Pour gérer vos consentements :

Les retards de paiement augmentent en Europe… sauf en France

Publié par Sébastien DE BOISFLEURY le

Selon Altares, les retards de paiement ont été en moyenne de 14,9 jours en Europe, soit 48 heures de plus que l'année précédente.

Les retards de paiement des entreprises européennes sont à leur plus haut niveau depuis cinq ans, selon la dernière étude réalisée par Altares. Ils s’établissent, à la fin 2008, à 14,9 jours, soit une hausse de 2,4 jours sur un an. L’Italie affiche la dégradation la plus marquée en Europe. En 2008, les retards de paiement italiens s’établissent à 17,3 jours. Le Royaume-Uni ne fait pas mieux. Outre-Manche, les comportements de paiement des entreprises se dégradent régulièrement depuis le printemps 2007. A la fin 2008, le cap de 17 jours était atteint, niveau qui n’avait pas été approché depuis 1997. Même si l’Allemagne reste, de son côté, le meilleur élève de la classe, les retards de paiement ont tout de même augmenté en 2008, passant de 9,4 à 10,4 jours en moyenne.

Seule la France parvient à réduire légèrement ses retards. Sans doute en prévision de la loi de modernisation de l’économie (LME) mise en place début 2009. En effet, l’une de ses mesures phares est la limitation des délais de règlements à 45 jours. Les retards de paiement ont ainsi été réduits d’une journée. Ils tombent en dessous de 12 jours (11,9), contre 12,2 jours en 2007.

La rédaction vous recommande

  • Facturation électronique : Où en sont les entreprises ?
  • Facturation électronique : vers une chaîne fournisseurs transformée ?
  • 2025 sera l'année du rattrapage pour l'électrification des flottes d'entreprise
  • DSI-DA : un couple, une équipe - IT / Digital > Familles d'achats - Decision-achats.fr
    Pour gérer vos consentements :

    DSI-DA : un couple, une équipe

    Publié par Anne-Sophie David le | Mis à jour le

    Parce que les achats sont amenés à travailler de plus en plus en étroite collaboration avec les autres directions métiers pour participer activement à la croissance des entreprises, ils doivent en intégrer les contraintes et en comprendre le langage. Focus sur le couple DSI-DA.

    La DSI, considérée à ses débuts comme un mal nécessaire et un centre de coûts, est sûrement la fonction qui a connu le plus d'évolutions dans les entreprises. Elle a ainsi dû passer du "mainframe" aux mini-ordinateurs puis aux micro-ordis, puis au cloud et aujourd'hui au big data.

    Poussée par une intensité concurrentielle extrêmement forte, elle doit prouver sa capacité à innover via la mise en place de solutions agiles de type ITaaS, cloud hybride ou encore plateformes DevOps. La vitesse d'expansion de ces nouvelles technologies l'oblige donc à se réinventer sans cesse et à rechercher la manière dont elle doit communiquer avec les directions métiers pour mener à bien ces projets qui engagent toute l'entreprise. Car, comme le souligne Éric Chicha d'EMC en charge du Global Services France (avant-vente, services et support), " de nombreuses initiatives de big data se sont soldées par un échec à cause d'une approche non coordonnée des projets ".

    Son principal défi aujourd'hui : devenir force de proposition et se positionner comme véritable partenaire du développement de l'entreprise, à côté des métiers.

    DSI-DA : Vers une interpénétration des rôles

    Alexis Hartmann, Coupa Software

    Si les relations entre les DSI et les directions achats n'ont pas toujours été un long fleuve tranquille, l'heure est aujourd'hui à la complémentarité. " Dans les années 2000, les métiers avaient davantage la main sur ces sujets et pouvaient prendre des décisions seules sans consulter la DSI. Aujourd'hui, avec le besoin croissant des entreprises de rationaliser le nombre d'applications, la DSI a repris la main. S'il peut y avoir des divergences en termes d'objectifs, de calendrier et de processus d'amélioration, ces deux fonctions s'entendent sur cette rationalisation des outils ", observe Alexis Hartmann, VP ventes Europe du Sud de Coupa Software, spécialisé dans les solutions cloud de gestion des dépenses.

    DA et DSI doivent aujourd'hui s'appuyer l'une sur l'autre pour parvenir à des choix pertinents, à la fois en termes de budget et de stratégie. Ce qui n'est pas toujours simple car les achats IT sont sûrement les plus techniques des achats hors production et nécessitent donc de la part des acheteurs une bonne connaissance de l'écosystème fournisseurs, de leurs contraintes pour comprendre les contraintes de la DSI. La DSI, de son côté, doit comprendre les contraintes... des acheteurs, pour une relation véritablement "win-win" au profit du développement de l'entreprise. On le voit d'ailleurs sur le terrain avec l'apparition de directeurs ou responsables achats spécialisés en informatique et, de l'autre, des directeurs des systèmes d'information spécialisés dans les achats. Une interpénétration des rôles qui permet aujourd'hui une meilleure compréhension réciproque des tâches. Cas extrême, quand un DA devient DSI, ce que l'on a vu en janvier dernier chez Numericable-SFR : Christophe Delaye, directeur des achats de SFR est ainsi devenu le DSI de Numericable-SFR.

    La rédaction vous recommande

  • Rex: Air France-KLM affine sa stratégie sur les achats de prestations intellectuelles
  • 4 nouvelles prises de postes dans les directions Achats et Supply
  • Achats : vers une fonction stratégique, étendue et à forte intensité transformationnelle