle ainsi qu'une garantie de non impact sur les ventes et le cours de bourse. Il est par ailleurs essentiel que les Achats garantissent une fluidité interne de leurs processus. En ce sens, la digitalisation va permettre aux achats de franchir un cap en termes de légitimité économique. Elle est la clé de la transformation vers un nouveau business model. Une approche transverse à l'ensemble des fonctions Achats, Supply Chain, Finance & Direction générale est une bonne pratique pour solidariser l'Entreprise étendue. Cela permet tout autant de maximiser les gains attendus. Mais également de tenir compte de l'intérêt pour l'ensemble des Collaborateurs associés à la Transformation.>> Lire ce sujet sur le site de TechTalks

Suez engrange 1,7 milliard d'euros de contrats industriels

Parmi les tendances observées, en dépit de la faiblesse du cours du baril, "on note une tendance à la reprise des investissements par les clients de l'industrie de l'énergie et du pétrole pour accompagner la relance économique depuis la fin de la première vague de coronavirus en Europe", commente Ana Giros. Suez a ainsi annoncé lundi avoir signé un accord mondial de 40 millions d'euros avec le loueur de bateaux de traitement d'eau Modec Offshore Production Systems pour traiter les sulfates des rejets des plateformes pétrolières, notamment au large du Sénégal. La demande est aussi forte dans la clientèle industrielle sur les thèmes du recyclage des plastiques et du développement durable. Suez a notamment officialisé en novembre un accord de R&D avec BP pour codévelopper une solution de capture de carbone dans le parc pétrochimique de la ville anglaise de Teesside, afin de décarboner l'industrie locale d'ici à 2030 en captant, stockant et réutilisant les émissions des installations. 2021 sera l'année du montage financier du projet, pour lequel "l'infrastructure sera en Angleterre mais les solutions validées pourront être dupliquées ailleurs en Europe avant 2030", précise Ana Giros. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Supply chain

Cinq tendances du financement de la chaîne d'approvisionnement à venir cette année et comment s'y préparer

Selon le rapport du Resilience360 et du Business Continuity Institute, seuls 36% des entreprises connaissent l'emplacement géographique de tous leurs fournisseurs de niveau 2, tandis que seulement 12% ont déclaré avoir mené des mesures de diligence raisonnable pour le niveau 4 et 11% pour le niveau 5 et supérieur. Les solutions de gestion des risques "toujours actives", qui fournissent des notifications en temps opportun en cas de changement, gagnent en popularité. Ils permettent aux organisations d'étendre la surveillance au-delà des principaux fournisseurs stratégiques pour atteindre de nouveaux niveaux de fournisseurs et, à terme, donner plus de visibilité sur l'ensemble de la base de fournisseurs, y compris la longue traîne des petits fournisseurs. Ces chiffres révèlent un besoin alarmant. Comment pouvez-vous être compétitif à l'échelle mondiale tout en atténuant les risques (et dormir la nuit)? Accédez à une surveillance continue et à des notifications en temps opportun. (...) La chaîne d'approvisionnement financière est composée de nombreux processus différents et il existe plusieurs approches en matière d'automatisation. Pendant de nombreuses années, les organisations et les analystes ont privilégié l'approche de la suite unique, en s'appuyant sur un fournisseur de technologie pour automatiser chaque étape du processus source-to-pay (S2P). Une telle approche - en théorie, un guichet unique - peut sembler attrayante. Il y a certainement des avantages à cela (...) Mais les suites ne peuvent pas fournir les meilleures fonctionnalités sur tout le spectre et impliquent généralement un processus de mise en oeuvre long, complexe et coûteux. >> Lire l'article complet sur le site de SupplyChain Brain

Face à la lenteur de la vaccination, Emmanuel Macron a fait appel au cabinet McKinsey pour le conseiller en matière de logistique

