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[TÉMOIGNAGE] "Notre objectif était de nous inscrire dans les bonnes pratiques d'achat"

Publié par José Roda le | Mis à jour le

Marc Logie, acheteur de prestations intellectuelles, RATP

Marc Logie est acheteur pilote de prestations intellectuelles à la RATP. Il nous explique pourquoi il a engagé une démarche de référencement et quelles difficultés il a rencontrées à cette occasion.

Décision Achats : Quel était le besoin qui vous a conduit à vous engager dans cette démarche de référencement ?

Marc Logie : Nous souhaitions bien sûr avoir le contrôle de nos dépenses (1) en matière de conseil juridique et de gestion des contentieux. Notre objectif était de nous inscrire dans les bonnes pratiques d'achat, déployées préalablement sur d'autres familles de prestations intellectuelles, par exemple en améliorant le rapport qualité/prix ou en rendant plus robuste les clauses contractuelles, tout en respectant les grandes principes de la commande publique.

M.L. : La première difficulté réside dans la multiplicité des domaines du droit dont certains d'ailleurs se recoupent. Il n'est qu'à voir le nombre de codes juridiques existants. Ensuite, le mode de facturation des avocats présente des difficultés. Il en existe principalement deux. Le premier et le plus utilisé, c’est la facturation au temps passé, à travers un taux horaire, et le second c’est le forfait. Le premier pose le problème de la visibilité sur le budget car si l’on connaît le coût horaire, on ignore le volume d’heures qui peut être facturé. Quant au forfait, c’est délicat car cela suppose que l’on ait posé sur le papier toutes les prestations qui s’y rattachent et, en cas de contentieux, par exemple, il est pour ainsi dire impossible d’anticiper toutes les actions possibles.

M. L. : Nous avons travaillé étroitement avec le service juridique qui a formulé ses besoins de manière aussi détaillée que possible. Par ailleurs, nous avons analysé les besoins des années précédentes car la notion de récurrence est déterminante. Nous avons ensuite défini des critères de jugement des offres auxquels nous avons affecté des coefficients de pondération. L'expérience de l’équipe d'avocats, l’engagement sur la qualité de service sont des critères sur lesquels nous nous sommes penchés mais nous nous appuyons également sur des études de cas qui nous permettront de juger du niveau technique des avocats.

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