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Revue de presse achats - semaine du 9 janvier

Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

Achats responsables : le ministère s'engage dans une 5e directive ministérielle

Avec environ de 22 milliards d'euros d'investissements annuels, le ministère des Armées, premier acheteur de l'État, est engagé dans une politique d'achats responsables depuis 2007. Afin d'amplifier cet engagement, le secrétaire général pour l'administration, Christophe Mauriet, a signé le 4 janvier 2023 la 5e directive ministérielle des achats responsables pour le ministère. Bertrand Jourlin, chef de la mission des achats, détaille les ambitions de cette nouvelle directive. Entretien. >>Lire l'article complet sur le site du ministère des Armées.

Priorités des directions achats 2023 : les 12 tendances du CNA et d'AgileBuyer

AgileBuyer et le Conseil national des achats (CNA) viennent de publier leur traditionnelle étude sur les tendances et priorités des départements achats. En 2023, peu de surprises : sont au rendez-vous l'inflation, les relocalisations, la gestion des risques fournisseurs et la RSE. Heureusement qu'en contrepartie de ces nombreux cailloux dans leur chaussure, les directions achats sont de plus en plus vues comme stratégiques. >>Lire l'article complet sur le site de Décision Achats.

"Les prix vont exploser", le patron de Lidl s'en prend à un projet de loi "pro-inflation"

À chaque jour suffit sa peine. Alors que la réforme des retraites agitait les discussions la veille, ce jeudi 12 janvier 2023, c'est au tour de la proposition de loi du député Renaissance Frédéric Descrozaille. Selon Michel Biero, directeur exécutif des achats, du marketing et de la communication de Lidl France, les consommateurs vont être lésés. Au micro de RMC, ce dernier est catégorique : "Ça va exploser."

Le directeur a ensuite détaillé le contenu du projet de loi : "Il y a quatre articles dans la proposition de loi, dont trois où il n'y a pas vraiment de sujet. Par contre, il y a l'article 3, qui est extrêmement simple: il dit que c'est la fin des négociations. Aujourd'hui, un industriel qui nous demande 30% en décembre, on a jusqu'à fin février pour négocier." Pour lui, une chose est sûre, le texte a pour ambition de protéger les multinationales, au détriment des petites entreprises : "Cette loi est là uniquement pour défendre les multinationales. Elle n'est pas là pour défendre les TPE, ni les PME, ni les ETI. Elle a été poussée par les lobbyistes et les multinationales pour défendre ces mêmes multinationales. Elle dit que si on nous demande 30%, et qu'au 1er mars nous n'avons pas trouvé d'accord, on nous imposera de payer les 30%." >>Lire l'article complet sur le site de Capital.

États-Unis : l'inflation ralentit comme anticipé en décembre à 6,5% sur un an

La courbe vertigineuse de l'inflation aux États-Unis s'aplanit lentement : les chiffres de décembre viennent confirmer un nouveau ralentissement, avec, pour la première fois depuis mai 2020, une légère baisse des prix sur un mois, renforçant l'optimisme des marchés. L'inflation CPI, mesure qui fait référence, est tombée à 6,5% par rapport à décembre 2021, contre une hausse de 7,1% entre novembre 2021 et novembre 2022, selon les données publiées par le ministère américain du Travail. Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. Et, si l'on compare les prix non pas sur un an, mais sur un mois seulement, la tendance est même à la baisse de 0,1%, pour la première fois depuis que le Covid-19 a mis l'économie américaine sous cloche, il y a près de trois ans. >>Lire l'article complet sur le site du Figaro.

Energie : le biogaz désormais compétitif en France

Le biogaz pourrait entrer dans une nouvelle ère. Limité jusqu'à présent par un cadre réglementaire peu favorable et des problèmes d'acceptabilité, la filière espère profiter du contexte pour se développer : la chute des approvisionnements en gaz russe oblige le pays à revoir ses sources et l'intérêt des industriels grandit.

