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Revue de presse achats (semaine du 11 au 15 juin)

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Voici une sélection d'articles parus cette semaine sur le Net, qui vous concernent directement ou indirectement car ayant trait aux achats, à la supply, à la RSE, à la relation fournisseurs, au management, aux RH, etc. Bonne lecture!

Harmoniser les achats pour réduire les coûts

Le spécialiste de la confection d'équipements de distribution pour les réseaux électriques, Sicame, a rationalisé sa politique achats. En tout, le groupe compte aujourd'hui 52 sociétés, dont une vingtaine d'usines, implantées sur les cinq continents. Autant de filiales, de taille souvent restreinte, qui n'avaient pas les ressources internes nécessaires pour gérer leurs achats non prioritaires et ne parvenaient pas à collaborer efficacement entre elles. Dans un premier temps Sicame set concentre sur le périmètre France qui regroupe 40% des effectifs. Energie, intérim, téléphonie, emballages, transports, fournitures sont passés au peigne fin. Après 24 mois de travail d'optimisation les résultats sont là. Pour les fournitures de bureau, par exemple, les entités françaises du groupe sont passées d'une trentaine de fournisseurs à trois. Sur la totalité des postes de dépense concernés, le gain moyen atteint 5 à 6 %, et approche la coquette somme d'un million d'euros.
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Prestation de services : les précautions à prendre dans le contrat

La relation entre une entreprise et un prestataire doit être contractualisée. Mais la rédaction de ce document est souvent mal maîtrisée, voire négligée, par les dirigeants d'entreprise. Il est primordial de bien définir les prestations, afin que le client et le prestataire soient tous les deux protégés. Benjamin Znaty conseille d'ailleurs fortement d'ajouter au contrat une annexe avec les bons de commande , les conditions générales de vente, les prestations additionnelles et tout ce qui pourrait être utile en cas de passage devant un juge. Le contrat doit aussi être découpé en phases. Il peut ainsi y avoir une première période d'exploration qui dure généralement trois mois. C'est ce qu'on appelle une phase de précontrat. Et pour un contrat de prestation de service réussi, misez sur la flexibilité. Autre élément qui n'est jamais bien pris en compte : l'après-contrat.
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Non, Leclerc ne va pas s'allier aux achats avec Intermarché!

En pleine vague d'alliances aux achats, les interrogations fusent sur un possible rapprochement de Leclerc et Intermarché en la matière. Un scénario rejeté sans ambiguïtés par Michel Edouard Leclerc.
> Lire l'article complet sur le site LSA

Michelin trébuche en Bourse à cause des matières premières

Le pneumaticien français a annoncé à des analystes que son exercice semestriel serait finalement impacté par un surcoût lié aux matières premières, évalué à 50 millions d'euros. Le titre recule de 3% sur le marché, accentuant sa perte à près de 10% sur trois mois... Le titre Michelin recule d'environ 6% depuis le début de l'année, mais avec une baisse plus marquée sur les trois derniers mois (-10%). Cette contre-performance efface en partie la progression de plus de 13% enregistrée sur l'ensemble de l'année 2017, et ce, alors que l'impact des matières premières avait été particulièrement lourd à porter: 700 millions d'euros de frais supplémentaires, soit un coût en hausse de 20%.
> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Coupe du monde: le fournisseur des abris de banc de touche est... normand

J-2 avant la Coupe du monde, mais pour certains, elle a déjà commencé : c'est le cas de l'entreprise Metalu Plast qui a fourni des abris de banc de touche pour six stades du Mondial. La France a déjà remporté quelque chose pour cette Coupe du monde qui débute jeudi: l'appel d'offres pour fournir les bancs de touche. L'entreprise Metalu Plast, une PME de 80 salariés créée en 1980 et implantée à Soliers et Potigny dans le Calvados. Cette entreprise a en effet été choisie pour équiper en abris de touche six stades du prochain Mondial en Russie. D'autres Français vont également profiter de cette belle vitrine : les joueurs du monde entier vont en effet fouler une pelouse venue du Maine et Loire.
> Lire l'article complet sur le site BFMTV

Pourquoi la marque Michel & Augustin s'est lancée sur l'ultrafrais végétal ?