Après avoir peiné à fournir des masques et les premiers tests, le gouvernement français se distingue désormais par la lenteur de sa campagne de vaccination contre le Covid-19, par rapport à d'autres pays européens constate le site américain Politico, qui révèle qu'Emmanuel Macron aurait demandé au cabinet McKinsey de le conseiller en matère de logistique. "La lenteur de la vaccination fait craindre que la France ne prenne du retard dans la maîtrise de la pandémie au milieu des craintes d'une troisième vague. Ce qui pourrait nuire à la reprise économique du pays qui pourrait être, elle aussi, retardée. Cela risque à son tour de nuire aux chances de Macron d'obtenir un deuxième mandat à l'élection présidentielle de l'année prochaine." selon Politico. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

Talents : la Covid hisse la supply chain au sommet

Pour les fonctions de direction, cette ultra-professionnalisation de la supply chain pose la question des compétences , qui ne peuvent se résumer au seul volet technique. "L'expertise sur la planification, le transport ou la gestion des stocks n'est pas suffisante", explique Cécile Laroumanie. La compréhension des évolutions sociétales qui impactent la supply chain, telles l'omnicanalité ou la dimension RSE, est également nécessaire. Tout comme de réelles capacités de leadership." En effet, les différents acteurs de la supply chain, interagissent avec des interlocuteurs multiples (marketing, digital, achats....), ils doivent donc disposer d'un très bon sens relationnel." >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Sam's Club déploie des robots autonomes de picking dans son nouvel entrepôt californien

Les robots sont nourris de technologies d'intelligence afin d'intégrer en continu et en temps réel les ajustements liés aux emplacements des produits. La suite logicielle peut identifier deux articles qui sont souvent commandés ensemble (un haut et un bas de jogging par exemple) afin d'indiquer au robot de prélever les deux articles en même temps. La solution combine ces données à la météo pour retirer l'un des articles en cas de hausse des températures et acheminer les stocks dans un autre endroit moins stratégique. Le système peut également identifier et hiérarchiser les commandes en fonction des engagements d'expédition pris envers les clients et des heures limites de remise des colis aux transporteurs. Ainsi, une commande va être traitée en priorité par rapport à une autre si le client a choisi une option de livraison express tout en déterminant grâce au machine learning l'option de transport la moins coûteuse. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Digitale

Les prix du fret maritime flambent au départ de Chine

Cela fait 12 semaines que le SCFI, l'indice qui mesure les taux de fret maritime conteneurisé depuis Shanghaï, premier port au monde en Chine, bat des records. "Pour un conteneur qui me coûtait précédemment 3 000 ou 4 000 dollars jusqu'en France, le tarif est désormais à plus de 10 000 dollars, et si un grand groupe paie plus cher que moi, il embarquera sa marchandise avant moi en Chine", déplore, dans les colonnes des Echos, le patron d'une grosse ETI de l'ouest de la France. Reste que de plus de la moitié des conteneurs circulent encore avec les tarifs négociés en amont de la pandémie de Covid-19. Non seulement les tarifs "spot" augmentent mais les délais s'allongent. "Pour un conteneur livré en 4 à 6 semaines, il faut désormais compter 10 à 25 semaines, et cela peut créer à tout moment des ruptures sur certains composants", selon la même source. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique


Commande publique

Stéphane Bancel, Moderna: "Pour les vaccins, l'UE a trop misé sur les laboratoires européens"

Interview de Stéphane Bancel, p-dg de Moderna - "L'Europe a trop misé sur le succès des laboratoires européens. L'approche américaine a été bien plus pragmatique. Dès la fin du printemps, les Etats-Unis ont parié sur trois technologies et, pour chacune d'entre elles, deux sociétés ont été sélectionnées, auprès desquelles ils ont commandé chaque fois 100 millions de doses. Ils se sont créé un portefeuille de vaccins en se laissant la possibilité d'en commander davantage en fonction de l'évolution des résultats cliniques et des dates de lancement possibles. Ainsi, quand les résultats cliniques de Moderna ont été publiés, les pouvoirs publics américains ont pris immédiatement une autre option de 100 millions de doses. A l'inverse, l'Europe a commencé à signer un accord avec AstraZeneca en août, puis avec Sanofi en septembre. Le contrat avec Moderna, le dernier des six contrats, n'a été bouclé que fin novembre ! Encore une fois : un tropisme européen dans le but de favoriser les sociétés du continent. Sanofi est français, Pfizer est associé à BioNTech, une start-up allemande, Curevac est aussi un laboratoire allemand et AstraZeneca est anglo-suédois. Lors de la signature du contrat avec Moderna fin novembre, l'UE connaissait les données cliniques de Sanofi et les problèmes rencontrés lors des essais de phase 2. Ne pas avoir commandé plus de doses à Moderna sachant les retards de Sanofi ou de Curevac n'avait pas beaucoup de sens !" >> Lire l'intégralité de l'interview sur le site de l'Express

