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Revue de presse achats - semaine du 14 mars

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

Energie et matières premières : "On tue notre trésorerie", la hausse des prix fait trembler l'industrie française

"Il n'y a pas encore de pénurie, mais, sur certaines nuances d'acier, cela commence à être compliqué, explique Nacim Bardi, représentant CGT de l'usine de Saint-Saulve (Nord). On se fait avoir, car, sur le nickel, par exemple, il y a des stocks, ce ne sont pas des pénuries, juste des spéculations de marché." Le groupe sidérurgiste allemand Saarstahl, qui a repris les rênes du site nordiste à l'été 2021, ainsi que le site d'Hayange (Moselle), espère "une désescalade la plus rapide possible de la situation" en Ukraine. Pour l'instant, la direction indique que « l'approvisionnement de Saarstahl Ascoval n'est actuellement pas affecté". Mais "les coûts de l'énergie, en constante augmentation, continuent d'être un lourd fardeau économique". Tout comme à Saint-Saulve, l'ensemble du tissu industriel français est fragilisé par les hausses de coûts et la perspective de pénurie de certaines matières premières exportées notamment par la Russie. En Normandie, l'usine d'engrais azotés du norvégien Yara a décidé de réduire de 45% sa production, notamment d'ammoniac, le gaz représentant les trois quarts des coûts de fabrication de ce composé chimique. Même décision dans la vallée de la chimie, près de Lyon, où le spécialiste de l'aspirine Seqens a suspendu partiellement ses opérations du fait des prix de l'énergie. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Les industries gourmandes en énergie demandent des "tarifs de crise"

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"Nous attendons pour les entreprises et pour l'ensemble de l'économie française, la mise en place, le plus rapidement possible, d'une régulation des consommations", a demandé sur BFM Business le président de l'Uniden, qui représente les intérêts des industries consommatrices d'énergie. Ce plaidoyer intervient alors que les chefs d'État et de gouvernement de l'UE, réunis en sommet à Versailles, cherchent des réponses à l'invasion russe. Des propositions, notamment en matière d'énergie, sont attendues fin mars lors d'un prochain sommet. "Les prix de l'énergie vont rester extrêmement élevés, probablement hélas, jusqu'au printemps 2023", a ajouté Nicolas de Warren et "en conséquence il faut s'organiser et anticiper". C'est pourquoi "il y a des mesures réglementaires qui doivent être prises", a estimé Nicolas de Warren. Parmi elles, l'Uniden "demande un plafond de tarifs", soit des "tarifs de crise", à l'image du "Tartam il y a quelques années", qui était un tarif réglementé d'électricité spécifique aux entreprises. >> Lire l'article complet sur Boursorama

Le Conseil national veut privilégier les fournisseurs suisses pour les achats IT critiques

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Pour les achats IT de la Confédération, les fournisseurs suisses doivent être privilégiés par rapport aux étrangers, dans le but de protéger la population. C'est la demande formulée par le Conseil national via la motion d'Ida Glanzmann-Hunkeler (centre/LU), adoptée par 147 voix contre 40 (3 abstentions). Le PLR et les Vert'libéraux ont voté contre, indique le communiqué du Parlement. L'objet passe maintenant au Conseil des Etats. Si celui-ci approuve également la motion, le Conseil fédéral devra adapter le droit des marchés publics en conséquence, concernant les achats de TIC par des organisations telles que l'armée suisse, l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP) ou le Service de renseignement de la Confédération (SRC). La motion prévoit que pour ces organismes, la Suisse devrait être indépendante des fournisseurs ou des Etats étrangers. >> Lire l'article complet sur le site de ICT Journal

Guerre en Ukraine: l'Europe de l'aluminium très dépendante de l'usine d'un groupe russe en Irlande