La marque, qui a misé depuis son lancement sur l'ultra gourmandise, s'est lancée en 2018 sur le segment des desserts végétaux. Elle aborde ce marché, qui commence à être bataillé, avec ce même positionnement pour séduire sa cible clé. Répondre aux attentes des consommateurs qui souhaitent du végan et une alternative au conventionnel, sans pour autant occulter le côté gourmand. Tel a été le défi que s'est lancée Michel & Augustin en arrivant sur les desserts végétaux. En effet, de plus en plus de consommateurs se tournent vers ce type de produits : les achats de produits laitiers ont baissé de 10 %.
> Lire l'article complet sur le site LSA


RSE

Le recyclage des bouteilles plastique en butte à une pénurie de matière

L'industrie des eaux minérales vise un ratio de plastiques recyclés dans les bouteilles de 25 % d'ici à 2025. Un objectif qui impose une relance de la collecte et du tri des bouteilles usagées. Si l'offre de rPET est insuffisante, c'est parce que le gisement des bouteilles usagées en PET, une matière 100 % recyclable, est mal exploité. En France, leur taux de collecte plafonne à 63 % depuis plusieurs années alors qu'il dépasse les 90 % dans les pays d'Europe du Nord, où la consigne a été mise en place. Autre possibilité, une multiplication des automates de collecte actuellement testés sur des parkings avec l'éco-organisme Citeo.
> Lire l'article complet sur le site Les Echos

RSE : Klépierre passe à l'offensive

L'exploitant de centres commerciaux met en oeuvre un plan visant à réduire fortement sa consommation d'énergie et à valoriser la totalité de ses déchets. La nouvelle feuille de route, qui prévoit notamment la réduction de 40 % de la consommation d'énergie et la valorisation de 100 % des déchets d'ici à 2022, est le fruit d'une démarche de coconstruction avec enseignes, villes, salariés et promoteurs immobiliers. Le groupe français réalise 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires, dont 60 % dans une quinzaine de pays européens autres que la France. Et veut puiser dans la RSE un avantage compétitif.
> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les rejets de métaux lourds de l'industrie diminuent en Europe

Selon l'Agence européenne de l'environnement (AEE), les rejets de métaux lourds issus des grandes industries européennes ont diminué entre 2010 et 2016. Les nouvelles données du Registre européen des rejets et transferts de polluants (E-PRTR) indiquent en effet que les émissions de huit métaux lourds - arsenic, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb et zinc - auraient diminué de 39% dans les airs et de 34% dans les eaux. Le E-PRTR couvre 65 activités économiques et environ 33.000 installations en Europe.
> Lire l'article complet sur le site Actu environnement


Commande publique

Marchés publics : qui doit calculer la révision des prix ?

La révision des prix est un sujet sensible et complexe. La réglementation étant elliptique sur ce point, le sénateur Yannick Botrel (Côtes-d'Armor - SOCR) interpelle Bercy pour savoir qui, dans un marché, doit effectuer les calculs de révision de prix. Le parlementaire estime que ces révisions doivent être produites par le titulaire du marché, conformément au cahier des clauses administratives générales (CCAG) travaux. Le ministère de l'Action des comptes publics énonce que "c'est selon les dispositions contractuelles du marché public, les stipulations du CCAG (cahier des clauses administratives générales) et/ou celles du CCAP qu'il appartiendra ou non au titulaire de procéder au calcul des révisions de prix. L'acheteur public (et son maître d'oeuvre en matière de marché de travaux) doit vérifier ce calcul, à l'aune des dispositions du marché public. Le comptable public doit, quant à lui, exercer les missions de contrôle de validité de la créance (et notamment de l'exactitude des calculs de liquidation).
> Lire l'article complet sur le site Le Moniteur

Les privatisations d'ADP et Française des Jeux en bonne voie

Le projet réglementaire pour la privatisation d'ADP est bien avancé. Mais Emmanuel Macron doit encore valider l'opportunité politique. En clair, l'exécutif se donne la possibilité que ce volet sur les cessions d'actifs figure bien au projet de loi Pacte qui doit être présenté le 18 juin en Conseil des ministres, même si rien n'est arrêté, insiste-t-on à Bercy. Cela n'avait rien d'évident il y a deux semaines à peine. Pour ADP comme pour FDJ, il s'agissait de " bétonner " les conditions de régulation, pour éviter que la vente de ces " bijoux de famille " ne donne matière à polémique. C'était particulièrement compliqué pour ADP , puisque l'exploitant des aéroports de Roissy-Charles De Gaulle et Orly est propriétaire de son foncier au contraire des aéroports régionaux, et l'Etat ne souhaite pas y renoncer. D'où la solution de la création d'une société concessionnaire longue durée, qu'il fallait élaborer.
> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Déchets : sept intercos du Sud-Isère vont cogérer leurs équipements

