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Achats indirects : quelle place pour le digital ?

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A l'ère de l'Industrie 4.0, les achats indirects ont pris le chemin de la digitalisation mais il leur reste encore une belle marge de progression. C'est ce que révèle une étude menée auprès de plus de 500 entreprises françaises, par le groupe Manutan[1].

 

A l'ère de l'Industrie 4.0, les achats indirects ont pris le chemin de la digitalisation mais il leur reste encore une belle marge de progression. C'est ce que révèle une étude menée auprès de plus de 500 entreprises françaises, par le groupe Manutan[1]. L'occasion, pour la fonction Achats, d'avoir un aperçu de la maturité digitale sur cette catégorie de produits et de la comparer à ses propres pratiques

 

 

Tendance #1 : transactions digitales versus traditionnelles

Sans surprise, les transactions digitales, qui comprennent à la fois les solutions e-procurement et web, connaissent une croissance stable. Les transactions passées via une solution e-procurement augmentent de 3 points et via un site e-commerce de 1 point (par rapport à l'année précédente).


Les autres canaux traditionnels (téléphone, papier, email...) représentent toujours la majorité des transactions, mais plus pour très longtemps. Il y a même de fortes chances que le ratio s'inverse dès l'année prochaine !

 

Tendance #2 : les solutions e-procurement

Un phénomène reste intéressant à noter : alors que les transactions passées via e-procurement représentent 39 % du total des transactions, on observe pourtant que seules 25 % des entreprises du panel sont équipées de ce type de solutions. Cela signifie que le taux d'utilisation de ces solutions augmente mais qu'il y a également une belle marge de progression au sein des grandes entreprises !

 

Parmi les solutions e-procurement, le Punch-Out semble être la préférée. Une tendance tout-à-fait cohérente quand on sait que ce type de catalogues électroniques est particulièrement adapté aux problématiques des achats indirects. Face à une offre extrêmement large et peu récurrente, on peut citer parmi les bénéfices du Punch-Out la mise à jour des informations en temps réel (prix, stock, délai de livraison) ou encore la performance des moteurs de recherche.

 

Tendance #3 : la qualité

En plus d'accélérer les délais de traitement, faire monter les équipes en compétence, mieux maîtriser les dépenses... dématérialiser les transactions permet d'améliorer le taux de satisfaction clients.

 

En effet, réduire les opérations manuelles et ainsi les risques d'erreurs contribue à améliorer la qualité au sein des entreprises :

  • Les organisations ayant un faible taux de digitalisation (inférieur à 20 %) ont un taux moyen de satisfaction clients de 84 %
  • Les organisations ayant un fort taux de digitalisation (supérieur à 80 %) ont un taux moyen de satisfaction clients de 93 %
  • Digitalisation : les chiffres à connaître

    Enfin, il convient de rappeler l'un des principaux atouts de la dématérialisation des transactions, qui est de réduire les coûts administratifs.

     

    C'est même un phénomène dégressif : plus le taux de digitation des transactions augmente, plus les coûts indirects diminuent. Et pour preuve, le coût moyen d'une transaction peut être divisé jusqu'à cinq ! En passant de 95 € pour une transaction traditionnelle à 19 € pour une transaction 100 % digitalisée (avec catalogue électronique, e-search et e-facturation).[2]

     

    Finalement, la digitalisation des transactions des achats indirects révèle une tendance plus globale au sein des Directions Achats : une approche centrée sur la connaissance et la maîtrise des coûts.

     

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    [1] Leader européen du e-commerce BtoB

     


    [2] Source : APECA