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Aughinish Island, le nom fleure bon la verte Irlande. L'extrémité nord de ce territoire aujourd'hui relié à la terre ferme est pourtant occupée par une immense usine, qui fabrique de l'alumine, indispensable pour fabriquer de l'aluminium primaire. L'entreprise est la propriété du groupe russe Rusal, qui est dans le viseur des autorités américaines et européennes depuis le début de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. "Actuellement, l'usine d'Aughinish fonctionne normalement", précise d'emblée Guillaume de Goÿs, président d'Aluminium Dunkerque, le premier fabricant d'aluminium primaire de l'Union européenne. Pour l'instant, Rusal et son actionnaire majoritaire, Oleg Deripaska, ne sont pas concernés par les sanctions. L'oligarque est l'un des rares à avoir critiqué l'intervention russe. Mais il est également réputé proche de Vladimir Poutine. Il n'est donc pas exclu qu'il finisse par être également ciblé. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Aéronautique : la guerre en Ukraine provoque une pénurie de titane... 5 questions sur la menace qui pèse sur le secteur

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Red Alert light in protective cage aboard.

Airbus est dépendant du titane russe à 50 %. Le premier accord de partenariat d'Airbus avec VSMPO-Avisma date de 2009. Un nouvel accord avait été signé pour sécuriser la fourniture du titane des A320neo et A350-00 jusqu'en 2020. Le motoriste Safran est lui aussi dépendant à 50 %. Un sous-traitant aéronautique comme Aries industries, basé à Nantes, est dépendant à 80% pour ses pièces, indique le Groupement des industries françaises et aéronautiques et spatiales (Gifas) au Figaro. Safran assure avoir "suffisamment de stocks jusqu'à l'automne. Nous avons racheté différents stocks notamment en Allemagne", explique Olivier Andriès, le directeur général du groupe, dans L'Usine Nouvelle. Boeing, lui, a rompu ses liens avec les Russes car il dispose de stocks importants en raison des déboires du 737 MAX et du 787. La consommation de titane a augmenté de 9,7% par an depuis 2015. En 2019, le secteur aéronautique représentait 45 % de la consommation de titane, indique un rapport de l'expert Pierre-François Louvigné remis au ministère de la Transition écologique en 2020. >> Lire l'article complet sur le site de la Dépêche

Ukraine : la volatilité des prix des matières premières en 5 graphiques

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Après avoir atteint des sommets la semaine dernière, les prix sont repartis à la baisse mais ils demeurent à des niveaux élevés. Et les incertitudes, tant sur le conflit militaire que sur les pourparlers et les sanctions occidentales, pourraient entraîner de nouvelles fluctuations des prix. Ces hausses pourraient accroître l'inflation record déjà enregistrée en 2021 en raison des tensions sur le marché de l'énergie et des goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement. Le retour à la croissance pourrait ainsi se muer en un retour à la "stagflation" : la hausse des prix et l'absence de croissance. Ces chocs font aussi monter les risques, notamment de famine dans certaines régions du monde et d'instabilité politique. Quelques graphiques permettent de visualiser leur ampleur. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Pénuries : après les semi-conducteurs, les faisceaux électriques

L'Ukraine est en effet un des principaux fabricants mondiaux de faisceaux électriques, éléments indispensables au bon fonctionnement de n'importe quelle voiture, qu'elle soit thermique, hybride ou 100% électrique. Les équipementiers tels que Leoni ou Aptiv produisent en effet des milliers de kilomètres de câbles en Ukraine pour des clients autos importants en Europe, qui ont aujourd'hui des difficultés à s'approvisionner. Si Aptiv a déjà annoncé un transfert partiel de la production en dehors d'Ukraine, l'opération reste délicate : les faisceaux électriques sont certes bien moins complexes que les semi-conducteurs, mais ils nécessitent beaucoup de main d'oeuvre, que l'Europe occidentale n'a pas forcément. La pénurie pourrait donc durer un moment. En attendant, les constructeurs (allemands, en tête) réduisent les équipes de production : Porsche, notamment, vient d'arrêter son usine de Leipzig, laquelle produit des Macan et Panamera. >> Lire l'article complet sur le site de la Dépêche