Covid-19 : Bruxelles commande davantage de doses du vaccin Pfizer

"Dans le cadre (du vaccin) BioNTech-Pfizer, la Commission est en train de voir avec la société s'il y a moyen d'ajouter des doses additionnelles en plus de celles sur lesquelles on avait déjà un accord", déclare le porte-parole, Stefan De Keersmaecker, lors du point de presse quotidien, sans toutefois donner de chiffres. Après avoir initialement commandé en novembre 200 millions de doses du vaccin développé par l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech, l'UE a exercé une option d'achat de 100 millions supplémentaires pour 2021. Ce vaccin est le seul approuvé pour l'instant par l'Agence européenne du médicament (EMA). Interrogé sur les critiques selon lesquelles l'UE n'aurait pas commandé suffisamment de doses de ce vaccin, le porte-parole défend le choix de Bruxelles de ne pas mettre "tous ses oeufs dans le même panier", en concluant des contrats avec six fabricants pharmaceutiques recourant à "des technologies différentes". "L'Union européenne a réussi à développer un portefeuille très diversifié de près de deux milliards de doses", a-t-il souligné. "Au moment où nous étions en train de négocier ces contrats [...] il n'y avait aucune certitude que l'Agence européenne du médicament jugerait l'un de ces vaccins sûr et efficace", a-t-il fait valoir. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

La transparence sur les prix pourrait améliorer l'efficacité de la campagne de vaccination

Mi-décembre, peu avant le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Europe, Eva De Bleeker, secrétaire d'État belge au budget, a créé la polémique en publiant un tweet (retiré depuis) détaillant le prix des doses vendues par 6 laboratoires à la Belgique : des tarifs qui s'échelonnent entre 1,78 euro l'unité pour AstraZeneca à 14,68 euros pour Moderna. Cette publication a embarrassé la Commission européenne, en pleine négociation pour un achat massif. Un porte-parole cité par le journal Le Monde rappelait ainsi que "tout ce qui concerne des informations comme le prix des vaccins est couvert par la confidentialité", soulignant "une obligation très importante et une exigence contractuelle". Cette clause de confidentialité sur les prix des vaccins relève d'une stratégie commerciale qui néglige l'intérêt de la population, qu'elle soit consommatrice ou non des vaccins puisque, par le biais du régime de sécurité sociale, la population paiera finalement les prix des vaccins négociés par l'État. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Transfert de la compétence eau, l'AMR77 s'alarme du coût des travaux

Au 1er janvier 2026, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) vont se voir confier par l'État la gestion de l'eau ainsi que son assainissement. Un véritable casse-tête pour de nombreuses communes rurales, prévient l'Association des maires ruraux de Seine-et-Marne (AMR77). Prenons l'exemple de Champeaux en Seine-et-Marne. Cette commune de moins de 1 000 habitants a réalisé dès 2001 de lourds investissements pour améliorer la distribution de l'eau, son assainissement et ainsi garantir un prix bas à ses usagers. Ici, la compétence a été transférée à l'EPCI voici 3 ans. Las, au sein d'une communauté de communes se trouvent regroupées des communes avec des niveaux d'équipement très disparates. En 2026, cette compétence sera transférée d'office aux EPCI suite aux dispositions de la loi NOTRe. Les "mauvais élèves" seront mélangés avec les bons. "Les réseaux en Seine-et-Marne, comme au niveau national, étant souvent en mauvais état et fuyards, de lourds travaux vont devoir être engagés. Ceci nous fait craindre que le prix de l'eau payé par les usagers ne double, voire ne triple ou ne quadruple, même dans les communes qui n'ont pas de travaux à réaliser", craint Yves Lagües-Baget, maire de Champeaux et secrétaire de l'AMR 77. >> Lire l'article complet sur le site de du Nouvel Economiste