Sept intercommunalités du Sud-Isère, représentant 263 communes et 737 000 habitants, engagent une mutualisation des outils industriels de traitement et de valorisation des déchets. Les modalités de participation de chaque collectivité ne sont pas encore définies, mais toutes signeront un engagement. Avec notamment un projet phare : la reconstruction de l'usine d'incinération et du centre de tri du site Athanor, propriété actuelle de Grenoble-Alpes Métropole, dans des dimensions adaptées aux besoins des sept partenaires. Par la mise en place de groupements de commandes, les collectivités entendent gérer ensemble les investissements, définir leurs fonctions, décider des modes de gestion et donc aussi partager leurs stratégie en matière de déchets.
> Lire l'article complet sur le site La Gazette des communes


Fleet

FAURECIA : partenariat stratégique avec le chinois FAW Group

L'équipementier automobile Faurecia annonce aujourd'hui la conclusion d'un accord-cadre de partenariat stratégique avec l'un des principaux constructeurs automobiles chinois, FAW Group. Cette coopération stratégique s'articule autour de plusieurs axes. Ainsi, elle concerne l'équipement en technologies zéro émission et l'amélioration de la qualité de l'air pour les véhicules particuliers et utilitaires, dans le domaine des systèmes de batterie et de piles à combustible ainsi que des composites légers. L'accord portera aussi sur le développement de solutions connectées, polyvalentes et prédictives destinées aux sièges et répondant ainsi aux différents cas d'usages et modes de conduite.
> Lire l'article complet sur le site Capital

Volkswagen : des retards de livraison possibles dans les mois à venir

La transition vers un nouveau cycle d'homologation en Europe oblige les constructeurs à repasser une majeure partie du catalogue sur ce test, baptisé WLTP, qui vient en remplacement de l'ancien NEDC. Problème : tout le monde se bouscule au portillon, dans chaque pays, ce qui entraîne des files d'attente auprès des organismes nationaux d'homologation. En France, l'Utac avait notamment soulevé ce problème, qui paraît toutefois bien plus gros de l'autre côté du Rhin.
> Lire l'article complet sur le site Caradisiac

L'automobile en pleine révolution des lumières

Aidé par une caméra, le modèle testé par Valeo peut projeter sur le bitume toutes sortes d'informations, comme par exemple des panneaux ou des lignes pour indiquer la direction du prochain virage. Il peut aussi "suréclairer" un véhicule à l'arrêt pour mieux alerter le conducteur. Ces nouvelles fonctionnalités arriveront après 2020 grâce au perfectionnement des technologies de LED qui incorporeront dans un seul petit boîtier une nuée de petits éclairages ultra-puissants commandés individuellement pour obtenir le même effet que les pixels d'un écran. Sur ce marché en croissance, Valeo affronte trois autres grands acteurs: le groupe japonais Koito ainsi que les allemands Automotive Lighting et Hella.
> Lire l'article complet sur le site de Capital

Diesel or not diesel ?

Un pavé dans la mare. Fin avril, l'équipementier allemand Bosch a annoncé une innovation qui permettrait de réduire les émissions d'oxydes d'azote (NOx) des moteurs Diesel à un niveau de 40 mg par km en conditions réelles de conduite. Bien en dessous de la future norme prévue en 2020, de 120mg. En plein " diesel bashing ", cette annonce a de quoi compliquer les prises de décision pour les entreprises.
> Lire l'article complet sur le site Usine Nouvelle


Environnement de travail

Des mini-bureaux dans le métro de Tokyo

Ces " box " aux allures de Photomaton permettront aux Tokyoïtes de travailler en attendant leur train. Les solutions pour aider les salariés et les indépendants à ne pas perdre leur temps dans les transports se multiplient dans le monde entier. D'autres initiatives existent, en Belgique, l' " office on wheels " est un autocar dans lequel trente personnes peuvent vérifier leur mail ou écrire leurs présentations en posant leur ordinateur portable sur des tables équipées de prise de courant. Le distributeur Colruyt, qui teste ce véhicule, propose même à ses collaborateurs qui voyagent à bord de ce bus pas comme les autres de décompter la durée passée sur la route sur leur temps de travail.
> Lire l'article complet sur le site Influencia