Difficultés d'approvisionnement et de paiement : les relations entre entreprises se tendent

Les sources de crispation ont plutôt tendance à se démultiplier désormais. Les conditions de paiement restent au coeur des sujets de discorde (47 % des dossiers y sont consacrés). D'autant que l'allongement de la durée de règlement des factures, constaté en 2020, ne s'est pas résorbé. Pierre Pelouzet estime toujours les retards à 12 ou 13 jours, contre 11 auparavant. De même, la question des loyers commerciaux, brutalement apparue avec les confinements, a encore représenté près de 10 % des médiations (quasiment autant que l'année précédente). Mais 2021 a aussi vu les difficultés d'approvisionnement faire irruption dans la vie des entreprises. Apparues d'abord à la fin du printemps dans le BTP, elles n'ont fait que s'amplifier par la suite, "et je crains bien que cela ne s'arrange pas dans les semaines et mois qui viennent", s'inquiète déjà Pierre Pelouzet. D'où le récent élargissement des attributions du comité de crise sur les délais de paiement, désormais chargé de surveiller les comportements "anormaux", liés à cette situation de pénurie et d'inflation. La guerre en Ukraine et les surtensions qu'elle provoque sur les matières premières et les matériaux ne devraient pas arranger les choses. Si le Médiateur n'en voit pas encore les effets, les entreprises du bâtiment en subissent, elles, déjà les conséquences. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Entreprise

RSE

Le secteur de la santé représente 8% des émissions de gaz à effet de serre en France

Parmi les principaux postes d'émissions, il y a l'achat de médicaments (33 % des émissions), dont la production industrielle se fait majoritairement à l'étranger. En 2017, l'Agence européenne des médicaments (EMA) avait par exemple autorisé 91 nouveaux médicaments dont seulement six produits en France. Viennent ensuite les dispositifs médicaux (22 % des émissions) très souvent à usage unique - seringues, gants, compresses, scalpels, blouses... - et en troisième place les transports d'usagers, de visiteurs et de soignants (16 % des émissions). Le Shift Project détaille une quarantaine de mesures pour décarboner le secteur de la santé. Le préalable indispensable est la prise en compte de l'ensemble des émissions dans les bilans carbone, alors qu'aujourd'hui les établissements ne sont pas tenus d'intégrer les émissions du Scope 3 (les émissions indirectes, les plus importantes). En outre, il est important de former les professionnels de santé à l'urgence climatique et à la transition bas-carbone, une demande de plus en plus formulée par les jeunes générations. Plus concrètement, parmi les mesures proposées, il y a la relocalisation de certaines molécules essentielles en Europe et la décarbonation profonde des processus de fabrication et de distribution, la diminution du recours aux médicaments en agissant sur la prévention, le conditionnement de la délivrance de l'Autorisation de mise sur le marché (AMM) à la publication du contenu carbone du médicament ou du dispositif médical, la diminution du recours aux dispositifs médicaux et leur réutilisation lorsque cela est possible, l'interdiction des gaz anesthésiants à fort effet de serre ou encore le développement de la télémédecine. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Carbon4 Finance sélectionné par l'Eurosystème comme fournisseur de données liées au changement climatique pour les institutions financières

Carbon4 Finance a été choisi par l'Eurosystème (le consortium regroupant les Banques centrales nationales de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE)) pour fournir ses données climat, déjà largement utilisées par la communauté des investisseurs pour mesurer les risques liés au changement climatique et à la transition énergétique.Les données de Carbon4 Finance vont participer à la mise en oeuvre de la position commune adoptée l'année dernière par l'Eurosystème sur les principes d'investissement liés au changement climatique et sur la communication des risques liés au climat. La Bundesbank a mené l'appel d'offres au nom de toutes les banques centrales du SEBC (Système européen de banques centrales) et utilisera les données fournies par Carbon4 Finance. >> Lire ce sujet sur le site de Carbon4Finance