Les mesures commande publique de la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP)

La DAJ publie une nouvelle fiche technique sur la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP), adoptée le 8 décembre 2020. La fiche inclut plusieurs mesures relatives au droit de la commande publique destinées à soutenir les opérateurs économiques dans le cadre du plan de relance et à pérenniser certaines dispositions de simplification mises en place pendant l'état d'urgence sanitaire. Ces mesures ont été déclarées conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel du 3 décembre 2020. >> Voir la fiche technique sur le site de la DAJ

2020, année du Covid, a mis en avant le rôle crucial des fonctions supports dans les hôpitaux

Si la logistique et les acheteurs se sont retrouvés en première ligne, les ingénieurs biomédicaux ont également joué un rôle majeur dans la gestion des équipements et les transferts de patients. Pour faire face à l'afflux de patients Covid-19, il a fallu augmenter en peu de temps le nombre de lits de réanimation et de soins intensifs. Les ingénieurs hospitaliers ont décidé de lancer en avril un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la réalisation de structures modulaires mobiles complètement équipées pouvant accueillir des unités de réanimation/soins intensifs, à déployer rapidement en cas d'épidémie. Au final, trois groupements d'entreprises ont été sélectionnées en septembre dans le cadre de cet AMI lancé par la conférence des directeurs généraux (DG) de CHU en partenariat avec UniHA: Cougnaud construction, IMeBio et Mangini. Le défi d'une crise sanitaire est de pouvoir adapter l'hôpital de façon rapide dans des coûts acceptables, ont expliqué les participants à une conférence en ligne sur l'adaptation architecturale de l'hôpital face à la pandémie. >> Lire l'article complet sur le site de Techopital

La résiliation d'un contrat peut être tacite pour motif d'intérêt général

Selon le Conseil d'État, en l'absence de décision formelle de résiliation du contrat prise par la personne publique cocontractante, un contrat doit être regardé comme tacitement résilié lorsque, par son comportement, la personne publique doit être regardée comme ayant mis fin, de façon non équivoque, aux relations contractuelles. Ainsi, à propos d'un accord-cadre à bons de commande, le juge administratif considère que le marché, qui a été transféré à une nouvelle société, peut être considéré comme tacitement résilié si aucune commande n'a été émise sur une période d'exécution et qu'un autre contrat a été conclu avec un nouveau titulaire portant sur le même objet (CE, 7e - 2e chambres réunies, 27 février 2019, n° 414114). Il appartient aux juges du fond d'apprécier souverainement l'existence d'une résiliation tacite du contrat au vu de l'ensemble des circonstances. >> Lire l'article complet sur le site de Weka


RSE

Avec les emballages réutilisables Nesquik, Ricoré et Chocapic Bio, Nestlé amorce sa transition vers des emballages plus durables

Après Vittel et S.Pellegrino, trois nouvelles marques du groupe Nestlé, Nesquik, Ricore et Chocapic Bio, proposent, sous forme de consigne, des produits dans des emballages réutilisables disponibles en ligne sur la plateforme e-commerce de livraison à domicile de Carrefour et dans 10 magasins d'ici la fin d'année. Cette démarche innovante a pour but de proposer aux consommateurs un nouveau mode de consommation. Les produits Nesquik, Ricore et Chocapic Bio sont maintenant disponibles dans des contenants en acier inoxydable consignés et réutilisables, sur le site de livraison à domicile de Carrefour et dans 10 magasins à Paris d'ici la fin de l'année. Une fois consommés, les emballages vides sont collectés directement chez le consommateur par Carrefour ou déposés par le consommateur en magasin. Ils sont ensuite nettoyés, puis remplis et remis en vente. >> Lire l'article complet sur le site de Agro-media