IT

La consumérisation des technologies achats ou comment le BtoC impact les processus achats BtoB

Pour les courageux ou les bilingues, cet article fait le point que l'impact technologique du BtoC sur l'univers professionnel et notamment des achats tant au niveau de l'expérience utilisateurs que de la performance des processus. Il est question du Big data et du développement de l'analytics , d'intelligence artificielle (avec l'arrivée des chatbot) qui permet d'améliorer l'interfaçage et le temps de réponse pour les utilisateurs, du déploiement du cloud avec l'essor des plateformes collaboratives, de la réalité augmentée qui appliquée à l'univers professionnel passe par l'IoT avec de nombreux applicatifs et bien sûr des RPA (robotic process automation). En somme une période bénie pour travailler aux achats, non seulement la fonction monte en puissance mais aussi parce que la richesse des innovations technologiques en font un terrain de jeu de choix.
> Lire l'article complet sur le site CPO Rising

La robotic process automation, nouveau tremplin de productivité dopé à l'IA

Très émergentes, les applications de RPA automatisent les process à faible valeur ajoutée. L'intelligence artificielle s'invite depuis peu sur ce marché. Il s'agit d'un tout nouveau domaine applicatif qui pourrait, selon Gartner, représenter un chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars en 2020, avec à la clé un taux d'adoption jusqu'à 40% chez les grandes entreprises. Leur champ d'application est vaste puisqu'elles s'appliquent potentiellement à tout type de processus (banque, assurance, administration...) et fonctions supports (finance, ressources humaines, achats, informatique...). Parmi les acteurs du RPA, Forrester classe Automation AnyWhere et Blue Prism aux côtés d'UiPath parmi les leaders du marché.
> Lire l'article complet sur le site JDN


RH/ Management et autres...

Le marché du travail est-il en train de vivre une robotisation apocalyptique ?

Une étude d'Oxford prédit que 50 % des emplois sont menacés par la robotisation. Selon un rapport de McKinsey, l'automation pourrait détruire 73 millions d'emplois aux Etats-Unis d'ici à 2030... Jusqu'à quel point devons-nous nous en inquiéter ? Chacun de ces développements a créé du chômage à court-terme, mais aucun n'en a généré sur le long terme. Les marchés du travail ont toujours fait preuve d'une remarquable capacité de résilience et trouvé de nouveaux usages pour le capital humain.
>Lire l'article complets sur le site Harvard business review

Les signes qui prouvent que vous êtes fatiguée intellectuellement

Problème de concentration, trous de mémoire, susceptibilité et irritabilité sont les principaux signes. Les solutions? Assumez, posez quelques jours et déléguez. Mais aussi travaillez votre respiration, mettez-vous au sport et imposez-vous une mini digital detox le soir en rentrant du boulot.
> Lire l'article complet sur le site Le Figaro


Les managers contre les robots

Avec le progrès technologique, l'automatisation de la prise de décision va se généraliser dans les entreprises. La démonstration faite il y a deux semaines par Google qu'un assistant numérique pouvait réserver une place de restaurant au téléphone, sans être démasqué par son interlocuteur, a frappé les esprits. L'étape suivante, c'est automatiser la prise de décisions tactiques dans l'entreprise. La machine n'est soumise à aucune des failles du jugement humain, il lui faut un grand nombre de circonstances similaires pour " s'entraîner " mais elle pourrait à l'avenir assister la prise de décision humaine.
> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Le statut cadre est-il sur la sellette ?

Savoir qui peut porter l'étiquette de cadre, et qui ne le peut pas, n'est pas une question anodine puisqu'en découle le bénéfice ou non, des dispositions spécifiques aux cadres dans les conventions collectives (rémunérations minimales, jours de congés supplémentaires... ), le vote dans un collège dédié lors des élections professionnelles, l'octroi des services de l'Apec en cas de chômage, etc. Les partenaires sociaux ont jusqu'au 31 décembre 2018 pour s'accorder sur ce qui définit un cadre. Syndicat et patronat négocient pour une définition de la notion d'encadrement au niveau national.
> Lire l'article complet sur le site L'express Entreprise