Supply chain

Le Gouvernement et la filière transport signent une charte de développement de l'emploi

Le Gouvernement et les représentants de la filière s'engagent à orienter jeunes et adultes vers le secteur des transports via des actions de sensibilisation avec le ministère de l'Éducation nationale et le service public de l'emploi, à accompagner les entreprises dans le déploiement de mesures pour rendre ces métiers plus attractifs (avec, en tête, de meilleures conditions de travail et une plus grande valorisation des compétences), à lutter contre la concurrence abusive et le travail illégal, ainsi qu'à développer les compétences des travailleurs (apprentissage, modernisation de l'offre de formation). >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Transport international : le prix du pétrole s'envole et retombe

Une augmentation de 33% depuis les premiers affrontements dans la région ukrainienne du Donbass. Le seuil des 120 dollars n'avait pas été atteint depuis 2012. Depuis mercredi matin, l'or noir est reparti à la baisse, retombant à 112 dollars le baril de Brent. Le cours s'est calmé après la décision des États-Unis d'imposer un embargo sur le gaz russe alors que l'Europe reste, pour le moment, plus frileuse à cette idée. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a annoncé mardi que ses pays membres allaient libérer 60 millions de barils de leurs réserves d'urgence, dont la moitié en provenance des stocks américains, pour tenter de stabiliser le marché en panique. >> Lire ce sujet sur le site de Acte International

Plan de résilience : le secteur du transport et de la logistique attend toujours des mesures d'urgence en soutien aux entreprises

Dans ce contexte inflationniste d'une extrême violence, la profession attend une aide sérieuse du gouvernement, limitée dans le temps, pour faire face aux pertes enregistrées par notre secteur d'activité. Cette mesure de soutien donnera aux entreprises le temps nécessaire pour répercuter l'inflation subie auprès des chargeurs et des autorités organisatrices de la mobilité. La mise en oeuvre d'un plan de résilience impose des mesures à la hauteur de l'enjeu et du contexte historique sans précédent. Le risque de défaillances massives de nos entreprises est élevé et la pénurie de véhicules peut rapidement devenir réalité si des mesures d'aides significatives et sectorielles ne sont pas mises en place. Or, sans transport routier, la chaine logistique s'arrête, le transport scolaire n'est pas assuré tout comme celui des salariés qui utilisent nos transports collectifs pour se rendre au travail. La chaîne de santé est fragilisée pour la mobilité des patients, l'approvisionnement des médicaments, le ravitaillement des hôpitaux en oxygène... >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

MSC revoit les modalités de ses BAF

Selon les calculs de Sea-Intelligence, le surcoût lié aux carburants endossé par le secteur du conteneur s'élèverait déjà à 66 M$ depuis le début du conflit. Sans autres mesures prises pour réduire la consommation énergétique, tel le ralentissement de la vitesse, la surcharge serait en moyenne de 39 $/EVP mais avec de grandes variations selon les distances et la taille des navires. "La situation politique mondiale actuelle entraîne des fluctuations importantes et imprévisibles des prix mondiaux du carburant", a déclaré sans surprise MSC dans une adresse à ses clients. À compter du 15 avril, le numéro un mondial du conteneur va réajuster ses surcharges carburant (BAF, facteurs d'ajustement des soutes) tous les quinze jours et non plus tous les mois sur les lignes vers l'Asie. La mesure concerne les contrats spot et trimestriels. Le transporteur n'a pas fait part de ses perspectives ni de la durée de cette mesure. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de la Marine Marchande