Smartphone, machine à laver, PC... : une étiquette environnementale pour réparer plutôt que jeter

A compter du 1er janvier, une nouvelle étiquette environnementale va accompagner les produits électroniques et électriques. Du smartphone au lave-linge à hublot en passant par les tondeuses à gazon, les PC portables ou les téléviseurs, diverses familles de produits vont se trouver immédiatement ou progressivement labellisées par un indice ayant vocation à aider les consommateurs à savoir si l'appareil qu'ils achètent pourra être réparé aisément en cas de panne. Il s'agit là d'une des mesures de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire votée en février 2020. Et si l'initiative reste à ce stade française (alors que l'étiquette énergie est européenne), l'Europe planche aussi sur cette approche qui doit permettre de lutter contre le gaspillage et l'obsolescence programmée. L'ambition étant de contribuer à faire évoluer nos modèles de production et de consommation vers des biens plus réparables, plus réemployables et donc plus durables. L'objectif affiché par le gouvernement est d'atteindre 60 % de taux de réparation des produits électriques et électroniques d'ici à cinq ans. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Lancement d'un "éco-score" pour évaluer l'impact environnemental des produits alimentaires

Des acteurs de l'alimentation, parmi lesquels Yuka, Marmiton ou Open Food Facts, ont annoncé jeudi 7 janvier le lancement d'un "éco-score" indépendant, un indicateur devant mieux informer et "sensibiliser" les consommateurs sur l'impact environnemental des produits alimentaires. Ce projet de notation sur le modèle du "nutri-score", allant de A à E, est l'objet de deux ans de travail d'un collectif rassemblant des applications de consommateurs comme Yuka, Open Food Facts ou Etiquettable, du site d'épicerie bio en ligne La Fourche qui revendique 27 000 foyers adhérents en France, Belgique et Luxembourg, des sites de livraison de plats FoodChéri ou de recettes de cuisine Marmiton. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

IT

Engie, Bureau Veritas et le CEA assurent la traçabilité de l'énergie verte grâce à la blockchain

Incubée au sein d'ENGIE, la startup interne TEO (The Energy Origin) permet aux clients professionnels du Groupe - entreprises et collectivités territoriales - de s'engager sur la voie de la consommation d'énergie verte. Grâce à la solution développée par TEO, les clients peuvent choisir la source d'énergie la plus adaptée à leurs besoins, solaire ou éolienne, mais également identifier précisément le site qui produira cette énergie parmi le portefeuille d'actifs renouvelables d'ENGIE, afin de privilégier un approvisionnement au plus près de leurs sites de consommation. 7 jours sur 7, les clients sont informés de la provenance de l'énergie consommée ainsi que de l'impact positif généré, par exemple en nombre de tonnes de CO2 ou de kilomètres en voiture évités ou d'arbres plantés. La solution TEO s'appuie sur la Blockchain, et plus particulièrement l'exécution de smart contracts, des programmes informatiques irrévocables, qui exécutent un ensemble d'instructions prédéfinies. La valeur obligatoire de ces contrats est garantie non plus par la réglementation, mais directement par le code informatique. ENGIE s'est rapproché de Bureau Veritas, un leader mondial de l'inspection, de la certification et des essais en laboratoire, et du CEA, organisme public de recherche, pour effectuer un audit de la solution et valider l'exactitude des processus et calculs générés par TEO.>> Lire ce sujet sur le site du CEA

Travel management

Des "corridors verts" entre pays pour éviter la quarantaine des voyageurs d'affaires