C'est ainsi que France Gaz (nouveau nom de l'Association française du gaz) a proposé ce jeudi que les objectifs de production de gaz renouvelables en France soient doublés, pour passer à 20 % de la consommation de gaz en 2030 (contre un objectif de 10 % jusqu'alors). "Nous sommes extrêmement confiants, la filière sera capable d'atteindre cet objectif ambitieux", affirme Jean-Marc Leroy, président de France Gaz.

Jusqu'à présent dépendant du tarif de rachat subventionné, le modèle économique de la méthanisation serait devenu compétitif grâce au renchérissement du gaz naturel, selon la filière. C'est le discours en particulier de TotalEnergies qui a annoncé ce jeudi la mise en service de BioBéarn, la plus grande unité de méthanisation en France à l'heure actuelle, avec une capacité maximale de 160 GWh, l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 32.000 habitants, presque deux fois supérieure à celle qui occupait la première place jusqu'ici. >>Lire l'article complet sur le site des Echos.

Énergie : la France exporte de nouveau de l'électricité à ses voisins européens

La France pensait devoir importer de l'électricité tout l'hiver. C'est finalement elle qui en exporte chez ses voisins européens. Le pays est loin des coupures de courant tant redoutées. Une bonne nouvelle qui s'explique par une chute de notre consommation. "On consomme moins du fait de la météo, mais aussi du fait de la sobriété et de l'activité économique. On est à moins 8,5 %, même à température normale", détaille Thomas Veyrenc, directeur exécutif de la stratégie RTE.

La France consomme moins et produit beaucoup, notamment grâce aux centrales nucléaires disponibles. Elle peut donc exporter jusqu'à 11 GigaWatt soit l'équivalent de plus de 11 réacteurs nucléaires. >>Lire l'article complet sur le site de Francetvinfo.

Supply chain : les perturbations liées à des grèves dans les ports en forte hausse

Le nombre de mouvements de grève ayant affecté le fonctionnement des ports est monté en flèche en 2022, selon des données publiées par le cabinet de conseil en sécurité maritime Crisis24, contribuant aux fortes perturbations des supply chain. En cause : le malaise social suscité par l'inflation. Et le risque demeure en ce début 2023.

L'an dernier, au moins 38 cas de grèves ont paralysé des ports importants dans diverses parties du monde, contre 8 seulement en 2021, selon des données de Crisis 24 citées par l'agence Bloomberg dans sa newsletters Supply Lines du 9 janvier, reprise par divers sites d'information. Soit un quadruplement sur un an.

Parmi les grèves les plus marquantes, celles des camionneurs en Corée du Sud, qui ont paralysé durant trois semaines, en novembre et décembre dernier, le port de Busan, mais aussi celle des dockers au Royaume-Uni (port de Felixtow en particulier) et dans les principaux ports maritimes d'Allemagne l'été dernier. En octobre, c'est encore l'autorité portuaire sud-africaine qui a dû déclarer une situation de force majeure après le blocage par les travailleurs en grève des exportations de divers produits.>>Lire l'article complet sur le site du Moci.

Devoir de vigilance : Danone assigné en justice pour pollution au plastique

Trois ONG ont décidé d'assigner le groupe Danone devant le tribunal judiciaire de Paris ce lundi. L'entreprise a commercialisé "l'équivalent de 74 tours Eiffel" de plastique en 2021, dénoncent Surfrider Europe, ClientEarth et Zero Waste France. "Ce qui en fait un des dix plus gros pollueurs au monde", souligne l'ONG Break Free from Plastic dans un audit publié en 2022, aux côtés de Coca-Cola, PepsiCo, Nestlé, Unilever, Mondelez International, Mars ou Procter. "Le temps presse, clame l'association environnementale. L'OCDE estime que la production de plastique aura triplé d'ici à 2060 et pourrait dépasser le milliard de tonnes utilisé chaque année."

Le collectif d'ONG déplore que Danone soit "resté silencieux sur la question du plastique" dans le plan que demande la loi n°2017-399 du 27 mars 2017 sur le devoir de vigilance des grandes entreprises. Ce texte exige que celles-ci "mettent en oeuvre des mesures de prévention des atteintes aux droits humains, à la santé, à la sécurité des personnes et à l'environnement". >>Lire l'article complet sur le site des Echos.