Commande publique

Les cabinets de conseil, une machine installée au coeur de l'Etat

Ainsi de l'informatique, domaine dans lequel les dépenses de conseil ont atteint 646,4 millions d'euros en 2021. L'Etat manque de développeurs comme de chefs de projets numériques. Le secrétariat général du ministère de l'intérieur a reconnu auprès de la commission que dans sa direction du numérique, les consultants ne venaient pas apporter une expertise spécifique mais combler "un manque d'effectifs", "dans un contexte budgétaire dégradé s'agissant du recrutement d'agents publics". L'administration a également recours aux consultants pour des tâches à faible valeur ajoutée, qui relèvent plus de l'exécution que du conseil. Comme la gestion, entièrement déléguée à Deloitte, de deux dispositifs d'aides publiques, l'un à destination des diffuseurs de presse, l'autre, des journalistes pigistes. Le cabinet s'est chargé de tout, des plates-formes de dépôt des dossiers au versement des aides. Le ministère de la culture justifie ces choix par son incapacité à faire face au surcroît de travail induit par les dispositifs. Or, si l'aide aux pigistes a été improvisée en pleine pandémie, la première existe depuis 2005. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Le PNAD 2022/2025 : "un plan d'ambition ; un signal pour les acheteurs"

Objectif principal du PNAD : "rehausser les ambitions de la France en matière de promotion d'une commande publique durable grâce, notamment, à un réseau d'acheteurs publics durables consolidé. Il doit en outre permettre une accélération de la prise en compte des objectifs de développement durable (ODD) en développant la sensibilisation des acteurs à ces enjeux, en développant la communication autour des bonnes pratiques ainsi que les relations avec les fédérations et filières professionnelles (...) Il doit également permettre de suivre et d'évaluer collectivement, avec l'ensemble des acteurs concernés, et à intervalles réguliers, la stratégie nationale en matière d'achat durable, pour la faire évoluer le cas échéant." Thibault Guilluy se félicite du nouveau virage pris par l'achat public : "il fallait sortir de la logique du moins disant qui a longtemps prévalu et s'inscrire dans une stratégie globale de performance, tenant compte des externalités positives". "En la matière, il faut être progressif et ne pas attendre 2026 pour tester et permettre aux acheteurs publics d'avancer" renchérit Thomas Lesueur. >> Lire l'article complet sur le site de achatpublic.info

Une offre à la présentation incorrecte n'est pas forcément irrégulière

Le tribunal administratif rappelle, dans un premier temps, qu'une ne offre "doit être regardée comme irrégulière, au sens de l'article L. 2152-2 du code de la commande publique, quand bien même elle contiendrait les pièces et informations dont la production est exigée par le règlement de la consultation, dès lors qu'elle ne respecte pas les exigences fixées par ce même règlement relatives au mode de transmission de ces documents, sous réserve que ces exigences ne soient pas manifestement inutiles." Le magistrat note ensuite que le candidat a fourni la totalité des informations et documents exigés par le RC et respecté les exigences de format informatique « PDF », de document unique par fichier et d'intitulés des fichiers transmis. Il remarque aussi que l'acheteur, même si aucune disposition législative ou règlementaire ni aucun principe ne lui en faisait l'obligation, n'a pas proposé au candidat de se mettre en conformité avec les demandes du cahier des charges. Au final, le TA retient surtout que "l'exigence du règlement de la consultation tenant à la présentation des offres en quatre dossiers compressés au format ".zip" apparaît manifestement dépourvue d'utilité à l'examen des offres". Par conséquent, en rejetant l'offre de la société comme irrégulière au motif qu'elle ne respectait pas cette exigence, l'acheteur a manqué à ses obligations de publicité et de mise en concurrence. >> Lire l'article complet sur le site de sante-achat.info

Le GHT Sud Lorraine soigne ses fournisseurs

Mais pourquoi donc avoir invité des entreprises locales, alors que les centrales d'achat interviennent sur la majorité des filières achat du GHT ? Franck Perrin apporte la réponse : "À travers notre engagement RFAR (relations fournisseurs et achats responsables), cette démarche est en lien avec notre stratégie de soutien de l'écosystème entrepreneurial local, explique-t-il, il nous semble évident de travailler et de communiquer avec les entreprises locales. Toutefois, effectivement, ce levier dépend complètement de la filière et du périmètre du marché : les médicaments seront plutôt d'ordre national alors que comme nous l'avons souligné pendant le webinaire, la logistique ou la restauration voient intervenir des emprises plus locales". >> Lire l'article complet sur le site de sante-achats.info


IT

Purchase-to-Pay : quels nouveaux défis à l'aube de l'ère post crise ?