Le 23 octobre, l'Allemagne et Singapour ont ainsi annoncé la mise en place d'un "corridor vert" autorisant les voyages d'affaires entre les deux pays. Ils permettent, sous conditions sanitaires strictes (tests) et harmonisées, d'éviter la quarantaine aux voyageurs. En Europe, cette "green lane" représente actuellement la seule porte d'entrée vers la seconde place financière d'Asie. Si Singapour a déjà conclu des accords de ce type avec la Corée ou la Malaisie, l'Allemagne est le premier pays européen à bénéficier de cette régulation. Face à la deuxième vague du Covid-19 en Europe, la cité-Etat asiatique a barricadé ses frontières : comme en Chine ou au Qatar, les voyageurs européens sont devenus persona non grata, même pour le business. (...) Tous les acteurs du "mobility management" l'affirment : les restrictions aux frontières sont le principal frein au redémarrage des voyages d'affaires. Dans un sondage mené par la Global Business Travel Association (GBTA) en octobre, 43 % des acheteurs voyages citent les mesures de quarantaine comme premier frein à la reprise de l'activité.. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Uber augmente ses prix pour passer au vert

Cette augmentation constitue en fait une contribution au développement d'une flotte verte sur le marché français. En effet, la direction d'Uber affirme que "Cette augmentation tarifaire sera dédiée à 100% aux chauffeurs", lesquels auront ainsi accès à une aide financière pour acquérir un véhicule électrique. Ce soutien devrait être également réparti entre la contribution versée par les utilisateurs et le soutien promis par Uber. A titre d'exemple, selon Uber, " un chauffeur qui utilise l'application environ 42 heures par semaine peut s'attendre à recevoir une aide d'environ 4 500 € au bout de trois ans grâce à l'effort conjoint : 2250€ financés par l'augmentation de 0,03 euros par kilomètre sur chaque course effectuée et 2250€ financés par Uber ". Uber estime le montant total de cette aide à 75 millions d'euros. >> Lire l'article complet sur Voyage d'Affaires


Gestion de parc

Voitures électriques : le prix des batteries continue de baisser

Cette baisse du coût des batteries est le fruit de commandes de taille croissante, de nouvelles chimies de cathodes et de nouveaux designs de packs. En effet, toutes les batteries lithium-ion ne sont pas identiques. Il existe par exemple de nombreuses chimies de cathodes qui cohabitent. En 2021, des cellules aux cathodes NMC 9.5.5 et NMCA devraient d'ailleurs entrer en production à grande échelle. BloombergNEF précise que les cellules les moins chères sont celles aux cathodes LFP, avec un prix moyen observé à 80 $/kWh en 2020. Cette chimie est notamment utilisée par les Tesla Model 3 Standard Range Plus produites en Chine. Au niveau des packs, de nouveaux designs apparaissent comme l'architecture cell-to-pack, qui consiste à se passer de modules et à intégrer les cellules directement au pack. Cette architecture est notamment poussée par CATL, leader de la production de cellules sur les onze premiers mois de l'année 2020, d'après le cabinet SNE Research (source : Yonhap). Tesla va également dans cette direction et souhaite même aller plus loin avec ses packs structurels, qui consistent à intégrer les cellules à la structure de la voiture. >> Lire l'article complet sur Les Numériques

Amazon achète onze avions pour muscler ses livraisons

Jusqu'alors, Amazon louait ses engins pour assurer le transport de ses colis à travers le monde. D'ici à la fin de l'année prochaine, la société de Jeff Bezos devrait ainsi disposer de 85 avions dans sa flotte. "Avoir un mélange d'avions loués et possédés nous permet de mieux gérer nos opérations, ce qui nous aide à tenir les promesses faites à nos clients", a expliqué Sarah Rhoads, vice-présidente d'Amazon Global Air, dans une déclaration. Les vols et la maintenance restent toutefois opérés par des sous-traitants, Atlas Worldwide et Air Transport Services. Le réseau de distribution est l'une des priorités du géant, qui s'est engagé dans une course sans fin pour réduire les délais de livraison. Il promet une livraison dans la journée pour la plupart de ses produits à ses membres Amazon Prime. Pour cela, il a constitué son propre réseau afin de ne plus être dépendant de partenaires comme UPS ou FedEx. Il a acheté des dizaines de milliers de camions et, en juin, avait déjà annoncé qu'il ajoutait 12 avions - en location - à sa flotte. >> Lire l'article complet sur le site des Echos