Les difficultés économiques rencontrées actuellement par les entreprises et la complexité de la période que nous traversons ont notamment mis en évidence l'importance et la fragilité des relations fournisseurs pour les entreprises. Dans ce contexte, il est important de préserver voire d'améliorer la relation que les entreprises entretiennent avec leurs fournisseurs. Une démarche à laquelle contribue la digitalisation du processus Procure-to-Pay (P2P). Elle permet en effet aux entreprises de bénéficier d'une visibilité en temps réel sur l'ensemble du cycle P2P, depuis la commande jusqu'au paiement, en passant par la facturation. Cette visibilité contribue pour sa part à une résolution plus rapide des litiges lorsqu'ils se présentent ainsi qu'au respect des délais de paiement. In fine, la collaboration et la confiance entre les équipes achats et les fournisseurs est améliorée. >> Lire l'article complet sur le site de GPO Mag

Workplace

Immobilier de bureaux : la recherche d'un nouvel équilibre

À raison de deux jours télé-travaillés , en moyenne, par semaine, les entreprises se réorganisent autour du flex office . "Le ratio d'un poste pour un salarié est descendu à des taux de 0,7 poste par salarié, voire de 0,5. Le flex office associé au télétravail conduit les entreprises à réduire leur surface", constate Eric Groven, président de Sogeprom et Société Générale Real Estate. Aussi, les grands consommateurs d'immobilier, notamment les secteurs de la banque et de l'assurance, réduisent la voilure. En 2021, entre 50 et 60% des transactions de plus de 5.000 m² ont consisté à réduire 20 à 30% des surfaces de bureau - jusqu'à 50 % pour le groupe Up (Chèque Déjeuner)- passé de 30.000 à 15.000 m² sur son site de Gennevilliers. D'autres font appel à des opérateurs de coworking . Une pratique désormais intégrée dans les immeubles de bureaux, à l'image du bâtiment Lumière (100.000 m²), à Bercy et de la tour Landscape (70.000 m²) à La Défense, au sein desquels ont été confiés, respectivement, 5.000 m² et 2.200 m² à la start-up Comet Meetings, spécialiste des services hôteliers au bureau. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Management / Carrière

Pour motiver ses collaborateurs, un manager doit d'abord les connaître

"Une seule recette ne convient pas à tout le monde et il n'est pas possible de motiver tous ses collaborateurs de la même façon", observe de son côté Thierry Nadisic, professeur de comportement organisationnel à l'emlyon. Ainsi, les RH et les managers doivent-ils adapter leur approche en fonction de chaque salarié et en tenant compte d'une multitude de facteurs. Selon le chercheur, avant d'aller plus loin, il faut déjà connaître comment fonctionne le mécanisme de la motivation : "Il existe deux axes de motivation majeurs : la motivation extérieure, extrinsèque, et la motivation intérieure, intrinsèque. Il s'agit de deux façons de motiver complètement différentes et qui seront adaptées à des situations, des personnes et des jobs différents". La motivation extrinsèque repose sur la récompense : "il s'agit de donner des primes, des bonus ou des incitations de pouvoir." Cette technique de la carotte (ou du bâton, avec des punitions) fonctionne bien, mais en surface. "Ainsi, c'est un peu comme si vous appuyiez sur un bouton pour avoir un résultat et que celui-ci disparaissait une fois le bouton relâché", explique Thierry Nadisic. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier cadres